| Sujet: You can't gain my trust by pointing a gun at my face- Winter&Bucky Mer 1 Juil - 18:17 | |
| Does killing count as flirting? I'm not so good at this! Winter & Bucky
Winter marchait pour une des premières fois dans la ville depuis les évènements qui avaient emmenés la mort de Pain. D’un pas lent, les cheveux en bataille, un air massacré, elle se demandait ce qui lui avait passé par la tête en voyant les gens tenter de reconstruire les ruines. Dès qu’elle posait les yeux au sol elle y voyait des silhouettes tracé d’une craie blanche, ses yeux s’irritaient sous la peine tendis qu’elle avançait difficilement dans la rue. Quoi? Vous pensiez que cela l’amusait de tuer et voir des gens mourir? Êtes-vous réellement étonné de retrouver l’italienne dans une de ses plus grandes peines? Voyons, elle a un cœur, il faut juste apprendre à le lire. Son cœur était brisé, elle avait tout perdu, même Cindy refusait de lui adresser la parole. Après, Winter lui avait fait oublier quelqu'un qui semblait lui être cher, erreur qui lui avait coûter une forte amitié. Ray avait quitté le pays ou même le continent pour ce qu’elle en savait, dès que Percy avait été transplanté dans son nouveau corps tout avait pris fin, il ne restait que des ruines. L’escouade était en miette, Percy dormait encore d’un lourd coma dans son nouveau corps et Marcia était seule. Certes elle avait les deux autres Luciani, mais ce n’était pas pareil, ce n’était pas sa véritable famille qui l’avait accepté et aimer tel qu’elle était. Seule, abandonnée, c’était dans des moments de faiblesses qu’elle ressentait enfin ce qu’elle aurait du depuis longtemps…le vide. Marchant doucement elle s’arrêtait devant un des points de rencontre de Brooklyn ou encore quelques familles étaient réunis puisqu’ils n’avaient plus rien de toute façon. Soit leur maison avait brulé, soit leur proche avaient été tué, soit ils avaient une combinaison des deux. Alors ils étaient pris en charge par le gouvernement, vivant comme des sans abris, ce qu’ils étaient désormais pour tout avouer. La jeune femme entrait doucement à l’intérieur pour se mettre en file afin d’avoir le repas communautaire. Elle profitait de cet instant pour observer autour d’elle, voir un adolescent anéantie non loin sur une table lui fit détourner les yeux, qui sait si c’était sa faute s’il était orphelin. Elle n’aimait pas ça, la peine des autres, la douleur, la perdition…C’était douloureux à voir, sa gorge devenait rapidement sèche, son regard se détournant encore dans la pièce pour rencontrer des larmes. Ce n’était pas la fin et ça c’était le pire! Maintenant tous ces gens devraient vivre avec le fardeau qu’avait imposé la petite guerre ayant eu lieu quelques semaines avant. Marcia ne savait que trop bien la douleur de survivre avec la peine, c’était ce qui l’avait rendu ainsi, ce qui pouvait la surnommé méchante. Si seulement les gens sauraient lire plus loin que les apparences, mais qui au monde prendrait le temps de lire l’italienne? « Légume ou poulet? » dit la bénévole avec un sourire aux lèvres, faisant lever les yeux de Marcia lors d’un instant. « Rien… » dit-elle d’une voix brisé avant de sortir de là a grande enjambé. Se rendant dans la ruelle, reculant dans le mur de brique, sa main vint s’apposer sur sa poitrine battante à toute vitesse. « Pourquoi maintenant? » se chuchotait-elle d’une voix entrecoupé par la peine. « J’ai survécu à tout, alors pourquoi je le ressens maintenant? » se parler à elle-même pouvait avoir l’air fou, mais c’était des pensées dites à haute voix tout simplement. Winter respirait fortement en levant le regard vers le ciel, elle était une survivante, elle ne s’apitoyait pas sur son sort. Était-ce la réalisation soudaine de son état solitaire? Qui sait pourquoi elle ressentait avec autant d’ardeur toutes ses émotions refoulés, mais une chose était certaine, elle comprenait la douleur de ces gens. « C’est bien le pire » chuchotait-elle « Je comprend ces humains… »
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