▬ PSYCHOLOGIE DU PERSONNAGE :Jesven est tout ce qu’il y a de plus charmant, pour le moins de ce que « Charmant » veut signifier : il aime amuser son entourage, de par ses armes naturelles il lui arrive de vouloir aussi séduire, qui sont : son sourire, son tact, sa diplomatie, son raffinement et une pointe de joute verbale. Mais seulement quand l’autre partie est aussi désireuse de ce plaisir particulier et intime.
Il fut un temps où il était plus connu comme étant un homme d’esprit que comme un homme d’action, amant des mots et aimé de ces derniers, il avait une aisance verbale bien défini, et ancienne, parfois même étrange. Pas qu’aujourd’hui, il ne soit plus le même mais quelque chose aux tréfonds de son âme l’a conduit sur une autre route qui n’aurait jamais dû être la sienne.
De plus ! C’est une personne attentive envers son prochain, il apporte bien plus d’importance à la sécurité de ses compères et des demoiselles qu’à la sienne. Sympathique et Chaleureux, il use de ces recours pour se quérir une place dans un monde qui n’est plus le sien, mais tout de même ! Il n’est point un hypocrite sans scrupule, malgré une arrogance tangible, il sait être souple et adaptable en face de la personne à laquelle il peut parlementer.
Jesven adopte une importance particulière à son physique, pas au point de se saisir d’un miroir toutes les cinq minutes, mais assez pour savoir quand quelque chose cloche sur son apparence esthétique. C’est une personne raffinée, tout comme le choix de ses mots, quelque peu perfectionniste dans l’âme.
Mais tout de même ! Il n’en est pas moins plus vif que têtu, aucun sourd ne pourra lui faire entendre raison quand il s’est mit dans l’idée de faire quelque chose, peu importe si cela peut être bien ou mal, dangereux ou inoffensif ! Il le fera, au prix de perdre des choses à laquelle il peut quérir un amour profond. L’on pourrait dire même qu’il a des tendances impulsives sur bien des aspects de son être.
Pour finir, Jesven est curieux de nature, voire un peu trop Touche-à-tout, en plus de vraiment toucher à tout, il aime être au courant de la moindre parcelle de vie intime que quelqu’un peut avoir, bien qu’avec des arrières pensées nobles, cela n’en reste pas moins gênant. Sa curiosité l’amène ainsi à explorer plusieurs critères notoires : comme la médecine, quelle qu’elle soit, la science, diverses techniques culturels, et bien d’autres activités créatifs et artistiques. Ainsi, il semble être un heureux novateur de la vie.
▬ POUVOIR/S, CAPACITÉ/S :Son retour d’entre les morts lui permit d’avoir plusieurs facultés diverses, dans le but de l’aider à accomplir la quête qu’on lui a remise.
Il a acquis une grande résistance de par son corps déjà mort, il ne ressent que très peu la douleur. En revanche, ses sens comme le goût ou encore la vue ont été gravement touchés, oui, il ne ressent plus aucun goût envers la nourriture, ne sent pas rassasié par celle-ci et les couleurs ont disparu de sa vue. En contrepartie d’une telle résistance, il ne peut se régénérer, gardant les blessures qu’il possède sur son corps. Bien qu'il n’y a qu’un seul moyen "sur terre" pour se guérir des afflictions qu’ils acquièrent pendant ses combats, il peut aussi retourner dans le royaume des morts pour se faire rafistoler.
Sinon, et malgré les prérogatives, pour se guérir, il doit être sous sa forme maline et symbiotique et ainsi manger la chair des morts.
En outre, il possède deux formes de lui : son apparence humaine et celle qui est régie par une armure symbiotique, donnée en main propre par la mort pour réaliser le but qu’elle lui a confié.
Le symbiote change son porteur en ce qui se rapproche le plus d’un mort ou d’un démon, parfois d'un apparence squelettique, cachant facilement son hôte d’un possible démasquage. L'armure possède un détecteur naturel contre toute forme de Mal et permute rapidement son hôte en Soul’s Scrawl quand il sent une âme mauvaise, avertissant le porteur quelques secondes avant par des vibrations désagréables. Le symbiote est attaché à l’âme du porteur, afin qu’il ne brise le contrat, et fasse ce qu’il est dû de faire.
Ses aptitudes physiques régissent sur l’apparence qu’il peut avoir :
–En humain, il possède des aptitudes dynamiquement élevées par rapport à la normale, ce qui n’est en fait pas surprenant du tout, de par sa mortalité absente. Il peut ainsi courir aussi vite qu’un champion olympique, soulever une tonne avec facilité. Les tissus de sa chair en apparence humaine étant devenus assez solides pour pouvoir réaliser des choses qu’il ne pouvait faire avant.
–Avec sa forme symbiote, il peut aller beaucoup plus loin au niveau des capacités. C’est avant tout son armure qui le dispense d’un effort quelconque sur ses dernières. De par, qu’il ne doit pas seulement tuer de mauvaises âmes, mais se confronter aux pires êtres de l’humanité, comme des démons ayant prit possession et autres saletés infernales de l’enfer.
La mort lui a aussi offert une arme capable de trancher ou d'arracher à sa volonté l'âme du corps ou le corps lui-même.
▬ HISTOIRE :Jesven put avoir une enfance ordinaire, comme la majorité des garçons de son époque. Il naquit et grandit dans les plaines froides de l’Alaska, jusqu’à sa majorité où il se logea dans la ville qui ne dort jamais, New York.
Ses parents étaient tous deux des Anglais : sa mère, une Britannique, son père, un Américain. Bien que de deux souches différentes, ils avaient fini par se trouver et fonder un amour sincère. Ils donnèrent finalement naissance à Jesven.
Ce dernier se tourna, dès qu’il sut lire et écrire, vers les Lettres, poèmes et autres lectures philosophiques. Ce qui n’était guère singulier puisque John Sparkle était un homme de Lettres, lui apprenant ainsi la passion des mots et des vers, Jesven prit plaisir à manier l’ancien langage anglais dans la forme la plus noble et poétique.
Le jeune garçon rencontra lors d’un épisode des moins heureux son premier ami, durant lequel il l’avait sauvé de la mort imminente d’une troupe de singe mal apprivoisé. Des singes parlant, des singes avec des mains et des jambes : des hommes aux corps d’enfant.
Son nom était Alister Morrade, et il avait été la pire rencontre de tous les temps ! Il était le contraste et l’exemple parfait de l’antithèse de Jesven. Bien que la situation, dont il l’avait trouvé, laissait à paraître, Alister avait l’horrible envie d’aimer les situations d'adrénaline, pour les plus dangereuses. Et cette rencontre bouscula Jesven dans ses pensées et son être.
Les années avaient passé, Jesven se situait toujours au côté du machiavélique Alister, tellement innocent dans ses mots qu’ils avaient eu raison du jeune poète. Et alors que le garçon avait basculé du mauvais côté, sa famille allait au plus mal : sa mère était atteinte d’une grave maladie, son père semblait être touché par une crise économique. Le temps emporta malheureusement les petites satisfactions de bonheur, Maria Sparkle laissa la vie quelque temps plus tard, trop tôt pour que la famille se remette de la mort. John, lui, tomba dans l’échéance qu’étaient les mauvais alcools et la dépression, et Jesven avait dû être voué à lui-même, toujours mêlé aux mauvaises fréquentations d’Alister.
Tous deux avaient maintenant la majorité, alors que Jesven tentait de prendre ses études à New York avec un certain sérieux, les mauvaises personnes que pouvait côtoyer Alister ne l’aidaient pas. À plusieurs moments, il avait eu envie d’arrêter pour suivre son ami dans des situations loufoques, ce qui arriva, de nombreuses fois. Et au cours des années, il avait du apprendre à manier des armes, à se battre, à perfectionner tout ce qu’il pouvait être utile, de plus, il avait été pris d’une envie de savoir, un savoir qui se pourrait être néfaste.
Pendant ces temps troubles, Jesven perdit complètement contact avec son père, ce qui laissa un vide profond dans le cœur du jeune homme.
Les deux jeunes hommes ne s’étaient jamais quittés, menant une barque bien trop petite pour être deux à gouverner, ce que Jesven avait du mal à comprendre, il était naïf et trop gentil et Alister bien trop imbu de lui-même pour laisser une chance à son ami de prendre le dessus. Mais pas encore, les besoins faisaient que Jesven était encore important.
Ils devinrent de gros poissons, avec à leurs actifs plusieurs affaires scrupuleuses, comme la passation d’armes, d’être humain, de drogue, ou encore dans la revente. Il y avait encore les casinos et les éliminations, qui faisaient que ce type de vie avait changé plus d’un homme dans son raisonnement. Jesven malgré toutes les fois où il aurait pu tuer un homme ou vendre une femme, ne put le faire, trop gentil, trop faible d’esprit. C’était Alister qui avait pris les reines de ce côté-là. Alors les affaires d’arme et de drogue passaient plus par Jesven, mais cela ne plaisait pas à certains, trop imbu, trop gourmand. Alister voyait devenir l'ombre du savant.
Et le jour arriva où Jesven se fit éliminer par son ami lui-même, ce n’était pas une surprise au vu de certains, mais pour la victime, cela en avait été une grande. Une balle dans le cœur, la mort était arrivée sur le coup, sans prévenir. Et dans un dernier regard sur son meurtrier, il s’était éteint.
C’est ainsi qu'il mourut, minablement, tué par ce qu’il croyait être un ami, un confident.
Mais la Mort avait d’autres projets pour lui. Ramené directement dans le royaume des morts, il conclut un contrat. Il avait été le candidat idéal pour « ce » travail. Qu'était-ce ? Son travail consistait à tuer les infâmes, ceux qui avaient passé outre le stade d’homme. Le pacte scellé, Jesven reprit le travail d’un Soul’s Scrawl, communément appelé le grimoire des âmes. Il recommença sa vie en temps que démon, menant une double vie entre l’humain d’autrefois et la créature d’aujourd’hui.
Et bien qu’il aurait pu directement tuer Alister, il le laissa vadrouiller pour le moment, se concentrant plus précisément sur les âmes qu’il devrait ramener, le contrat stipulait un possible retour à la vie après 999 âmes rendu au royaume.