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 We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]

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MessageSujet: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyVen 11 Mar - 0:45




We do what we must because we can.

Tony Stark
Bruce Banner




New-York... Lentement, je fermai les yeux et pris une profonde inspiration. Non pas pour m'imprégner de l'air pur et sain de la ville, mais plutôt pour remettre mes idées en place, et me détendre pour faire face à ce qui m'attendait de nouveau. Je n'étais pas revenu pour réintégrer l'équipe des Avengers. Je me considérais seulement de passage.
Après Ultron, après la bataille, après les morts, je m'étais enfuis, loin, à la frontière entre le Maine et le Canada, décidé à oublier tout ça. Oublier ce que j'avais pu faire. Les vies que j'avais détruite. Que l'Autre avait détruite... L'Autre que je n'avais pas pu contrôler. Ce fléau qui ne cesserait jamais... Puis Tony Stark, égal à lui-même, avait repris contact le plus naturellement du monde en m'envoyant une carte postale. Je lui avais rendu la courtoisie. Et à présent, j'étais là, face à la tour. Las, je passai une main sur mon visage et m'avançai jusqu'aux portes d'entrée. Allait-on me reconnaître ? Sûrement. Je doutais cependant que mon badge soit encore valide. L'avais-je seulement emporté ? Non, sûrement pas. Hulk avait pris la fuite de lui-même, je m'étais retrouvé  nu à mon réveil, sur une terre étrangère.

Arrivé devant les portes, l'on me fit malgré tout entrer sans me poser de questions. Rien ne semblait avoir changé... Je n'étais pas parti longtemps, pourtant, j'avais l'impression de revenir après plusieurs années d'absence. Reclus comme je l'étais, le temps s'était étiré pour ne devenir qu'une chose sans importance. La Tour des Avengers m'avait toujours impressionné, malgré moi. Les lieux étaient grands, et il y avait souvent du monde (des employés pour la plupart). Je savais aussi, par Tony, que l'équipe s'était agrandie. Quelques nouveaux membres avaient intégré les rangs et, à mon grand désarroi, Wanda Maximoff aussi. Ma nature calme ne m'empêchait pas d'avoir la rancune tenace. La mort de tous ces civils était en partie de sa faute, après tout. En grande partie celle de Hulk, certes... Mais elle en était à l'origine.

Plutôt que de prendre l'ascenseur, je gravis les escaliers. J'essayai d'éviter les espaces trop clos, autant que possible. La tour était grande, mais un peu de marche ne faisait de mal à personne. Cela me laissait également le temps de réfléchir. Je comptais saluer toute l'équipe, mes anciens partenaires et, je l'espérais, amis. Mais tout d'abord, je souhaitais surtout revoir mon ancien collègue et ami. Lui serrer la main, lui parler du bon vieux temps. De tous, il était le seul à avoir immédiatement accepté l'Autre, et tenté de le comprendre. Il m'avait fait réfléchir sur lui, et sur moi-même, et m'avait offert l'opportunité d'une amitié et d'une collaboration unique. Je lui en étais reconnaissant.
Cependant, faire partie des Avengers à nouveau me paraissait surréaliste. Je risquais de blesser des innocents, une fois encore. Je ne me sentais pas prêt à faire face à tant de nouvelles horreurs. Les regards choqués tournés dans ma direction, l'horreur, la destruction...
Je m'arrêtai devant la porte du bureau de Tony et fermai les yeux une fois encore, prenant une légère inspiration. Non. J'étais ici en visite, uniquement. Puis je repartirai m'exiler, loin de tout ça. Loin des autres. Loin de la civilisation. J'avais longtemps vécu de la sorte, pourquoi ne pas continuer ? Tout le monde s'en portait mieux.

Deux coups furent frappés à la porte. Aucune réponse. Je posais ma main sur la poignée, hésitant un instant, avant de pousser la porte et d'entrée dans le laboratoire que nous partagions jadis, lui et moi. L'endroit était plutôt calme, mis à part le fond sonore d'une quelconque musique de rock dont je ne connaissais ni le titre, ni le groupe. Je déposai mon seul bagage (un sac à dos à moitié vide) contre un bureau et m'avançai dans la salle, cherchant l'homme des yeux.

« Tony ? » l'appelai-je. Mes yeux se posèrent sur quelques écrans allumés. Rien de bien nouveau. Des armures, des systèmes de sécurités, des plans en vrac. Je me souviens que nous avions travaillé dans les mêmes conditions, des jours et des nuits, sur le Hulkbuster, projet maintenant réduit en cendre.

Mon cœur rata dangereusement un battement lorsque mes yeux tombèrent sur l'homme que je cherchais. Étendu par terre, inerte. Mon corps se tendit brusquement, mais, aussitôt, j'obligeai mon pouls à ralentir et ma respiration reprit un rythme normal. Je m'agenouillai devant lui et le retournai doucement sur le dos. Je me penchai dans sa direction : il respirait encore. Je humais l'air. L'alcool emplit aussitôt mes narines et je grimaçai. Ivre à ce point ? Je lâchai un long soupir, lassé mais surtout inquiet.

« Debout, les morts ! » je lui administrais une petite claque sur la joue. Puis une autre, pour être sûr, avant de lui verser une tasse de café froid sur le visage. Je ne faisais pas dans la délicatesse, mais il n'en méritait pas.

CSS par Gaelle



Dernière édition par R. Bruce Banner le Mer 16 Mar - 18:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyVen 11 Mar - 2:20




We do what we must because we can
feat. Tony & Bruce
Contrairement à ce que la plupart des gens pensaient, et contrairement à la croyance populaire, tu savais exactement ce que tu faisais. Que tu boives tout ton saoul ou encore que tu te mettes en danger, toi, Tony Stark, tu savais ce que tu faisais. Bon, parfois tu ne réfléchissais pas, mais il ne fallait pas oublier que tu étais un génie.

Assis dans ce labo que tu avais partagé avec Bruce, qui te manquait et l'Autre aussi, tu ne faisais que tourner ton café dans ta tasse. La nuit était avancée depuis longtemps et sous ton regard, mise à part ta tasse, des papiers avec des calculs. Pas une nouvelle arme, plus jamais. Ni une armure, tu en avais marre d'en inventer toujours plus.

Survolant tes calculs, tu réalisas qu'ils n'avaient aucun sens. tu n'étais pas concentré, et n'y parvenais tout simplement pas. Dans ta poitrine, jamais ton cœur ne se calmait. En réalité, c'était tout le contraire. Il ne cessait de battre plus rapidement.

En fond, il y avait de la musique rock d'un groupe que tu adorais, mais la voix de Friday la recouvrit.

- " Monsieur, votre rythme cardiaque est en hausse de façon anormale "

- "Non, sérieusement Fri' ? Je ne le ressens surtout pas !" dis-tu de façon sarcastique à la pauvre intelligence artificiel qui remplaçait Jarvis.

Ton Jarvis avec qui tu avais tant vécu. Tes débuts, tes chutes...

Fermant les yeux, tu plongeas ton visage dans la paume de tes mains, le frottant légèrement.

Les images remontèrent comme un ras de marré. Ultron dans un corps de robot en grande partie détruit avec une démarche de Zombie, la découverte de Jarvis tué, bien qu'il est survécu d'une certaine façon. Et puis tout ce que ton fils avait fait.

Ta respiration s'accéléra, courte, rapide, brûlant tes poumons. Tu revoyais ce lopin de terre se soulevé dans les airs, un astéroïde terrestre qui détruirait tant de chose. Tant de vivants étaient morts, leur sang noyait tes mains par Ultron.

Oui, tout était de ta faute et tu ne pourrais jamais te le pardonner.

Jamais.

Par ta faute Hulk était partit entre le Main et le Canada, emmenant avec lui Bruce. Ton meilleur ami, ton pote de science, le seul qui pouvait sous-entendre te comprendre. Par chance, tu avais repris contact avec lui et il avait répondu à ta carte postal. Tu n'y avais pas cru, mais quand tu avais eu sa réponse entre tes mains, ton cœur s'était alléger. Mais il n'était plus . Tu étais seul avec les démons dans ta tête.

Te redressant d'un coup tu jetas dans le mouvement tes papiers au sol. Ils firent un bruit sourd en touchant le sol. La tasse survécue, passant sous ton radar. Les pupilles dilatés, tu te dirigeas sans attendre vers ta cachette. Depuis le départ de Bruce, tes crises de paniques s'étaient multipliées, comme tes insomnies. Tu réglais le problème en inventant des choses.

Et en te saoulant.

Avoir l'esprit embrouiller te permettait ne pas repenser à tout ce qu'il s'était passé et encore moins de tes rêves.

Attrapant la bouteille de rhum, puis de vodka, tu t'assis sur le bureau débarrassé de ces papiers et te mis à boire à même la bouteille. Tu n'accuserais pas mon ami, jamais, de ton état, mais il fallait dire que s'il avait été là, tu aurais préféré lui parler que te saouler. Déballer des conneries, des sarcasmes et autres idioties de ta part. Cela t'aurait soulagé d'en parler et il était le seul à qui tu voulais bien te confier.

Les joies de la célébrité, personne en dehors de votre cercle de copains super-héros n'est digne de confiance. Un psy pourrait tout déballer pour de l'argent ou la notoriété en se foutant de ce que cela ferait. Tu n'avais pas très envie que tous sache dans quel état tu te trouvais.

Rapidement, la première bouteille fut achevée et la seconde en grande partie entamé. Sur un écran, tu travaillais un projet. Tu avais depuis peu revu Retour vers le Futur et tu te disais qu'un skateboard volant pour les jeunes adolescents ça serait cool. Sauf qu'en te penchant vers l'écran holographique tu trouvas le moyen de perdre l'équilibre. Traversant l'hologramme, tu t'écrasas au sol comme la merde que tu étais en train de devenir. Au même moment, le téléphone sonna, mais tu l'ignoras royalement. Pepper devait appeler pour la vingtième fois seulement. Elle devait pourtant savoir que tu préférais rester ici maintenant.

Fermant les yeux, tu te dis qu'il était raciste envers le sol que de dire que seul le lit était parfait pour dormir. Le sol, l'endroit parfait ! Tu sombras dans un sommeil sans rêve, bercé par l'alcool dans tes veines.

Tu avais l'impression que cela ne faisait que quelques minutes que tu dormais. Tu n'avais pas fait de rêves, étrangement, mais néanmoins le sentiment de malaise ne te quitta pas de tout ton sommeil. Ton cœur battait rapidement, à l'opposé de ta respiration lente. Dans les brumes du sommeil tu sentis qu'on te touchait. Un léger grognement pâteux sortit de tes lèvres avant que deux tapes sur tes joues ne te fasse plisser des yeux, même s'ils étaient fermés.

Ce fut néanmoins le café froid qui te les fit ouvrir. Ton cœur avait même raté un battement, tu en étais sûr. Le froid liquide t'avait rappelé ta chute dans l'eau lorsque ta villa avait explosée. Tu revoyais les débris tomber autour de toi, puis l'eau t'engloutir. Tes pupilles dilatées se posèrent sur une silhouette familière.

- "Bruce ?"

Il était là, sa voix tu la reconnaîtrais entre mille. Le visage ruisselant de café froid, tu ne pus que sourire à pleine dent.

- "Vous m'avez manquer tous les deux ! S'était étrange de ne plus t'avoir toi dans le labo et Hulk en train de détruire des choses. La ville était ennuyante sans vous. Comment était le Maine et le Canada ? La mer était bonne ?"

Tu te redressas, mais ne trouvas le moyen que de t'étaler de nouveau au sol, les jambes pâteuse et ton équilibre partit en vacance aux Bahamas. Peut-être que ça serait une bonne idée que tu y partes aussi. Avec Bruce naturellement.

Tu t'allongeas de nouveau sur le dos, tentant de faire disparaître le tournis qui te pris.

- "Tu veux du café, ou un verre ? Je crois qu'il me reste de la vodka. Ouais, un café à la vodka ça serait super... Avec un croissant aux amandes."
by NYXBANANA


Dernière édition par Anthony E. Stark le Lun 14 Mar - 17:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyVen 11 Mar - 8:59




We do what we must because we can.

Tony Stark
Bruce Banner




Les sourcils froncés, je le regardais avec une certaine sévérité. Je n'étais peut-être pas très crédible, mais s'enivrer jusqu'à s'effondrer sur le sol pour y dormir était … Digne de Tony Stark, après tout. Je savais qu'au lieu d'affronter ses problèmes, il préférait les éviter autant que possible, les refouler, ou encore les alléguer au rang de « détail ». Il n'était pas si différent de moi : nous étions deux hommes qui passions notre temps à fuir. A nous fuir nous-même. Je passai une main dans mes cheveux et mes yeux suivirent le mouvement de son corps lorsqu'il tenta de se relever, sans succès. Un nouveau soupir franchit la commissure de mes lèvres. Je ne fis aucun geste pour l'aider. Pas tout de suite, en tout cas.
Ses paroles semblaient sincères, cependant. Réellement. Il semblait heureux de me revoir. Je l'étais aussi, quoique cet état m'inquiétait. Je me doutais que Tony ne pensait pas au suicide, il était stupide mais pas à ce point-là, seulement il agissait comme la dernière des épaves. Je comprenais qu'on puisse en venir à des extrêmes, j'avais moi-même vécu de la sorte (sauf que même la mort ne voulait pas m'accueillir, quant à l'alcool inutile d'y songer, l'Autre aurait prit un malin plaisir à prendre le contrôle).

« Non, plus de verre pour toi, Tony, je pense que tu as assez goûté à la Vodka pour savoir quel goût elle a. On va juste prendre un petit thé, tu n'as besoin que de ça. Par contre, je meurs de faim, où commandes-tu tes croissants aux amendes ? » lui demandais-je en me levant.

Je savais que Jarvis n'était plus (enfin, façon de parler d'une intelligence artificielle), remplacé par une certaine Friday, si mes souvenirs étaient exacts. J'en étais quelque peu peiné, m'étant, au fil des années ici, habitué à Jarvis qui servait si loyalement Tony, et y était attaché comme une réelle personne aurait pu l'être. Je supposai que cela reviendrait au même avec la remplaçante.
Je trouvais rapidement où faire chauffer de l'eau et farfouillai dans les placards sans trouver de thé. Stark ne devait pas aimer ça, aussi lui resservis-je un café bien noir et me contentais-je d'un verre d'eau. Je ne pouvais me permettre le moindre excitant, et sûrement pas de la caféine. Je posai sa tasse à côté de lui sur le sol, en attendant qu'il reprenne un peu mieux ses esprits et m'assit près de lui, par terre, contre l'un des bureaux.

« La mer était froide, en fait, et les paysages mornes, en autonome. New-York me manquait, je voulais dire bonjour. »

Je retins le soupir qui lui montait aux lèvres, cette fois-ci, et me contentai de passer une main las dans mes cheveux avant de boire une gorgée d'eau fraîche, pensif. Mes yeux se reposèrent sur mon ami. Peut-être avais-je eu tort de ne pas revenir plus tôt ? Hulk qui, pour une fois, prenait une décision censée, venait à me faire douter. Je savais que Tony allait être affecté par tout ce qui s'était passé, comme après les premiers attaques venues du ciel. Il s'était confié à moi, avec son sarcasme habituel, peut-être avait-il encore besoin de mon soutiens ?
Je n'étais pas psychologue, loin de là, et n'avais parfois pas la patience d'écouter toutes ses histoires (certaines étaient vraiment à dormir debout, true story), mais il était le meilleur ami qu'il m'ait été donné d'avoir. Lui aussi avec écouter la plupart de mes déblatérations, je lui devais la pareil, et, surtout, ne pas le laisser tomber encore plus bas dans le trou qu'il se creusait lui-même.

« … Et toi, quoi de neuf ? »

Oui, bon, je n'étais pas doué pour le dialogue, d'accord ? Cela faisait des mois que j'avais perdu l'habitude de parler couramment à d'autres êtres humains, qui plus est. Je tentais donc d'aborder le problème qui, bien entendu, n'était que mineur (d'un certain point de vu). Son alcoolisme cachait un poids tout autre.

« Mises à part tes bouteilles, je veux dire. Je croyais que tu préférais le Whisky... Le Vodka laisse un mal de crâne incommensurable, tu devrais le savoir pourtant. Qu'est-ce que tu cherches, Tony ? A te détruire à petit feu ? Crois-moi, l'alcool ne va pas arranger tes problèmes, tu ne fais que fuir, comme je le fais aussi. »

Qui étais-je pour lui donner ce genre de conseil, alors que je n'étais même pas capable de les appliquer à moi-même ? Après un court instant de silence, je me redressai et lui tendis une main secourable pour l'aider à se redresser convenablement.

« Ne m'oblige pas à me mettre en colère. » je lui fis un petit sourire.

CSS par Gaelle

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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyVen 11 Mar - 17:09




We do what we must because we can
feat. Tony & Bruce
Tu sentais la sévérité de son regard sur toi, tu le voyais dans ses yeux. L'avais-tu déçu ? Sans doute pas. Finir ivre mort sur le plancher quelque part s'était du toi tout craché. Néanmoins, te trouver ainsi à son retour n'avait pas dû être amusant. T'avait-il cru mort à un moment ?

Tu te souvenais de la première fois que tu l'avais vu, de la première dispute de groupe où il s'était énervé, que Tasha l'avait visé avec son arme. Tu te souvenais de ses propos qui t’avaient causés des frissons. L'image de Bruce ce mettant le canon d'une arme dans la bouche, appuyant sur la détente avant qu'Hulk ne recrache la balle... Même la mort ne voulait pas de lui, contrairement à toi qui voulait d'eux deux dans ta vie.

Néanmoins, tu te disais parfois qu'en effet, toi mort, le monde irait mieux. Toi l'ancien fabricant d'armes, toi le créateur d'Ultron... Tout ce que tu faisais finissait par causer une vague de morts importantes. Tu comprenais que certains veuillent ta mort et tu ignorais si lorsque tu les confronterais tu lutterais ou non. Peut-être un peu pour l'image. Pour ceux que tu aimais, pour ne pas qu'ils te prennent pour un lâche, qu'ils ne prennent pas cela pour un suicide.

Malgré tout, ton sourire ne faiblit pas. Au contraire, il s'agrandit. Tu n'étais pas moqueur, mais heureux de retrouver le Bruce qui était dans ton bureau, dans ton labo, sérieux. vous vous complétiez, s'était génial. Lui, calme réfléchit, toi enfantin... alcoolique et irréfléchi, impulsif même. Bruce Banner était bien la seule personne que tu écoutais réellement et qui pouvait te retenir. Toi qui aimais défier l'autorité...

Tu ne pus retenir un rire lorsqu'il dit plus de Vodka pour toi.

- "S'était du Rhum, ou du Whisky la première bouteille que j'ai bu. La Vodka est venu ensuite. S'était mes deux dernières bouteilles, faut que j'en rachète."

Tu le suivis des yeux, allongé sur le dos avec une gueule de bois monstrueuse et le tournis. Tu le voyais tanguer comme une algue. Un petit rire sortit de tes lèvres, imaginant Hulk à sa place. Là, il ressemblerait réellement à une algue. Une algue avec la rage.

- "Friday, commande des croissants aux amandes, même chose que d'habitude"

- "Bien Monsieur..."

Tu regardas ton ami, perdant légèrement ton sourire quand il te décrit l'endroit où il était. Sûr que seul, la mer n'avait pas dû être un lieu d'attraction. Quoi qu'il en fût, tu tentas de le regarder dans les yeux sans loucher.

- "Tu m'aurais envoyé une carte, je serais venu te rejoindre. La mer aurait été plus chaude et je suis sûr que Friday nous aurait trouvé un endroit aux couleurs éclatantes à l'automne !"

Une façon pour toi de lui dire qu'inconsciemment tu avais été à ses côtés même en étant à New-York ? Ou qu'importe la situation, l'endroit, tu répondrais toujours présent ? Fermant les yeux tu massas tes tempes du bout des doigts. La réponse était flou pour ta propre personne, alors y répondre ?

- "Quoi de neuf ? Oh, je me suis reconstruit une Villa. Et tu viens y vivre ! Pas de non. Elle est Hulkproof, je m'y suis assuré. Et puis je ne vois plus beaucoup Pepper. Mes insomnies et mes cauchemars nous font la vie dure... En fait, je ne sais plus où j'en suis avec elle..."

Tu soupiras à ton tour. C'était vrai. Tu l'aimais, mais plus comme avant. Trop d'événements s'étaient produits, te bouleversant, vous bouleversant. Ils t'avaient ébranlé, fait flanché. Littéralement, tu coulais sans rien pour te retenir. Comme un sous-marin coulant dans les abysses de l'Océan. Tu voulais être le seul à couler, tu ne voulais entraîner personne dans ta descente dans l'obscurité. Mais tu avais peur. Peur d'être seul, de mourir seul. Parce que tu le savais. Le jour où tu mourrais, ça sera seul. C'était mieux ainsi. Personne pour garder ta vieille carcasse vivante.

Tu rouvris les yeux en sentant un bon café noir être posé près de toi. Avec les efforts herculéens que tu pouvais faire, tu te redressas, assis, appuyé sur ton bureau avant de te saisir de la tasse pour en boire avidement une gorgée.

- "Merci des conseils Bruce, mais crois-moi, parfois la fuite est la meilleure option. Surtout contre quelque chose que tu ne peux pas combattre..."

Comme la culpabilité. Les poids à l'un de tes pieds qui te faisait couler, tes traumatismes à l'autre qui t'entraînaient encore plus rapidement. Fermant les yeux, tu savourais la chaleur que le café made Bruce te procurait, suivant la progression de la chaleur se diffusant dans tes mains puis tes poignets ainsi que dans ton estomac. Tu devrais songer à apporter une couverture dans le labo pour les moments où tu t'écroulais au sol. Au moins tu ne risquais pas d'avoir froid. Quoi qu'avec Bruce de retour, tu ne risquais plus de finir dans cet état.

Lorsque tu rouvris les yeux, il te tendait une main. Tu t'en emparais sans hésitation, après avoir reposé ta tasse au sol. Perdant pied, tu lui tombas dans les bras, le serrant dans les tiens en fermant les yeux.

- "J'adorerais dire bonjour à Hulk, mais je crois pas que le labo soit du même avis que moi Bruce. Il m'a manqué, mais on fêtera nos retrouvailles dans un bâtiment désinfecté où il pourra s'amuser tu veux bien ?"

Impulsif, imprévisible, ce geste t'allait bien. Relâchant ton ami comme si rien ne s'était produit, tu parvins à récupérer ta tasse avant de lui sourire.

- " Et puis le vert te va à merveille, tu le sais bien !"


by NYXBANANA


Dernière édition par Anthony E. Stark le Lun 14 Mar - 20:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyVen 11 Mar - 19:58




We do what we must because we can.

Tony Stark
Bruce Banner




Oui, Tony Stark demeurait Tony Stark. Malgré toutes les emmerdes que cela suggérait, il s'agissait d'une règle immuable, et j'en étais heureux. Il ne changeait pas fondamentalement, et, égoïstement, cela me rassurait. Ses paroles me surprirent toutefois bien plus que je ne le laissai transparaître en haussant les sourcils. Je me doutais que Tony serait venu me rejoindre, si je lui en avais fait la demande, il n'hésitait pas à user de son temps pour le peu d'amis qu'il avait proche de lui. Brièvement, j'y songeais. Il aurait été agréable de s'allonger sur une plage et de ne penser à rien, en compagnie de Tony. Même plaisant et relaxant. Je ne m'étais jamais senti autant en confiance qu'avec cet homme, malgré ses provocations diverses et ses épuisants enfantillages... D'un certain côté, notre dynamique me donnait le sourire. Oui. Le sourire. A moi, Bruce Banner, toujours sur le qui-vive. Il me redonnait l'envie de rire, et pas amèrement. Je portais donc une affection particulière à Tony, j'avais trouvé en lui un ami qui me poussait au-devant de mes propres capacités, m'incitait à réfléchir sur moi-même avec sa nonchalance habituelle... De tous les Avengers, il était celui qui me manquait le plus, malgré la sincère sympathie que j'avais pour tous les anciens membres de l'équipe. Steve, Clint, Natasha... Même Thor.
J'avais beaucoup pensé à Natasha, d'ailleurs, et au début de la relation que nous avions vaguement entamé. L'attirance que nous avions eu l'un envers l'autre dans un moment de détresse. Je m'étais senti quelque peu trahi par elle, lorsqu'elle m'avait poussé du haut de ce précipice. Hulk avait trouvé cela amusant, pas moi. Je ne lui en voulais pas, elle avait besoin de l'Autre, mais sans prendre en compte ce que je pouvais en penser, ou ressentir. Je détestais que l'on m'utilise de la sorte et gardai une rancœur malgré moi. Tout comme j'en gardais une à l'égard de Wanda Maximoff.

Ce qui me surprit d'avantage, cependant, ce fut sa proposition. A ces mots, j'enlevai mes lunettes pour les essuyer à un pan de ma chemise, sincèrement étonné. Je savais qu'il ne se moquait pas de moi, il m'invitait sincèrement à venir habiter dans sa nouvelle villa. Sauf que je ne pouvais pas accepter. Le pouvais-je ? Nous avions vécus par monts et par vaux durant quelques années, lorsque nous travaillions ensemble, et nous co-habitions souvent... Mais je n'étais pas revenu pour rester. Mon regard critique se perdit néanmoins sur Tony et son apparence actuelle. Ses pupilles dilatées et rouge montraient qu'il avait bu. Trop bu. Beaucoup trop bu. Ni Pepper, ni Friday, ni les autres Avengers ne pouvaient rien contre cela. Moi si. Aussi étrange que cela puisse paraître, je pouvais faire quelque chose contre son alcoolisme. Ma double nature m'avait contraint au calme et à la patience la plus aiguisée. Je n'étais pas psy, d'accord, mais un bon ami je pouvais.
Tony ne montrait jamais ses émotions, pas aux autres. Il se protégeait avec son humour et ses sarcasmes, mais il ne pouvait pas éternellement se mentir à lui-même. Ni prendre la fuite. Je savais que celle-ci avait un aspect plaisant, rassurant. Pourtant je comprenais que ce n'était pas toujours la bonne solution. Ses problèmes de couples ne devaient rien arranger. Tony était très attaché à Pepper, je le savais mieux que quiconque, ayant vu leur relation se développer au sein de l'entreprise, puis dans la vie de tous les jours. Je n'avais pas particulièrement d'affection pour cette femme, pourtant forte et caractère au cœur solide. Quelque chose me laissait pourtant de marbre. Sa manière d'exiger des choses que Tony avait du mal, par nature, à montrer et offrir, peut-être ? Mais cela n'était pas mon affaire. Je n'avais aucune leçon de romantisme à donner à quiconque !

Lorsque j'aidais Tony à se redresser, ses jambes encore faibles lui firent défaut, et il s'affala contre moi. Mes bras solides le retinrent, vacillants. Automatiquement, l'une de mes mains vint se poser sur sa tête, patiente et rassurante. Il me faisait clairement un câlin, ce qui finit d'achever ma surprise pour le reste de la journée. Tony Stark n'était pas du genre affectueux, mais il répondait toujours à ses affections – sauf si quelqu'un le stoppait. Il agissait comme un enfant et avait besoin de limites. Il n'y avait visiblement plus que pour pour les lui imposer, au vu de son état actuel. Ma poitrine se souleva doucement alors que je laissai, à nouveau, un soupir franchir mes lèvres.
Je souris à sa proposition. Je ne préférais pas laisser Hulk revenir. Ni ici, ni ailleurs. Les derniers événements m'avaient terrifié. Je ne savais plus où j'en étais, ni même si je parviendrais à surmonter les morts laissés – encore une fois – derrière moi. Hulk n'était pas maîtrisable, j'avais été fou de le penser.

Je laissai Tony reprendre un peu de ses esprits et lui adressai un très faible sourire avant de remettre mes lunettes sur mon nez, préférant changer de sujet plutôt que de m'attarder sur l'Autre.

« Une villa, hein ? … » murmurais-je pour moi-même. Mes yeux tombèrent sur les bouteilles vides. « Je... N'ai pas le choix, je suppose. » Mon regard se reporta sur mon ami, et le sourire que je lui adressai fut un peu plus franc. « Si je dis non, tu vas m'administrer un calmant pour me faire la visite ? » Je croisai les bras sur ma poitrine, faussement inquisiteur avant de me diriger vers les bouteilles qui me faisaient de l’œil et de les mettre à la poubelle. « Jarvis savait mieux faire le baby-siter, il va falloir que je programme Friday, si je comprends bien. Tu sais, Tony, la fuite est un chemin facile, je le connais bien, moi aussi... Je pense que c'est une erreur de l'emprunter. Je ne tiens pas à devoir te donner mon foie quand tu auras cinquante ans. »

Je n'aurais, de toute manière pas pu. D'une part à cause de Hulk. D'autre part parce que tout mon sang, et mes organes, étaient contaminés. Mais l'intention y était. Je croisai les bras de nouveau en le détaillant de plus près. Il avait plus mauvaise mine que jamais. Je devinais aisément que toute cette agitation avait laissé un impact important sur sa personne. Il se sentait responsable, sans doute autant que je pouvais l'être, mais, plus encore, il avait réellement cru en sa création. A la manière de Frankenstein. Je lui donnai une tape amicale sur l'épaule, pas assez forte pour le faire vaciller.

« Sur quoi travailles-tu, alors ? » je m'approchai des projets en cours. Rien de bien rutilant... Pas d'armure, ni aucun autre projet loufoque... Je m'étonnais encore plus. Allait-il donc encore pire que ce qu'il paraissait ? « … Tu devrais boire beaucoup, et t'allonger quelques heures, tu risques de t'effondrer et tu m'écoutes à peine. » ce n'était pas un reproche, une simple énonciation de faits. Je m'inquiétais beaucoup plus que je ne l'aurais dû, mais si je lui avais sincèrement manquer, c'était réciproque. Nous étions deux hommes seuls, quoique les autres en pensent. Et deux hommes seuls devaient se serrer les coudes.

« Oh et, heum... C'est... C'est d'accord pour ta proposition. Ce n'est pas comme si j'avais quelque part où dormir, de toute façon. Et si tu es sûr que ça ne dérange pas Pepper... Avec un peu de temps, elle comprendra. Elle comprend toujours. »

Tentative maladroite de le rassurer dans sa relation de couple. Mais je doutais que cela fasse réellement mouche. Peut-être me remercierait-il d'un sourire, tout en sachant que tout n'irait pas bien dans le futur... Je passai une main gênée dans mes cheveux. M'inviter chez lui coulait de source, pour lui. Mais pas pour moi. Les gens n'étaient pas généreux, à mon égard, et la spontanéité de Tony me touchait autant qu'elle me laissait dans le doute.

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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptySam 12 Mar - 3:20




We do what we must because we can
feat. Tony & Bruce
JAppuyé sur un bureau, je buvais mon café tranquillement. J'aimais le goût amer, puissant qui me réveillait, bien qu'il ne chassait pas ma gueule de bois puissante. La présence de mon partenaire de labo était rassurante. Je me sentais en sécurité, par Hulk, et plus seul grâce à Bruce. Même si je savais que l'homme calme qu'il était me ferait la vie dure en cachant mon alcool et en m'empêchant d'en racheter, je ne pouvais qu'apprécier qu'il soit revenu. 

Je savais qu'il ne voulait pas rester, d'où la proposition obligatoire de vivre avec moi. Et Pepper que j'avais oublié sur le coup, mais je savais qu'elle s'y ferait. Je n'avais pas construit ma demeure Hulkproof contre les missiles de toute façon. J'espérais le retour de l'homme à la double personnalité et je refusais qu'il reparte. Sans moi. Je me sentirais abandonné, comme un chien que l'on laisse sur le bord du chemin ou au chenil. 

J'appréciais notre dynamisme, la façon dont nous travaillions ensemble. Cela m'était nécessaire. Bruce était la seule personne avec qui j'aimais réellement travailler. Bien qu'en ce moment je ne créais ni ne travaillait réellement. Il y avait bien des petites inventions, mais rien que l'on était habitué à me voir faire. J'étais tout simplement devenu incapable de créer des choses pouvant devenir des armes. 

J'avais tellement cru en Ultron que son retournement de veste m'avait affecté plus que n'importe quel autre événement. Une invention qui aurait dû protéger le monde avait tenter de le détruire. Même Loki n'avait pas été aussi proche de réussir que ma machine, maintenant détruite, morte même. Un mort qui n'aurait jamais de pierre tombale comme les disparus que l'on espérait retrouver. 

Mais peut-être qu'avec le retour de Bruce, mon inspiration reviendrait. Ou peut-être devais-je changer de branche ? La médecine, pourquoi pas. Quoi que même dans ce domaine on voudrait peut-être utiliser mes créations pour les changer en arme. Voilà mon problème. Je ne voulais plus que mon nom, que ce que je faisais, serve à faire le mal. Oui, la meilleure chose à faire était de ne plus rien... faire. Sauf que j'avais un problème; j'avais besoin d'inventer . 

Je rigolais face à son hésitation lorsque je parlais de le faire venir à la villa. 

- "Tu n'as pas le choix en effet. Parce que si tu repars, tu devras t'attendre à ce que je te colle aux baskets. Il est hors de question que je laisse mon meilleur ami repartir vivre seul à côté d'une mer froide au paysage morne et triste !" J'haussais néanmoins un sourcil. "Les sédatifs font effets ? Mais c'est un miracle !"

Je lui offrit mon plus beau sourire pour montrer que je plaisantais. Je savais le sujet de sa personne et de l'autre sensible. Voilà la raison pourquoi j'aimais le titiller sur le sujet. Ne dit-on pas qu'il vaut mieux rire que pleurer ? Il faut dire que mon sarcasme était la preuve que je riais de ma situation, bien qu'étant amer. 

Je rigolais franchement quand il parla de Friday et de Jarvis quant à leur capacité de Baby-sitting. 

- "Jamais Friday n'égalera Jarvis...C'est comme espérer que ton second enfant soit identique au premier. Jarvis et Friday ne seront jamais identiques, jamais... Tu pourras le reprogrammé Bruce, les codes d'accès sont les mêmes, mais tu n'en feras pas un nouveau Jarvis.

Je soupirais de tristesse, un vide dans le coeur. Jarvis me manquait cruellement, bien que j'avais de la difficulté à m'attacher à Friday comme je l'avais fait avec son prédécesseur. La peur de le perdre ? La décision de ne m'attacher à plus personne ? Peut-être. Plus probablement je n'acceptais pas la perte de mon Jarvis. 

Mon regard se posa sur Bruce qui s'approcha de mes travaux, de mon skateboard volant et d'un mixeur qui m'était venu en tête après avoir revu les vieux dessins animés des Transformers. Micheal Bay et ses explosions me rappelait trop une certaine invasion que je tentais d'oublier justement. 

- "J'adorerais avoir ton foie ! On serait pote de double personnalité. Je serais de quel couleur à ton avis ? Rouge ou doré ? Faudrait pas que je perde mes couleurs tout de même !"

Je savais que de toute façon il ne pouvait pas. Ni organe, ni son sang. Pourtant l'intention était là et je ne pus que lui offrir un sourire plein de remerciement. J'ignorais si une seule personne au monde accepterait de faire cela pour moi. Je n'étais pas le plus vivable des hommes et beaucoup de mes proches devait souhaiter ma mort juste pour toucher de l'argent. 

- " Je ne travail sur rien d'intéressant. J'ai une panne sèche et rien pour refaire le plein ! Même le Whisky n'y change rien. Ivre je n'ai pas plus d'idée. Quoi que dormant, ça travail pas bien.

Je vidais le reste de ma boisson caféinée avant de reposer ma tasse sur le bureau, le regard dans le vide. Je voulais être franc avec lui. 

- "Je n'ai plus envie de créer des choses, Bruce. J'ai l'impression que tout ce que je fais se transforme en arme. Alors j'ai décidé d'inventer uniquement des choses impossibles à changer en arme.

Plus d'armure, plus rien dans le genre. Voilà jusqu'où j'avais sombré. 

- "Je sais que la fuite n'est pas idéal, Bruce, mais je n'arrive plus à affronter la culpabilité."

Je savais qu'il comprendrait. Lui culpabilisait pour les morts de Hulk, moi pour ceux d'Ultron. Nous ne pouvions qu'être dans cet état, aucun de nous ne contrôlant la chose responsable des décès prématurés et violents. J'hochais néanmoins la tête à sa proposition de m'allonger et de boire beaucoup d'eau. 

Je me redressais pour me prendre un grand verre d'eau avant de m'allonger littéralement sur un bureau désert de toute chose, cachant mes yeux d'un avant bras. J'étais épuisé, au bout du rouleau. Psychologiquement, physiquement. La présence de Bruce me permettait de le ressentir maintenant. Tout me tombait sur les épaules, soudainement, me coupant le souffle. 

Je me redressais légèrement en l'entendant accepter ma proposition, bien que je ne pu rien dire lorsqu'il parla de Pepper. 

- "Pepper acceptera, elle s'y fera. De toute façon elle sait que tu es la seule personne capable de m'empêcher de boire et juste pour ça elle t'accueillera à bras ouverts !

La vérité pure et dure. Pepper me demandait souvent des choses qui étaient hors de ma nature. Et naturellement je ne les accomplissais pas. Comment l'aurais-je pus puisque ce n'était pas moi ? Cela causait des tensions dans le couple, mais je ne changerais pas. 

- "Tu auras le choix de la chambre ! Je dors bien dans mon labo moi alors...

Je lui souris avant de me rallonger. Il avait raison, j'allais m'effondrer. 

- "Au fait, tu as un pyjamas ? On pourrait arrêter t'en acheter plusieurs en allant à la villa. Et des habits, tu en as assez ? Je payes ! Ma façon de te souhaiter bon retour..."

Mais surtout pour me rassurer, qu'il reste ici, avec moi. Qu'il ne reparte pas loin pour me laisser de nouveau couler et me noyer. 

Je dû néanmoins me redresser, une envie de vomir me prenant tout d'un coup. Avec la quantité d'alcool que j'avais ingéré voulais ressortir. Me redressant péniblement, je me dirigeais vers la salle de bain. Je savais que Bruce comprendrait pourquoi j'y allais. S'était un homme intelligent qui connaissait les effets de l'alcool. Or, mes jambes de cotons flanchèrent sous moi et mes réflexes - totalement inexistants - ne me furent d'aucune utilité lorsque ma tête percuta le coin du bureau. Une douleur sourde éclata dans mon crâne, se propagea dans tout mes membres.

Les ténèbres m'engloutirent violemment.
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Dernière édition par Anthony E. Stark le Dim 13 Mar - 3:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyDim 13 Mar - 2:10




We do what we must because we can.

Tony Stark
Bruce Banner




Je ne pouvais pas lui donner tort, quant à Jarvis. Cette intelligence artificielle était unique, et Tony l'appréciait beaucoup autrefois. Je ne comptais pas reprogrammer Friday pour qu'elle ressemble en tout point à son prédécesseur, seulement pour qu'elle surveille un peu mieux son créateur. Je ne pourrais peut-être pas garder un œil sur lui vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et je préférais avoir la conscience plus tranquille. Je hochai donc doucement la tête en guise de seul approbation tout en regardant ses nouvelles inventions avec consternation. Rien ne semblait concret, rien ne semblait abouti... Les traits de mon front se plissèrent en une barre d'inquiétude. Je souris néanmoins à sa plaisanterie. Dans l'armure qu'il avait conçue spécialement pour se dresser contre Hulk, il pouvait rivaliser. Je remontai les lunettes sur mon nez lorsque mon anxiété reprit le dessus vis à vis de la situation. Tony Stark plus d'idées... J'avais du mal à y croire. C'était presque impossible ! Voire insolite. Je le regardais en haussant un sourcil mais ne trouvais rien à y redire. Il traversa it une passe visiblement affreuse, j'aurais du revenir plus tôt. Mais je n'avais pas la force de culpabiliser pour une chose supplémentaire, je me contentais donc d'être sincèrement désolé et me promis d'être là pour la suite des événements.

Je m'assis sur le coin du bureau et croisai les bras, attentif à ce qu'il pouvait me dire. Des choses impossible à changer en arme... Je voyais, en effet, difficilement un skateboard et un mixeur être utilisés à des fins douteuses et destructrices pour le monde entier. Qu'il me parle aussi franchement, sans plaisanterie alambiquées me toucha, quelque part, et me prouva qu'il avait réellement besoin d'un soutien extérieur. Autre que ses bouteilles.

« Tu as déjà crée des choses qui n'ont pas mal tournées, tu sais. J'admire ta créativité... Mais pas pour des mixeurs, bien qu'on néglige trop souvent leur utilité quotidienne ! »

Je penchai doucement la tête sur le côté en le regardant. La culpabilité... Il était dur de passer au-dessus. Il n'était même pas possible de la surpasser totalement. Il fallait vivre avec et tenter de se racheter d'une manière ou d'une autre. Il y avait toujours une façon... Enfin sûrement ? Je n'étais pas au clair avec moi-même là-dessus. J'y avais cru, fut un temps. Mais je ne pouvais laisser Tony se laisser se détruire de la sorte. Je comprenais son dilemme sûrement mieux que quiconque, voilà pourquoi je désirais ardemment le soutenir. Autant qu'un ami pouvait parvenir à le faire, en tout cas. Je n'étais cependant pas sûr que Pepper soit ravie de m'accueillir dans leur villa. Certes je serais un allié de taille dans la campagne « anti-alcoolisme », mais cela signifiait également que Tony passerait du temps en ma compagnie. Beaucoup de temps. Au laboratoire, ou même dans la journée pour échanger sur différents sujets, comme nous en avions l'habitude autrefois. Je serais comme le colocataire indésirable et cela me mettait d'ors et déjà mal à l'aise... Cependant j'avais déjà accepté, je ne pouvais pas vraiment revenir sur ma parole en l'état actuel des choses.

« Je l'espère, Tony, mais je n'en suis pas aussi sûr... » je haussai les épaules pour lui signifier que ça n'avait pas d'importance à mes yeux. Pepper avait son propre travail, et lorsque le couple aurait besoin de se retrouver, je savais parfaitement demeurer invisible. J'avais appris à l'être, au fil des années, et cela était un atout majeur, surtout lorsque l'on possédait un double extrêmement colérique. « Ne t'en fais pas pour les habits... J'ai de l'argent, je ne suis pas une femme à entretenir ! » je lui souris. Je pouvais encore m'acheter mes propres affaires, il m'offrait déjà une chambre de son propre logement... Je me doutais cependant que, quelque soit mon refus, il m'en ferait quand même cadeau, parce qu'il s'agissait de Tony, et que Tony faisait ce qu'il voulait. « Je compte rester, tu n'as pas besoin de m'amadouer avec de beaux vêtements, promis. »

Je lui fis vaguement signe de se rallonger et tournai le dos pour le laisser se reposer tranquillement. J'avais quelques personnes à voir, cela était l'occasion. Mais, avant, je comptais vérifier qu'aucune bouteilles ne se cachaient encore quelque part dans le laboratoire. Je connaissais Tony, il était capable d'attendre que l'inquisiteur soit parti pour foncer dans le tas. Je tapais rapidement un mot de passe sur l'un des ordinateur pour me connecter au système de Friday et faire les quelques modifications auxquelles je pensais lorsqu'un bruit sourd et inquiétant se fit entendre dans mon dos. Par réflexe, je me retournai d'un bond, efforçant le rythme de mon cœur à se calmer.

« Tony, tu... » vas bien ?

Je me redressai brusquement. La chaise roulante bascula sur le sol dans ma précipitation alors que je me laissai tomber à genoux devant mon ami, inconscient.
Inspire.
J'appelai son nom d'une voix inquiète.
Expire.
Aucune réponse ne se fit entendre. Ce n'était pas bon. Du tout.
Inspire.
Ma vision se voilà de vert tandis que je tentais désespéramment de garder le contrôle en réfléchissant rationnellement. Il n'y avait rien de grave. Il avait juste besoin de soins rapides. Je devais rester Banner. Banner. Bruce.
Expire.
Je passai une main tremblante sur la commissure de ses lèvres. Il respirait encore.
Inspire.
Le bruit sourd que j'avais entendu, était-ce.... ? Je pris sa tête entre mes mains. Un peu de sang s'en écoulait, je pus le sentir.
Banner. Il a besoin de...
Un faible cri, rauque, s'échappa de mes lèvres alors que je sentais mon corps se déchirer. J'avais du mal à réfléchir, alors que Hulk, réveillé au fond de moi, tentait de prendre le dessus sur mon esprit. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ne parvenais-je pas à me calmer, à réfléchir, à...

Hulk se redressa brusquement, petit à petit, déchirant chaque membre de Banner, décuplant sa taille. Son rugissement aurait du alerter toute la tour, mais le laboratoire de Tony était enfermé entre des murs extrêmement épais, pour éviter tout désagrément aux autres habitants. Une chance, ou un malheur ?
Le monstre se retourna d'un bond prodigieux qui aurait pu se faire effondrer le sol. Ses yeux verts, haineux, cherchaient un ennemi, une cible, quelque chose à écraser, à détruire, à pulvériser. Cependant, son corps était stratégiquement placé devant Tony dans le but de le protéger d'un quelconque agresseur qu'il ne trouvait pas.

« Monsieur, les croissants et le café sont sur la table de droite. » déclara Friday, son holograme artificiel apparaissant sur un écran projeté sur un mur.

Il n'en fallut pas plus à Hulk pour se jeter en avant, les deux poings serrés, pour venir pulvériser l'appareil. Un grésillement se fit entendre, mais rien de plus. Pourquoi n'y avait-il aucune riposte ?! Hulk ne comprenait pas. Il s'agissait sûrement d'une ruse ! Une ruse mesquine. Mais il n'allait pas se laisser avoir. Ni les laisser avoir l'homme de métal qui, aujourd'hui, était dénudé de sa protection humaine. Il attrapa un pan de mur s'étant écroulé et le projeta dans la salle. Les briques balayèrent deux bureaux, dont deux ordinateurs et du matériel qui tombèrent avec fracas sur le sol.
Hulk s'attaqua ensuite à une porte, dans le fond de la salle, dans l'intention de dénicher les ennemis de leur cachette. Ensuite, il prendra le petit homme avec lui et l'amènerait loin. Si loin qu'il ne lui arriverait rien durant les jours à venir.

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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyDim 13 Mar - 2:59




We do what we must because we can
feat. Tony & Hulk/Bruce
La tête m'était douloureuse. Horriblement douloureuse. Pire que ma gueule de bois, pire que toutes les éveils de saoulerie desquels je sortais le matin. La souffrance émanait, pulsait de ma tête, descendait dans mon cou, dans mes épaules. Les ténèbres tentaient de me noyer, enveloppant tout mon être sans que je ne parvienne d'en sortir.

Mais le voulais-je ? Je n'avait plus mal au coeur, la culpabilité m'avait quitter enfin. Naturellement, je ne parvenais pas à réfléchir. L'inconscience s'était parfait. Je devrais m'assommer plus souvent sur les coins de bureaux ! Quoi que cela ne devait pas être fait trop de fois, je ne voulais pas endommager mon cerveau. Mon intelligence était la seule chose que je possédais réellement, ma plus grande arme.

Dans mon néant, une voix me parvenait, ainsi qu'une présence familière. Lentement, j'avais l'impression de sortir de cette eau noire qu'était mon inconscience. Banner, Bruce... Je reconnaissais sa voix, je voulais quitter le noir pour la lumière. Je me doutais que Hulk risquais de réagir au car de tour, qu'il considérerait qu'une menace planait sur moi. L'Autre m'avait sauvé la vie par le passé, nous étions des amis lui et moi. Il me protégerait quoi qu'il arrive.

Or, j'en étais incapable. Comme si mon cerveau refusait de repartir, comme si mes paupières étaient de plombs. Trop lourdes pour que je les rouvre. Je sentis deux mains sur mon visage, tentais de réagir, mais mon corps ne m'obéissais plus. La sensation était lointaine, une caresse fantôme, aérienne me rappelant Pepper le matin avant mes traumatismes, avant mes insomnies.

Mais la sensation disparue d'elle seul avant qu'un vacarme venant à des kilomètres ne me parviennent. Une apocalypse semblait avoir lieu dans nos labos. Oui, nos. Ceux de Bruce est de moi. J'entrouvris les yeux, un éclair vert me parvint, un déchirement de tissu aussi. La gorge sèche, je tentais d'appeler Bruce, mais les lettres moururent sur mes lèvres.

Hulk était là, comme je l'avais pressentit. Mon coeur s'enserra alors que je refermais les yeux, le bruit ambiant empirant ma migraine. Aucune commotion, néanmoins le choc était important, je le sentais. La gueule de bois que je supportais n'aidait en rien.

Le rugissement de l'autre me tira néanmoins de ma rechute, m'éveillant de nouveau. Je devais rester éveiller, Hulk serait incontrôlable, les blessés qu'il ferait serait les miens parce que j'avais fait le con.

- "Hu.... h... Hulk..."

Je tentais de l'appeler, mais ma voix n'était qu'un murmure ne pouvant prendre vie dans le foutoir que l'Autre faisait. Le vacarme disparu, au loin et je tournais la tête, mes paupières s'ouvrant enfin.

Il me fallu longtemps avant de parvenir à me redresser. J'appelais Friday et l'intelligence artificiel me répondit par ma montre où je l'avais installé par précaution. Mon armure ne mit pas de temps à venir, je la sentais épouser mon corps en se formant. Sa force ne me rendais néanmoins pas la mienne.

Mon esprit s'éclaircie, mes forces commencèrent à revenir alors que mon masque se refermait sur mon visage, l'écran s'affichant enfin. Je demandais à Friday de localiser Hulk, ce qui ne fut pas long.

Passant par le troue que mon ami verdâtre avait fait, je partis à sa recherche. Bientôt il ne me fut pas difficile de suivre sa piste en écoutant seulement le bruit qu'il faisait.

- "Hulk, mon pote ! Où es-tu ? Hulkyyyyyyy ! Viens voir Tonyy" l'appelais-je, enfantin, mais tout de même.

Dans ma poitrine mon coeur s'emballait. Les décombres me rappelaient l'attaque Chitaurie. La crise de panique remontait, violente, mais je la réfrénais. Ce n'était pas le moment de picoler, ce n'était pas le moment de paniquer tout court.

Des blessés défilaient devant mes yeux et je n'osais m'attarder, craignant de voir ce que j'avais provoqué sans le vouloir. Parce que ce que Hulk faisait, s'était moi. Je fermais une fraction de seconde les yeux, j'espérais que Bruce me pardonnerais cette centième connerie de ma part. Une connerie qui détruisait petit à petit la tour.

Je dû m'arrêter, retirer mon masque pour gerber le contenu amer de mon estomac. Décidément, l'alcool était meilleure à la rentrer qu'à la sortit ! Crachant bile et salive pour chasser le goût horrible dans ma bouche. Secouant la tête, je tentais de me reprendre. J'entendais toujours Hulk chercher l'ennemi et d'un côté je ne pus que me sentir flatté, rassuré. Personne ne cherchait jamais à me protéger à ce point. Cela était cruel, je le savais. Mais qu'y pouvais-je ? Hulk était le seul à m'avoir sauver la vie, le seul qui songeait à tout détruire pour seulement me mettre en sécurité.

Puissant dans mes forces, je l'appelais de toutes mes forces en allant le rejoindre, aussi rapidement que je le pouvais. Quoi qu'il m'en coûte, je devais protéger mon ami vert. Je savais qu'on lui tirerait dessus, qu'on tenterait de l'arrêter et que cela n'entraînerait que de la souffrance. Or, il était hors de question que je les laisses faire.

S'était de ma faute, à moi de tout régler.
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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyDim 13 Mar - 3:39




We do what we must because we can.

Tony Stark
Bruce Banner




Protéger. Détruire pour protéger. Hulk n'avait que ces mots-là en tête alors qu'il sautait par le trou qu'il avait creusé dans le mur, libérant un passage suffisamment grand pour qu'il puisse s'échapper et mettre à mal les assaillants de la Tour. Les assaillants de ses amis. De son ami. Son puissant saut le conduit sur le toit d'un immeuble qui trembla lors de sa réception tandis qu'il cherchait des yeux la Menace. Des militaires ? Des aliens ? Des demi-dieux ? Des robots géants ? Ou un simple humain malveillant ? Qui que se soit, Hulk allait les broyer sans merci. Les réduire en miettes. Aucune pitié n'était de mise pour les adversaires. D'un bond, il sauta en direction d'un autre immeuble dont il défonça un large pan de mur avant d'atterrir sur la route. Aussitôt, ce fut la panique. Mais aucune menace concrète. Rien. Et s'il n'avait rien contre qui, ou quoi, déverser cette rage abondante, Hulk allait devoir disparaître et laisser sa place à Banner. L'Autre qui co-habitait et tentait de le garder endormi des jours durant sans le laisser se dépenser. Pendant des années, une guerre sans merci s'était dressée entre les deux habitants du même corps. Finalement, Hulk avait battu en retraite. Jusqu'aux Avengers. Puis il s'était senti utile, avait commencé à reconnaître en certaines personnes des figures amicales. Il avait compris pour qui et pour quoi il pouvait se battre et rediriger sa haine.
Mais il ne trouvait pas, aujourd'hui, contre quoi se battre. Qui avait fait du mal à son allié ? Qui ? Va t'en. souffla une voix faible au fond de son esprit. Hulk secoua la tête, plus énervé que jamais, prit son élan et bondit sur le toit d'un autre immeuble sous les regards horrifiés des New-Yorkais. Certains prirent sûrement des photos, ou des films.

En somme, un retour en force à une vie que Bruce, et Hulk, avaient mutuellement tenté de quitter pour ne blesser personne. Bravo. L'air de la ville réussissait !

Hulk poussa un rugissement puissant, toujours à la recherche du, ou des, agresseurs potentiels. Plus il cherchait, moins il trouvait, plus il s'énervait. C'était un cercle vicieux, infini, qu'il semblait incapable de rompre lui-même, incapable de réfléchir posément (ça c'était le rôle de l'Autre, Banner), il sentait un danger constant, des regards, des cris. Avait-on peur de lui ? Cela avait toujours été le cas, de toute façon. Il inspirait la terreur, la frayeur. Tant mieux. Il pouvait ainsi mieux se protéger. Mieux protéger Banner, même si leur cohabitation était parfois houleuse. Et surtout mieux protéger ses alliés, à la manière d'un colossal garde du corps.

Alors qu'il s'élançait à la poursuite de ce qui s'avérait être un avion en train de décoller, au loin dans le ciel, une forme familière bondit devant son champ de vision. Hulk plissa les yeux et gronda son mécontentement. Il reconnut néanmoins, après quelques secondes, la silhouette de l'homme métal. Que faisait-il ici ?! D'une main plus brutale qu'il ne l'aurait dû, Hulk appuya sa main sur l'une de ses épaulette et le força à atterrir en grondant.

« Hulk va s'en occuper ! Iron Man reste là. »

Déclara-t-il de sa voix grave en frappant son poing dans la paume de son autre main, sourire carnassier aux lèvres, les yeux plus déterminés et haineux que jamais. Sur ces mots, il poussa brutalement le petit homme au sol pour ne pas qu'il se dresse contre ses actions. Ces humains n'étaient parfois pas rationnels quand on essayait de leur sauver la peau. D'un bond il atterrit au sol. Les bonds l'avait mené légèrement à l'écart de la ville, après y avoir semé une panique qu'il soupçonnait à peine et dont il se fichait royalement. Ce qui comptait, c'était la chasse qui avait commencé. Et les ennemis qui ne tarderaient pas à goûter de la colère qui bouillonnait en lui.
Et alors, il vit la menace. Cette fois il ne s'agissait plus d'un avion, mais de deux hélicoptères. Ils étaient encore loin. Mais Hulk était SÛR qu'il s'agissait d'eux. Des militaires et de leurs armes douloureuses qui ne cherchaient qu'à le capturer, qu'à l'anéantir, ou à l'utiliser. Sa vision se voilà d'avantage et il s'élança sans se poser plus de questions.

Hulk se trompait, malheureusement. Il ne s'agissait que de deux hommes en entraînement pour leurs vols. Rien de militaire, pour une fois. Arrête! hurla une voix au fond de son crâne. Hulk secoua la tête avec une rage redoublée. « Laisse faire Hulk. » dit-il en s'élançant.

Une petite minute. Hulk s'arrêta dans son geste quand il réalisa que, tout à l'heure, sur le toit, c'était bel et bien l'homme métal qu'il avait vu. Coupé dans son élan, le monstre cessa de se focaliser sur les deux hélicoptères qui planaient dans le ciel. Difficilement, il fit le lien. L'homme assommé dans le laboratoire, sans armure. L'homme avec armure, sur le toit devant lui. Pourquoi ?
Les pensées se bousculaient trop difficilement et ne s'enchaînaient pas assez vites à son goût. Néanmoins, sa colère se radoucissait. Car Tony n'avait rien, puisque Tony était capable de voler, pas vrai ? Le géant tourna sur lui-même pour tenter de l'apercevoir des yeux tandis que, petit à petit, la hargne s'estompait.
Mais elle demeurait tout de même. Le danger n'était pas encore écarté.

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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyDim 13 Mar - 20:09




We do what we must because we can
feat. Tony & Hulk/Bruce
Si tu n'avais pas été toi, tu aurais dit "plus jamais d'alcool". Le problème se trouvait en la personne de ton alcoolisme et de ta propre personne. Passer un jour sans verre se classait dans les missions impossibles. Sauf qu'aujourd'hui te donnait un exemple de ce que la bouteille de trop pouvait causer.

Hors de la tour des Avengers, tu cherchais Hulk. Ton regard suivait les dégâts causé par toi. Oh, certes, Hulk avait sauté, détruit, mais pour TE protéger. Le géant vert n'était pas un mauvais bougre, au contraire. Il était ton ami, tu cherchais toujours à mieux le comprendre. Le premier à faire cette démarche. Tu te refusais même à travailler quelque chose pour l'enfermer. Rendre les choses résistantes d'accord, mais enfermer ton ami ?

Ton cœur se serra. L'Autre cherchait clairement le coupable de ta situation. Ton esprit embrumé cherchait un moyen de calmer Hulk, de lui faire comprendre que tu étais responsable de ton état, le faire arrêter de tout détruire pour te protéger. Et puis l'idée te vint. Lui  montrer que tu allais bien tout simplement ! Le seul problème se trouvait à attirer son attention et qu'il fasse le lien.

Lent d'esprit, le monstre vert qui était ton ami ne faisait pas toujours les connexions rapidement, à l'inverse de son alter-égo. Hulk existait pour détruire, pas pour réfléchir, sinon bien des choses auraient été différente. Cependant, l'Autre saurait certainement te reconnaître en armure et donc arrêterait !

Tout du moins, tu l'espérais.

Tu fermas les yeux, montant dans le ciel New-Yorkais, la culpabilité écrasant encore plus tes épaules. Encore on tirerait sur Hulk, encore on lui ferait du mal alors que lui n'en avait pas fait. Tout du moins, pas intentionnellement, cela ne se trouvait pas à être son but. La seule chose qu'il voulait; l'inverse. Protéger un ami blessé.

Non, tu ne pouvais échouer à calmer Hulk, tu n'en avais pas le droit. Pour toi, il avait fait tout cela. Détruisant quelques parcelles de bâtiments, faisant des blessés. Ton idiotie, ta maladresse... N'était-ce pas une raison pour boire moins ? Tu savais être incapable de l'arrêter complètement, cette addiction, cependant la réduire ? Oui, cela était possible.

Et enfin, tu l’aperçu. Ton cœur rata un battement en le voyant faire un tel saut. Tu oubliais parfois qu'Hulk était plus résistant que le diamant, plus solide que n'importe quoi sur terre et que faire une telle chute n'était rien pour lui. Mais aussi, tu oubliais que tant qu'Hulk était-là, Banner n'était pas blessé. Théoriquement, avec la solidité de sa peau, Hulk n'était jamais blessé, ou plutôt rarement.

Tu n'avais jamais vu le géant vert blessé de toute façon et tu n'osais pas imaginer dans quelle rage il serait si cela devait être le cas. Impossible de l'arrêter sans doute et peut-être serait-ce mieux. Quelqu'un ou quelque chose capable de faire saigner Hulk... une menace trop importante pour exister.

Tu planas enfin sur le toit, face à Hulk pour lui parler, en espérant qu'il te laisse faire tout du moins. Car trop concentré sur la menace, ton ami verdâtre était bien capable de partir sans te regarder ou te prendre pour la menace sans te reconnaître. Tout dépendait de son niveau d'énervement. Tu espérais secrètement que Banner pourrait bientôt et facilement reprendre le dessus et non pas avoir droit à la troisième guerre mondiale à l'intérieur de lui pour ce fait.

- "Hulk.." Commenças-tu avant qu'une main ferme ne te face atterrir au sol, te secouant par le fait même.

Cela faisait un bon moment que tu n'avais pas revu Hulk, un sacré moment même, et tu avais légèrement oublié sa force. Son grondement te fis craindre le pire, un vol plané dans un immeuble n'était absolument pas dans tes plans et risquait d'achever de te sonner jusqu'à Noël prochain, or la voix grave d'Hulk te fis douter.

Rester ici, laisser faire Hulk ? Donc, le géant vert te reconnaissait, mais n'avait pas fait le lien que tu n'étais plus sur le sol du labo ?

Tombé assis, tu ne pus que regarder l'alter-ego de ton science bro partir d'un bond. Te laissant tomber sur le dos tu soupiras, fermant les yeux pour cesser ton tournis bien qu'il fut insistant à te donner envie de vomir. Respirant profondément, tu parvins à calmer ton cœur palpitant.

Ton cerveau encore intoxiqué et sonné réfléchissait aussi vite qu'il le pouvait. Hulk avait vu l'homme en armure sans armure blessé, donc s'il revoyait l'homme en armure sans armure et qu'il allait bien... arrêterait-il ? Sûr, tu capterais son attention ! Après, il faudrait lui parler, simplement, faire des liens faciles, permettre à Banner de revenir.

Tu n'avais pas la chanson de Natasha avec toi et tu la trouvais inutile. Une berceuse, c'est pour les enfants, Hulk n'en était pas un.

Sortant de ton armure, tu frémis sous le vent qui caressa ta peau nu, s'insinuant dans les habits que tu portais. Levant les yeux, tu cherchas le verdâtre en t'approchant du bord de l'immeuble où tu étais. Hulk était-là, comment le manquer de toute façon, et te regardait aussi.

Bougeant les bras pour bien capter son attention, tu l'appelas aussi fort que tu le pouvais, lui faisant signe de venir vert toi. Ta tête, douloureuse, te tournait toujours et tu ne te sentais pas bien. Voler dans ton état n'avait sans doute pas été une excellente idée, même une très mauvaise idée.

Arrêtant de gesticuler, tu portas une main à ton front, fermant un instant les yeux. La seconde suivante sur te sentais tomber dans le vide.

Pour raison, tu venais de chuter du toi, à moitié conscient.

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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyLun 14 Mar - 0:44




We do what we must because we can.

Tony Stark
Bruce Banner




Trouver l'homme en armure. Le trouver. Hulk n'avait plus que ça en tête, désormais. Il oublia les hélicoptères, les menaces qui planaient au dessus de sa tête, de la ville, du monde entier. Il fallait qu'il s'assure que l'homme de métal allait bien. Qu'il n'était pas blessé, qu'il pouvait encore voler dans les airs et lancer ses missiles explosifs. Le monstre commença d'abord par tourner sur lui-même, les yeux plissés, faisant fit des hurlements qui s'échappaient de toute part et de la lointaine sirène de police qui retentissait déjà quelque part. Rapide pour sa corpulence, le colosse s'élança à travers les rues de New-York. Il grimpa sur plusieurs immeubles dont des pans entiers s'écroulèrent afin de prendre de la hauteur et de chercher l'Allié avec une plus grande efficacité. On le croyait peut-être stupide, mais il lui arrivait parfois d'avoir quelques idées pratiques bien que réfléchir lui donnât souvent d'affreuses migraines (ce qui avait le dont de l'énerver d'avantage).

Alors qu'il s'accrochait au toit d'un immeuble et se hissait à son sommet, il aperçut une lointaine petite silhouette humaine faire de grands gestes à son égard. Hulk prit tout d'abord cela pour une attaque avant de reconnaître l'homme de métal qui ne portait plus son armure. Pourquoi ? L'avait-il perdu ? La lui avait-on piquée ? Avait-il des problèmes ? Les questions fusèrent fugacement dans l'esprit du géant. Elles furent aussitôt balayées lorsqu'il aperçut la silhouette tomber en chute libre de là elle était. Sans armure. L'homme de métal ne volerait pas sans sa carapace.
Cette idée, fort heureusement, frappa Hulk de plein fouet. Aussitôt, il se propulsa en avant, aidé par le regain d'adrénaline pulsant dans ses veines vertes. Le corps du Stark tombait, tombait, tombait. Trop rapidement. Mais pas assez pour que Hulk le laisse s'écraser. Comme un déjà vu, la scène se reproduisait. Le colosse bondit et son bras vint enserrer si brusquement la taille de l'autre homme qu'il entendit clairement une ou deux côtes se briser sous le choc. Les lois de la gravité échappaient tout à fait à Hulk, mais il ne s'en formalisa pas. L'homme de métal était très fragile sans ce fameux métal qui l'entourait, d'ordinaire.

Hulk se rattrapa à la façade de l'immeuble et atterrit sur le sol, Stark toujours dans ses bras. Il le serra davantage contre son torse musclée, au cas où des agresseurs surviendraient pour les prendre à revers. Il savait que la peau de l'homme pouvait être transpercée de balles, tandis que la sienne ne le pouvait. Hulk était fort, et résistant. L'homme sans armure ne l'était pas du tout.
Le flash d'un appareil photo éblouit la créature qui rugit de colère et balaya la foule de sa main pour écarter ces affreux curieux. Aussitôt, les plus courageux s'étant réuni à quelques pas s'éloignèrent en trombe, hurlant. Un nouveau rugissant franchit les lèvres de Hulk qui prit son élan et s'élança à la sortie de la ville le plus rapidement possible, motivé par un besoin de fuite. Il devait s'éloigner. De la foule. Du danger. Des autres. Ils voudraient l'arrêter, et peut-être arrêter l'homme sans armure qu'il gardait serrer contre lui pour ne pas qu'il glisse et n'échappe à sa vigilance.
C'est ainsi que Hulk prit à nouveau la fuite dans le but de mettre Stark en sécurité. Et de se mettre, lui aussi, ainsi que Banner, en sécurité. Loin de toute civilisation, comme ils n'auraient jamais du y revenir. Ca avait été une erreur, le géant, aussi irréfléchi puisse-t-il être, le savait très bien. Il n'était pas si bête.

Ses pas le menèrent en dehors de la ville, dans un coin assez reclus. C'était la campagne, près d'une petite route peu fréquentée. Hulk relâcha Tony, le plus délicatement qu'il put (autrement dit, en le laissant tomber sur le sol). Heureusement, il y avait de la paille pour amortir le choc de la descente. Hulk se pencha au-dessus de l'homme sans armure inconscient et le regarda quelques secondes en attendant qu'il ouvre les yeux. Comme rien ne se produisait, il commença à rugir, puissant, pour qu'il réagisse.

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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyLun 14 Mar - 1:53




We do what we must because we can
feat. Tony & Hulk/Bruce
La chute était interminable. Le froid du vent, sifflant à tes oreilles dû à la vitesse à laquelle tu tombais, gelait ton sang. Ta respiration, lente, se coupa quand tu entrouvris les yeux. Tu n'avais plus ton armure, tu allais littéralement t'écraser ! Fermant les yeux, tu tentas d'appeler ton armure, mais dans la chute tes gestes ne correspondaient pas à ceux que tu avais enregistré pour faire venir à toi cette dernière.

Clairement fichu, tu prias pour qu'Hulk te voit, te vienne en aide. Malgré que la scène aurait quelque chose de déjà vu, il valait mieux cela que toi finissant en crêpe avec maxi coulis de fraise sur le sol !

Ton souffle se coupa, un gémissement douloureux franchit tes lèvres lorsqu'un bras puissant enserra ta taille. Dans ta poitrine, tu sentis quelque chose se casser. Une ou deux côtes, aucun doute. Ta respiration douloureuse se joignis à ta tête, te faisant voir encore plus de points noirs que tu n'en voyais déjà. La vision flou, tu levas les yeux vers Hulk avant que le choc avec le sol ne te fasse fermer les yeux, ravalant la douleur, le son de souffrance qui voulait franchir tes lèvres.

Ta tête retomba sur le creux de l'épaule verte, tentant de respirer convenablement. Tu n'entendais rien mise à part une sorte de vrombissement, comme après une explosion. Le rugissement de ton sauveur. Tes yeux se rouvrir d'un coup, fixant la foule qui fuyait et tu en fus soulagé. Au moins les chiens de paparazzis ne profiteraient pas de Hulk, de Banner qui n'avait rien demandé.

Le Hulk partit à son habitude, bondissant. Ce geste qui aurait donné la nausée à n'importe qui t'apportas pourtant quelque chose de calmant, comme en voiture. Une berceuse donnant le mal du transport, mais qui te fit plonger dans le sommeil. Serré contre l'Autre, tu t'endormis tout simplement, t'y sachant à l'abri, faisant confiance à ton sauveur, à ton ami.

Combien de temps restas-tu ainsi, dans les bras d'un des êtres les plus dangereux de la terre et indestructible, tu l'ignorais. Tu y étais bien, malgré la douleur à ton torse dû à la cassure de tes côtes et à ta gueule de bois. Petites douleurs qui te faisaient parfois remonter des limbes de Morphée. Parfois tes yeux s'entrouvraient, mélangeaient leur vision à tes rêves flous et te faisaient voir de ces choses dans ta tête.

Néanmoins, dans ton semi-sommeil, tu compris par les moments où tu t'éveillais, qu'Hulk vous emmenait loin de la ville. Tu savais Hulk pourvu d'intelligence. Bien qu'il était sous la moyenne, l'Autre en avait tout de même. Il aimait détruire, mais il savait utiliser ses méninges par moment. Comme en cet instant. Fuir la ville, la police, les dangers. Dans ton état, tu ne pouvais pas t'occuper de lui, le résonner, ramener Bruce. Tu étais dans un sale état, ce qui empêchait sans doute Hulk de réellement se calmer.

Or, ton doux sommeil pris brusquement fin sous un rugissement qui te fit entrouvrir les yeux et te redresser d'un seul coup. Ta tête frappa quelque chose de dur, te faisant retomber sur le dos. Ton souffle se coupa dans ta poitrine et tu fronças les sourcils, plissa tes yeux fermés.

Tu les rouvris, les plongeant dans les verts d'Hulk à qui tu souris.

- "Hey, Hulk mon pote ! Tu vas bien ?"

Ne pas te préoccuper de toi, lui d'abord. Tu le regardas, t'assurant qu'il ne portait aucune trace de blessure avant de te redresser, assit. Cette fois tu fis attention à ne pas cogner ta tête sur celle du géant vert. Une fois suffisait, pas de raison d'empirer ta migraine encore une fois.

- "Moi je vais bien Hulk. Merci de m'avoir encore sauvé mon pote ! et d'avoir chasser le danger. Tu sais, il n'y avait pas de méchante personne..."

Tu pointas ta tête blessé.

- "J'ai été très maladroit et je me suis blessé moi-même tu vois ? Comme sur le toit. J'ai eu un vertige et je suis tombé. Si Hulk n'avait pas été là, je serais mort."  Tu regardas le géant vers en te mettant à genoux. " Maintenant, il n'y a plus de danger, Hulk s'en est éloigné..." Tu ouvris tes bras, serrant la tête de Hulk contre ton torse. "Hulk va écouter d'accord ? Il va entendre mon coeur. C'est la preuve que tout va bien, qu'Hulk m'a sauvé et protégé..."

Tes doigts passèrent doucement dans ses cheveux dans un geste doux, caressant aussi sa nuque. Tu ne dis plus rien, laissant tout simplement le géant vert écouter. Tu fermas les yeux, respirant profondément pour laisser ton coeur calme. Tu posas néanmoins ta tête sur la sienne.

- "Hulk m'a beaucoup manqué, comme Banner... Maintenant qu'il n'y a plus de danger, Hulk peut laisser Bruce revenir. Bruce doit être très inquiet pour moi."

Tu continuas de lui jouer dans les cheveux. Tu n'avais pas peur de lui. Sa respiration chaude dans ton cou te réchauffait même. Une odeur de poussière se dégageait de lui, ses muscles roulaient sous sa peau, sous tes doigts. Cela ne t'effrayait pas, au contraire. Tu devais être le seul à ne pas avoir peur de le serrer dans tes bras ainsi. Tu serras le géant vert un peu plus fort, le remerciant silencieusement.
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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyLun 14 Mar - 14:23




We do what we must because we can.

Tony Stark
Bruce Banner




L'homme sans armure sursauta. Lorsque leurs têtes se cognèrent, Hulk poussa un rugissement d'avertissement, fronça ses épais sourcils et se recula d'un pas en se contentant de regarder Stark de ses yeux verts et voilés. Il semblait aller bien mais comment en être vraiment sûr ? Les hommes avaient la peau si fragile, sauf lorsque celui-ci portait son armure de métal. Or ce n'était pas le cas, n'était-il pas blessé ? S'il était blessé, aurait-il besoin de l'Autre, de Banner ? Mais s'il y avait un danger imminent, n'aurait-on pas besoin de Hulk pour le défendre ? La créature secoua la tête, furieux, il commençait à avoir une sorte de migraine infâme avec toutes ces questions qui s'imposaient à lui et cela avait le dont de l'énerver d'avantage.
Pourtant, la voix de l'homme de métal réussi à focaliser une partie de son attention divergente. Une voix nonchalante, comme à son habitude. Une voix calme, posée. Une voix sincère. Intrigué, Hulk regarda Stark énoncer des propos qui firent difficilement leur chemin dans la tête du colosse qui le regardait, tantôt sans comprendre, tantôt compréhensif. Ce qu'il saisissait, surtout, était le timbre de la voix naturelle de Stark qui se redressait déjà sur les genoux. Lorsqu'il approcha sa main, par réflexe, Hulk recula sa tête, méfiant. L'homme de métal aimait souvent faire des blagues de mauvais goût, tant à lui qu'à Banner. Mais plutôt à Banner. Il n'était pas bête au point de provoquer ouvertement Hulk. Mais Hulk n'était pas dupe. Il avait sauvé l'homme sans armure, mais l'homme sans armure n'avait pas sa totale confiance pour autant. et pourtant...

Lorsque Hulk comprit que l'homme de métal ne comptait pas lui faire une mauvaise blague, Hulk resta parfaitement immobile, son attention focalisée sur les paroles. S'il n'en saisissait pas le fond, il comprenait l'essentiel : Stark allait bien. Il le laissa s'approcher de lui avec une curiosité toute animale. Les doigts dans ses cheveux le firent sursauter, tout comme le contact en règle générale. Cela l'intrigua d'avantage et sa respiration se mit à ralentir. On ne touchait jamais Hulk. On avait peur de Hulk. On le fuyait. Ou on l'attaquait. Mais l'homme de métal ne l'avait jamais craint, au contraire, il s'était toujours intéressé à lui. Voilà pourquoi Hulk l'acceptait plus facilement que tous les autres dans l'équipe. Plus que l'homme au marteau, plus que l'archer, plus que le Capitaine, et même plus que la femme qui chantait. Cette dernière pouvait l'approcher, le toucher, le calmer. Mais elle avait peur.
Il n'émanait aucune crainte de l'homme en armure – ou sans armure.

Les paroles glissèrent sur la peau épaisse de Hulk comme une caresse et le colosse garda sa tête posée contre la poitrine de Stark, dont le cœur battait avec régularité. Ce bruit fit immédiatement office de calmant, irradiant petit à petit tous les muscles de la créature dont la respiration devenait de plus en plus lente, de plus en plus contrôlée.
L'immense silhouette rétrécit peu à peu, laissant place à l'homme derrière la bête. Banner qui, lentement, reprenait possession de son propre corps à la corpulence bien plus respectable, et même vulnérable dans cette position, la tête appuyée contre le torse de son ami. Ses bras retombèrent sur ses épaules, et ses doigts s'accrochèrent compulsivement à ses habits.

*

Lentement, je fermai les yeux, écoutant le rythme de son cœur et du bien battre à un rythme régulier. Cela m'aida à me focaliser sur le monde qui m'entourait. Mes métamorphoses étaient toujours de déstabilisantes. Amer, je serrai les dents et retins le sanglot désespéré qui montait dans ma gorge. Pleurer était la dernière chose que je souhaitais faire, je n'en avais pas le droit.
A peine revenu à New-York, et c'était déjà la pagaille... J'aurais mieux fait de rester dans mon trou, et de ne jamais reparaître. Quel fou avais-je été, de croire que je pourrais n'être que de passage. Un simple passage innocent, sans aucun incident majeur. Hulk était incontrôlable, et tout était de ma faute.

Je repris lentement contenance et redressai la tête, morne, pour m'intéresser, soucieux, à l'état de Tony. Le vent frais me fit frissonner. Se retrouver nu au milieu de la campagne dans les bras de son meilleur ami... La meilleure anecdote au monde. Bravo, Banner. Bien joué. Je tentais de parler, ouvris la bouche, la refermais. Je me raclai, gêné mais, surtout, mortifié.

« … Qu'est-ce... Je... Merci. » nouveau raclement de gorge. « … Comment tu te sens ? » demandais-je finalement en un presque murmure. Je me souvenais l'avoir vu effondré sur le sol. Puis ne me revenaient plus que des flash. Un éclair vert, Hulk bondissant, des hélicoptères, et puis Tony chutant. Et nous étions maintenant ici, dans un champ, loin de la ville. Moi nu, lui blessé. Nous faisions une équipe formidable... Je grinçai des dents et baissai la tête. Tout était de ma faute. « Je suis désolé... » lâchai-je avec un violent dégoût envers ma propre personne. « Je n'aurais même pas dû revenir, c'était une erreur, comme à chaque fois. Je devrais rester loin de tout, et de tous, regarde où ça nous mène à chaque fois ? » un rire nerveux franchit mes lèvres et je secouai la tête, navré. « Tu vas pouvoir marcher ? »

Soucieux, je posai ma main sur l'arrière de sa tête avec une extrême précaution, afin de déterminer sur sa blessure était profonde ou non. Le sang ne s'en écoulait plus, mais il faudrait l'examiner avec attention, une fois rentrés... Après ça, je ferais mes bagages et je repartirais. J'étais réticent à laisser mon ami seul, dans son état psychique actuel, et je lui avais dis que je viendrais habiter chez lui, acceptant son offre. Mais, sincèrement, à quoi bon ? Je ne voulais pas lui causer de dommages physiques, et cela arriverait fatalement, un jour. Je savais Tony résistant, et capable d'endurer, protégé de ses armures. Mais sans ? Je poussai un soupir inaudible.

« Je ne voudrais pas paraître pessimiste mais, un homme blessé et un autre nu, dans un champ, je me demande qui va accepter de nous aider. Une idée d'histoire à inventer ? On peut toujours dire qu'on nous a agressé... »

Je tentais de trouver un peu de comique là où il n'y en avait pas. Que nous restait-il, après tout ?

« Ai-je... Enfin... L'Autre, a-t-il fait des victimes... ? » je me mordis la langue, espérant que tel n'était pas le cas. Aucune victime. Plus de victimes.

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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyLun 14 Mar - 16:19




We do what we must because we can
feat. Tony & Bruce
Hulk n'était pas habitué à être touché. Hulk n'avait pas l'habitude d'avoir le moindre contact ou marque d'affection. Les gens le craignaient, pas toi. Tu connaissais ses capacités, la dangerosité dont il pouvait faire preuve, mais, surtout, ce qui vous liait. Tu te doutais qu'Hulk ne te faisait pas entièrement confiance. Avec tes blagues, mais surtout son passé. Le géant vert n'était pas le genre d'être qui avait reçu beaucoup d'affection et envers qui l'on avait fait preuve de tolérance. Gagner sa confiance ne te serait pas aisé, mais tu étais patient.

Tu caressais la tête verdâtre aux cheveux noirs, sa respiration était calme, caressait ta peau. Tu étais agréablement surpris qu'Hulk se laisse faire, satisfait de sentir le corps massif se réduire, reprendre doucement celui de ton ami scientifique. Tu resserras la prise autour de son corps à force et à mesure qu'il rapetissait, évitant qu'il ne glisse entre tes bras. Ta main se posa sur l'arrière de sa tête, sur sa nuque et l'autre autour de sa taille.

Tu sentis ses mains s'agripper à toi, à tes vêtements. Tu enserras encore plus, si cela était possible, le corps contre ton torse.

- " Je suis là Bruce, je ne t'abandonne pas, jamais je ne vous ferais ça à tous les deux... "

Ta joue se posa sur le dessus de son crâne, naturellement. D'une main tu lui caressas le dos, faisant fi de sa nudité. Tu sentis sa mâchoire se crisper et ta main qui caressait son dos entoura ses épaules. Tu te demandas s'il craquerait, s'il pleurait. Si cela était le cas, alors tu serais l'épaule où il pourrait verser ses larmes.

Tu ignorais aussi la douleur à ton flanc, provenant de tes côtes brisées et sans doute d'autre fracturées. Néanmoins, tu ne dirais rien, ne te plaindrait pas. Au contraire, tu en rirais sans doute quand Banner te demanderait d'où elles venaient. Cependant tu t'attendais à la question fatidique. Les victimes. Tu souris malgré toi. Aucune, pour une fois Hulk n'avait tué personne. Quelques blessés, cela ne pouvait être évité, mais personne qui en perdrait la vie.

Cependant tu craignais qu'il parte, qu'il décide de ne pas rester avec toi. Si Bruce partait, alors tu le suivrais. Tu n'avais rien à quoi t'accrocher ici, tu ne faisais que couler alors que tu savais qu'avec Bruce tu remonterais. Déjà, tu n'avais pas bu une bouteille en te réveillant, ce qui changeait de ta routine où tu ne t'éveillais qu'en après-midi avec la gueule de bois à en réveiller les morts.

Tu sentis le corps dans tes bras frissonner. Sans vraiment réfléchir tu lui frictionnas le dos, les flancs, les épaules pour le réchauffer. Regardant autour de toi, tu cherchas quelque chose que Bruce pourrait mettre ou s'envelopper dedans. Il ne fallait pas non plus qu'il tombe malade. Contrairement à Hulk, Bruce ne résisterait pas au froid. Ton regard se reposa sur Bruce quand il parla.

- " C’est naturelle Bruce. Je n'allais pas chanter, Hulk n'aurait pas aimé. Je n'ai pas la voix de Tashou !" tu lui souris. " Comment tu te sens ? Hulk n'a pas été blessé, personne ne lui a tiré dessus cette fois." Tu l'ébouriffas gentiment. "Je vais bien. J'ai chuté d'un toit, tu me connais, j'aime bien rejouer de vieilles scènes ! Hulk m'a rattrapé, je dois avoir deux côtes brisées et au moins une fracturée, mais ça va t'inquiète. Je préfère ça qu'être mort. Je lui dois encore là vie à ce bon vieux Hulk..."

Lorsqu'il baissa la tête tu soupiras et lorsqu'il murmura un désolé tu te saisis de son menton, le forçant à te regarder. Par respect, tu le laissas finir de parler néanmoins. Une erreur ? Non.

- "Non, c'est moi qui suis désolé Bruce. Si je n'étais pas moi, un foutu alcoolique, Hulk ne serait pas remonté. Ce n'est ni ta faute, ni la sienne. Je suis responsable. Il voulait seulement me protéger. Hulk croyait qu'il y avait une menace. Il n'y a pas de victimes. Des blessés oui, mais personne de morts je te rassure. Tu n'es coupable de rien Bruce et tu as le droit de m'en vouloir pour ce qui vient de se passer, je le mérite." tu soupiras. "On a évité le pire parce que je me suis immédiatement jeté à sa poursuite pour le calmer."

Tu étais sérieux, le fixant dans les yeux. Aucune envie de plaisanterie, aucun sarcasme pour une fois. Cette fois tu avais failli être le responsable d'une catastrophe. Voler dans ton état avait été risqué, très, mais tu le referais n'importe quand. Tu le laissas poser une main à l'arrière de ta tête sans te dérober, chose que tu aurais fait avec n'importe qui d'autre.

- " T’inquiète, j'ai connu pire, je vais pouvoir marcher. Je ne vais avoir qu'une bosse." Oui, tu évitais de lui parler de tes vertiges et maux de cœur pour ne pas l'inquiéter.

Mince référence à l'Afghanistan, même si la situation était à des milles de ce que tu avais connu. Tu rigolas néanmoins quand il parla de sa nudité et du fait que tu étais blessé.

- "On jouera sur ma célébrité, qui ne me connait pas ? On prendra un téléphone et j'appellerai Friday pour qu'il nous envoie une voiture... et des vêtements pour toi bien sûr. "

Tu regardas autour de toi.

- "Il doit bien y avoir ne ferme dans les alentours. On demanda une couverture ou quelque chose en attendant, on va pas te laisser te les geler quand même." Tu lui souris. "Je crois qu'on a trouvé une façon de bien calmer Hulk tu crois pas ? Bien que je ne crois pas que Natasha soit vraiment prête à prendre Hulk dans ses bras..." tu rigolas "Je crois que je suis le seul type de cette terre qui n'a pas peur de Hulk. Tu crois que je suis bon à être enfermé ?" redevenant un peu plus sérieux tu lui demandas; "Et toi, tu peux marcher ? Hulk a fait de sacrés bonds et nous a conduits assez loin de New-York. Tu n'es pas épuisé ?"

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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyLun 14 Mar - 22:14




We do what we must because we can.

Tony Stark
Bruce Banner




Tony Stark, s'excuser …. ? Je le regardai, interloqué. Tant de sérieux semblait outrageusement décalé. Tony Stark ne s'excusait pas, jamais, même lorsqu'il avait tort. C'était contre sa nature la plus profonde. Mais il ne semblait pas dire ça à la légère, il était sincère, le pensait vraiment. Lentement, je secouai la tête pour rejeter ses excuses. Certes, c'était un idiot fini, mais ce n'était pas de sa faute. J'étais censé me contrôler, depuis le temps, contrôler l'Autre, quelles que soient mes inquiétudes. J'avais pourtant toujours sur relativiser, je ne comprenais pas pourquoi j'avais réussi aussi brutalement. Pourquoi l'Autre l'avait fait... Décidément, revenir à New-York avait été la pire de toutes les idées. Il y avait déjà assez de problèmes pour venir en ajouter d'avantage au milieu de tout ce fourbi. Cependant, que Tony m'annonce qu'il n'y avait pas de victimes me ôta un poids des épaules. Je hochai la tête, plus libre, plus serein. Bien sûr, cela n'enlevait rien au poids de la culpabilité qui rongeait mes sangs, mais je pouvais déjà respirer plus librement.
J'espérais que personne n'était gravement blessé, et que les dégâts causés par Hulk seraient rapidement réparables. Je comptais reparaître seulement pour prendre mon sac, puis je reprendrais la fuite comme je savais si bien le faire.

Nos regards se rencontrèrent. Je n'avais pas l'habitude de voire Tony aussi sérieux, cela me troubla. Je ne pus que hocher la tête, une fois de plus, et esquissai un sourire. C'était le moins que je puisse lui offrir après ce qu'il venait de faire. Sauver la ville, comme toujours... Je passai une main sur mon visage, épuisé. Les métamorphoses me laissaient toujours faible, comme vidé de toute énergie. Mais, au milieu de nulle part, je ne pouvais pas me permettre de flancher. Nous allions devoir rentrer, et ça ne passerait sûrement pas inaperçu. J'avais horreur de cette situation et lâchai un soupir inaudible. Que Tony soit avec moi me rassurai, au moins je n'étais pas tout seul. J'aimais la solitude, d'ordinaire, mais il était comme une seconde partie de moi-même, depuis que nous avions passé tant de temps ensemble.
Je le regardai me rassurer son état, dubitatif. Il avait sans doute connu pire (très certainement même), mais ce n'était pas une raison pour le laisser dépérir pour autant ! Je savais qu'il se sentait bien plus mal qu'il ne voulait me l'admettre mais ne le forçai pas à en dire d'avantage. Il pourrait s'appuyer sur moi pour marcher, si cela lui devenait trop difficile. (Cependant, je doutais qu'il mette sa fierté de côté pour le faire). Personnellement, la fierté, je repasserai... Nu comme un vers face à mon meilleur ami dans un champ... Ouais. Je repasserai.

Je ne pus empêcher un petit sourire de naître sur mes lèvres, à sa proposition. Le très célèbre Tony Stark, vacance à la campagne. Les gros titres des journaux ! Je passai une main dans mes cheveux ébouriffé. En tout cas, il n'y avait qu'avec lui que je partageais pareilles aventures. Certes, l'aventure n'avait rien d'exaltante, pour l'heure, mais elle avait le mérite d'être partagée. Comme je le disais plus tôt, partager quelque chose avec Tony avait une forme rassurante : je savais qu'il ne me jugeait pas, qu'il ne me craignait pas, et qu'il resterait à mes côtés quoiqu'il arrive. Je ne faisais pas facilement confiance aux autres, mais en lui, je pouvais avoir toute confiance et je le savais pertinemment. Je me reposais donc facilement sur lui, et étais peut-être parfois trop gentil, trop passif face à certaines de ses plaisanteries – ou de ses décisions.
Il avait pris toute la responsabilité de la création d'Ultron sur ses épaules, à la vérité, j'étais aussi responsable que lui. Nous l'avions crée à deux. Je ne m'y étais pas autant attaché que lui, mais je l'avais, moi aussi, considéré comme notre petite création personnelle. Un bébé, en quelque sorte. Qu'il ait mal tourné nous concernait tous les deux. Les morts nous concernaient tous les deux. Il n'avait pas à porter ce fardeau seul, je le partageais volontiers avec lui pour lui enlever un poids de culpabilité de ses épaules.

« Je ne suis pas sûr qu'elle soit prête à prendre l'Autre dans ses bras. Il n'y a que les fous suicidaires qui l'osent. » je levai les yeux au ciel, désignant clairement Tony par mes paroles. « Et heureusement que tu n'as pas chanté, je crois qu'il t'aurait fait taire avec son poing, et ça, ton visage ne l'aurait certainement pas apprécié, et la presse n'en aurait pas raté une miette ! » Nous connaissions tous les piètres vocalises de Tony Stark... Il n'était clairement pas chanteur d'opéra ! « Je ne sais pas, Tony, honnêtement... J'ai beaucoup réfléchi et, je ne pense pas que Hulk soit … Eh bien.. Évidemment, c'est un danger mais, je ne crois pas qu'il soit de nature vile, ou méchante. Il est comme moi, quelque part. Il a peur. »

J'avais beaucoup réfléchi à la question et en étais venu  cette conclusion. Tony m'avait aidé à y repenser, d'ailleurs, et les idées avaient fait leur chemin, depuis. J'acceptais mieux l'Autre, mais je ne cautionnais pas sa violence et les morts qu'il causait pour autant. Un instant, je fermai les yeux, réalisant que j'étais toujours enserré dans les bras de Tony à cause de la fraîcheur ambiante. Je me sentais plus vulnérable que jamais mais, encore une fois, le ridicule ne pouvait pas me tuer d'avantage, alors je restai encore là quelques minutes sans lui répondre avant de me reculer quelque peu en hochant la tête.

« Ne t'en fais pas, j'ai moi aussi connu pire. L'Autre me laisse éreinté, mais si tu peux marcher avec deux côtes brisées, je peux en faire autant. Tu veux que je t'aide ? Viens. »

Lentement, je me redressai et attrapai légèrement son bras pour l'aider à suivre le mouvement. Avec lenteur et précaution. Je ne lui demandai plus son avis, je connaissais déjà la réponse qu'il m'aurait adressé, et le forçai donc à s'appuyer sur mon en maintenant son bras autour de mes épaules. Nous commençâmes ainsi lentement à avancer à travers la campagne. Je ressentais un grand vide en moi, et mon cerveau tournait au ralentit. Je ne ressentais même pas les brindilles et les rochers heurtant mes pieds nus sur le sol. Au loin, se dressait une ferme. J'espérais seulement que personne ne nous verrait arriver, c'était un coup à ce que la police nous tombe dessus.
Le chemin fut long, et laborieux, je pouvais entendre sa respiration devenue sifflante à cause de ses blessures, et mon cœur se serra à l'idée que j'avais pu lui causer cette douleur. Certes, Hulk lui avait sauvé la vie, mais s'il n'était pas apparu, Tony ne se serait pas mis inutilement en danger... Délicatement, je l'aidai à s'asseoir sur un banc devant la ferme qui, pour l'instant, semblait déserte. Sachant que je ne pourrais, de toute façon, pas être crédible quelle que soit la façon dont j'allais présenter les choses, je fis le tour du bâtiment dans l'espoir de trouver un quelconque objet pour me couvrir, ou une personne qui pourrait me prêter des vêtements.

Je ne rencontrai personne, en revanche, j'attrapai un caleçon et un drap blanc qui pendaient sur un étendage, dans le jardin. J'enfilai le premier et me recouvris les épaule du second avant de rejoindre mon ami. Je ressemblais maintenant à un de ces héros de comics un peu ridicule et cliché, cape et caleçon. Ne manquait plus que des collants pour parfaire le déguisement. Je poussai un soupir et m'enroulai un peu plus dans ma protection provisoire avant de revenir cueillir Tony.

« Je pense qu'il n'y a personne, la voiture n'est pas dans le garage. Je ne suis pas un expert en infiltration et n'ai pas envie d'entrer de force dans une maison, en plus de tout le reste, mais je pense qu'ils doivent avoir un téléphone dans leur maison. Tu veux que j'aille jeter un coup d'oeil ? » m'enquis-je. Je souhaitai qu'il reste tranquillement assit, surtout. « Non, en fait, je vais aller sonner, reste ici, s'il te plaît, n'aggrave pas l'état de tes côtes. »

Je fis donc demi-tour et frappai vigoureusement à la porte avant de sonner, cherchant déjà une bonne excuse pour avoir revêtu ce drap et ce caleçon qui ne m'appartenaient clairement pas. Par chance, ce fut une petite fille qui ouvrit la porte. Ses grands yeux ronds me fixèrent plusieurs minutes et elle failli me claquer la porte au nez, mais je la retins de mon bras avant de sourire, calme, et de parler de ma voix la plus douce :

« Non, non, je ne te veux aucun mal... Mon ami et moi avons seulement besoin d'un téléphone. Nous... Nous sommes perdus. Est-ce que tu veux bien nous en prêter un, s'il te plaît ? » je tournai la tête vers Tony tandis que la petite fille, d'une huitaine d'années, réfléchissait.

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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyLun 14 Mar - 23:33




We do what we must because we can
feat. Tony & Bruce
Ton état était plutôt grave. Le genre où tu devrais te rendre rapidement à l'urgence et sans doute passer sur la table pour te faire ouvrir. Dans le pire des cas naturellement, bien que tu niais cette possibilité. Tu avait froid, certes, mais il faisait froid et donc cela ne venait pas d'une possible hémorragie. Ta respiration était douloureuse, mais tu ne crachais pas de sang, donc elles n'avaient rien perforées pour le moment.

Ces pensées, tu les cachais habilement à ton ami toujours dans tes bras. Tu tentais de le protéger du froid, de le soutenir, de le réchauffer. Il était clairement lessivé, comme à chaque fois qu'Hulk montrait le bout de son nez avant de repartir. Tu n'imaginais pas à quel point cela devait être difficile pour Bruce en cet instant et tu doutais qu'il puisse marcher. Peut-être vaudrait-il mieux rester ici ?

Ton regard sérieux dans le sien, tu le vis dénier ton implication, te faisant soupirer. Au moins ta réponse quant aux blessés semblait l'avoir soulagé. Il n'avait donc pas d'autre victimes sur ta conscience. Dans ces moments-là, tu étais ravis d'être impulsif et de connaître mieux que les autres Hulk. Des petites connaissances supplémentaires qui t'avaient, sans aucun doute, permis d'éviter le pire.

Vos regards croiser tu savais que l'autre scientifique devait être légèrement perdu. Se réveiller en campagne, sans vêtements, dans tes bras et surtout te voir sérieux, en plus de t'excuser. Aujourd'hui, un jour à marquer d'une pierre blanche ou d'une croix rouge sur le calendrier. Lorsqu'il se passa une main sur le visage, tu l'attirais un peu plus contre moi, frottant son corps pour le réchauffer un peu plus.

- "Ça va aller Bruce ? Tu peux te reposer sur moi si tu en as de besoin, n'hésite pas"  

La situation était plutôt grave. Toi, incapable de combattre et surtout tu n'avais pas ton armure, ensuite, Bruce ne semblait pas non plus dans cet état. Hulk l'avait laissé sans force et une nouvelle transformation le laisserait à bout. ce que tu voulais éviter au possible, donc éviter d'énerver Bruce, de le blesser ou de tomber sur une menace. Si l'on tenait compte du fait que tu attirais à toi les ennuis, vous étiez mal barré.

Tu ne pus cependant retenir le sourire qui fleurit sur tes lèvres, imaginant la Veuve Noire faire un câlin à l'Autre. Un rire clair sortit de tes lèvres avant que tu ne grimace de douleur. Oui tu ne savais pas chanter, oui tu étais un taré suicidaire par moment. Tu offris un franc sourire à Bruce.

- "Je n'aurais jamais peur de faire un câlin à Hulk pour le calmer, mais je crois que c'est plutôt les battements de mon coeur qui ont fait effet... Ils étaient réguliers, ça l'a sans doute apaisé, comme un bébé..." Tu réfléchis aussi. "Hulk n'est pas habitué qu'on lui montre de l'affection. Tout le monde l'attaque, lui fait du mal ou le fuit. Mais il n'est pas méchant, sinon il ne m'aurait pas sauvé la vie deux fois, il n'aurait pas chercher la menace quand je me suis cogner la tête. Il est gentil, cependant il est du genre à frapper. C'est la seule chose qu'il sait faire, parce que personne ne lui a montré autre chose.

Tu ne ressentais aucun malaise d'avoir ton meilleur pote dans tes bras, nu, à avoir cette conversation. Cela aurait put être pire, bien pire même. Tu regardas Bruce fermer ses yeux et posas sa tête au creux de ton épaule pour le laisser mieux reprendre des forces. Néanmoins, tu le laissas s'éloigner lorsqu'il se recula, laissant cependant tes mains sur ses épaules au cas qu'il faiblirait.

Cependant tu n'apposas aucune résistance quand il se leva, avec toi, t'arrachant néanmoins une grimace de douleur qui coupa ton souffle. Sous ta peau tu sentis les deux os brisés bouger. Le plus naturellement du monde tu y portas ta main et sous tes doigts elles bougèrent encore. Les cotes flottantes ! Génial... Tu offris pourtant un sourire rassurant à Bruce.

- "Je te le retourne, appuyons-nous mutuellement l'un sur l'autre."

Tu entouras sa taille de ton bras, incapable de le lever plus haut sans en souffrir et avoir de la difficulté avec ta respiration. Appuyé sur lui, tu suivis son rythme. Le paysage de la campagne avait quelque chose d'apaisant, de calme. La vile fourmillait toujours d'action, pas ici. Cela devait plaire à ton partenaire de mésaventure. De l'excitation en moins pour l'Autre, moins besoin d'être sur le qui-vive.

Au loin, à ta vision qui commençait à se brouiller, tu aperçus une ferme. Avec de la chance, il y aurait quelqu'un pour vous aider, pour appeler une ambulance. Tu avais de plus en plus froid. Ayant délaissé la taille de ton ami, ta main reposais sur tes côtes mouvantes, tentant de les immobiliser. Naturellement, avec votre marche cela ne marchait pas réellement. Or, tu ne risquais pas de te percer un poumon, ou quelque chose, tes cotes ne faisant que monter et descendre.

Bien que tu parvenais à bien cacher ton état, ta respiration te trompait clairement. Sifflante, elle vendait la douleur que tu cachais par un regard des plus neutres, par l'absence de blague et de sarcasme, trop focaliser à ne pas t'arrêter ou geindre.

Tu soupiras de soulagement lorsque Bruce t'aida à t'asseoir une fois à la ferme. Fermant les yeux, tu te penchas légèrement, tentant de reprendre une respiration normal. Tu entendis ton ami s'éloigner, te forçant à redresser la tête pour le regarder. Tu aurais aimer lui demander de rester, cependant la vision de sa nudité de convainquit du contraire. Bruce devait se trouver quelque chose pour se revêtir et se garder au chaud. Tu refermas les yeux, tes bras se resserrant autour de toi pour te réchauffer.

Tu ne rouvris les que lorsque tu entendis la voix de Bruce. Tu ne pus retenir un sourire à ses habits. Caleçon et couverture.

- "Jolis habits.. Du Calvin Klein ?."

Impossible de résister. Tu ne répondis cependant pas, préférant le laisser faire. Après tout, comme il l'avait dit, tes côtes il fallait y faire attention. Tu fus surprit de voir une petite fille répondre à la porte. Je lui fis un sourire grimaçant.

- "Je crois qu'il me faut une ambulance Bruce... J'ai froid..."

De plus en plus froid oui. Tu ignorais si tu avais une hémorragie et la température ne t'aidait absolument pas. Ni l'adrénaline.

- "Petite... nous avons eu un accident, il nous faut des secours, tu comprends ? J'ai besoin d'aller à l'Hôpital très vite..."

La promenade dans les bras de Hulk n'avait pas dû être sans dégâts en fait...
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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyMar 15 Mar - 0:46




We do what we must because we can.

Tony Stark
Bruce Banner




Malgré son état, Tony trouvait encore la force de plaisanter. Parfois, je l'admirais. Mais il était tout bonnement suicidaire. Je n'aurais pas du le pousser à marcher, aurais dû lui demandé d'attendre que je revienne avec des secours. Je n'étais pas le plus à plaindre dans l'état actuel des choses. Certes, je menaçai de sombrer à tout instant, mais, moi au moins, je n'avais pas la menace d'un poumon perforé qui planait au-dessus de ma tête. Tout ce qui résulterait de cette journée serait un séjour à l'hôpital. L'incroyable retour de Bruce Banner et de Hulk, on applaudit bien fort ! Songea-t-il sarcastiquement alors que la petite fille semblait hésiter à lui donner un quelconque téléphone. Lorsque ses yeux tombèrent sur l'homme blessé, ses yeux s'écarquillèrent néanmoins avec appréhension. Les paroles de mon ami m'alertèrent et un étaux glacé enserra mes entrailles. Cependant, cette fois, hors de question de paniquer : j'avais la situation sous contrôle. Tony allait s'en sortir, l'hôpital, ça le connaissait bien. Il ne mourrait pas de quelques côtes brisées, ni même du choc qu'il avait reçu à la tête. Il allait seulement rester alité plusieurs jours, à son plus grand damne, peut-être.
D'un autre côté, le sevrage serait radical, quant à son alcoolisme.

« Je sais, Tony, c'est l'hiver. » tentais-je d'assurer maladroitement. Je défis le draps qui recouvrait mes épaules et l'enroulait autour des siennes avant de me tourner vers l'enfant. « Peux-tu nous aider, si ça te rassure, tu peux toi-même appeler l'ambulance, qu'est-ce que tu en dis ? Ca ferait de toi... Une héroïne, en quelque sorte, tu connais le numéro des urgences ? »

La petite hocha la tête et rentra dans la maison. J'attendis son retour quelques instants, anxieux, guettant son retour. Elle revint finalement avec un téléphone dans une main. Je lui fis un sourire encourageant alors qu'elle appuyait sur les touches et entendis en même temps qu'elle la numérotation puis une voix à l'autre bout du fil.
Urgence, nous écoutons votre requête.
Brusquement, la petite me tendis le téléphone, ne sachant sûrement que dire, et j'attrapai le combinée. D'une oix calme et assurée, quoiqu'un peu pressée et anxieuse dans le fond, j'expliquai brièvement la situation au téléphone :

« Nous avons eu un accident, et … Une personne blessée est avec moi. Plusieurs côtes cassées, et flottantes, et un choc crânien. Nous sommes actuellement à … » Bruce tourna sur lui-même. Où étaient-ils ? Dans un coin paumé.
« Au 4, chemin Catskill à Phoenicia. » annonça une voix masculine.

Un homme venait d'apparaître. Il avait visiblement compris la situation mais fronça les sourcils quant à ma quasi-nudité. Sans doute avait-il remarqué que je portais l'un de ses caleçons, de sucroit. Mais lorsqu'il s'approcha de Tony et comprit la gravité de la situation, il ne fit aucun commentaire et demanda à sa fille d'aller chercher une couverture chaude et des vêtements pour moi. Je le remerciai d'un hochement de tête et lui rendis le téléphone lorsque je fus assuré qu'une ambulance était en chemin.

« Merci, monsieur. Navré de faire ainsi intrusion sur votre terrain... »
L'homme balaya l'air de la main, comme si cela n'était qu'une broutille.
« Ce n'est rien. Je serais par contre curieux de savoir ce qui a bien pu vous arriver ? » dit-il en haussant un sourcil. Je soupirai.
« C'est une longue histoire... »
« Je n'en doute pas une seconde. Vous semblez au bord du gouffre, et votre ami aussi. Posez vous donc ici, et habillez vous. Ne vous inquiétez pas, je vous les offre, je ne suis plus à quelques chemises prêts. »

Je le remerciai d'un hochement de tête et revêtis les vêtements que la petite venait de m'apporter avant d'attraper la couverture et de la placer, en plus du drap, sur les épaules de Tony. Je m'assis à côté de lui et tentais de lui parler pour ne pas qu'il perde pied sur la réalité avant que l'ambulance n'arrive.

« Alors, comment elle est cette fameuse villa ? Vue sur la mer, comme la dernière, ou bien tu as trouvé quelque chose de plus modeste ? J'en doute, mais demander ne coûte rien. » je lui souris. « Tu vas rester quelques jours à l'hôpital, je pense, tu veux que je prévienne Pepper une fois à l'hôpital ou tu préfères que j'attende qu'ils aient fini de te ressouder ces côtes et que tu te sois un peu reposé ? »

Ma conscience me dictait d'appeler Pepper dès que nous serions arrivés, mais je préférai malgré tout respecter les choix de mon ami en la matière. Il m'avait d'ailleurs confié que son couple subissait quelques tensions, je ne préférai pas y ajouter mon grain de œil et les laisser se débrouiller comme les adultes qu'ils étaient. (adultes... En tout cas pour Pepper.).
Par réflexe, ma main se porta à sa chevelure, affectueuse. Depuis quand étions-nous devenus si familiers ? Ah. Je l'ignorais, cela avait toujours été un peu le cas. Tony, très tactile dans sa manière d'être. J'avais simplement suivi le mouvement, de loin, peu à l'aise avec les gens en général. Avec Tony, étrangement, tout paraissait toujours plus naturel.

« Comment vous appelez-vous ? » demandais-je au fermier et à sa fille.
« Aaron Jecker. Et elle c'est Judith... »
« Merci, Mr. Jecker. »

Il balaya encore l'air de sa main et resta silencieusement avec nous jusqu'à l'arrivée de l'ambulance. Deux urgentistes s'occupèrent de placer Tony sur un brancard tandis que je serrais vigoureusement la main de Mr. Jecker. Je suivis ensuite le mouvement et montai à l'arrière du véhicule. L'un des homme prit ma tension – un peu élevée mais rien d'inquiétant –, et me proposa des médicaments que je déclinai poliment en donnant une fausse raison médicale. Je ne souhaitais pas que l'Autre se sente menacé par un corps étranger se diluant de mes intestins. Il était plus sûr que je reste éveillé et alerte.
Une fois arrivé à l'hôpital, je posai ma main sur l'épaule de Tony et y appuyai une légère pression pour qu'il ne se sente pas abandonné et laissai les urgentistes l'amener dans une salle d'opération, où ses côtes allaient être remises en place. Quant à moi, je me laissai tomber sur un banc, dans le couloir, en attendant qu'ils finissent ce qu'ils avaient à faire. Je passai une main sur mon visage, au bout du rouleau, mais refusai de fermer les yeux pour trouver le sommeil. Je croisai les bras et attendis fermement en fixant l'horloge.

Finalement, l'on vint me trouver pour m'indiquer une chambre, et on me proposa un lit pour que je puisse moi-même me ressourcer mais je déclinai l'offre et me contentai de me laisser tomber dans un fauteuil près du lit de Tony en attendant son réveil. J'attrapai un magazine et commençai à en faire la lecture jusqu'à ce que mes yeux se ferme et que mon corps ne bascule légèrement en avant. Ma tête se retrouva posé sur le matelas du lit d'hôpital, près de Tony, et je sombrais dans un sommeil sans rêves, aux ténèbres presque réconfortantes.

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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyMar 15 Mar - 3:58




We do what we must because we can
feat. Tony & Bruce
Le froid s'insinuait en toi, vicieux, cruel. Tu tremblais, frictionnais tes épaules dans le but de te réchauffer. Ton regard sur la petite fille dévia, se ferma alors que tes paupières s'abaissaient.

Ne pas dormir, ne pas dormir, ne pas dormir.

Comme un mantra, tu te répétais ces trois mots alors que la tentation se faisait de plus en plus forte. Il serait facile de s'endormir, là, maintenant. Mais ce n'était pas toi qui parlait. L'hypothermie commençait à te prendre, à t'engloutir. Vu ton état, tu n'allais absolument pas bien et tu perdais rapidement ta chaleur, tes forces.

Tu ne doutais pas que tes paroles avaient alerté le scientifique à la double personnalité. Tu n'avais pas choisi cette tournure de phrase pour rien. Tu savais que Bruce Banner comprendrait où tu voulais en venir. Inutile d'effrayer une pauvre fillette en lui disant que tu pissais peut-être le sang de l'intérieur dans une hémorragie potentiellement mortelle. Bien qu'extrême, tu pouvais très bien être dans cette position.

Tu rouvris les yeux, les posant sur ton ami alors qu'il prenait le combiné. Vous ne mentiez pas réellement. Un accident, un Hulk qui voulait te protégé et qui t'avait blessé par accident. Tu n'en tenais pas rigueur à Bruce, au contraire même. Tu souris en coin.

- "Un accident par ma faute, je suis le responsable..."

Tu prenais la faute, parce que s'était le cas.

- "La boisson." tu regardas la petite et lui souris. "Ne bois jamais ma grande, ça fini toujours mal..."

Tu regardas l'homme qui venait d'arriver et le salua d'un hochement de tête. Tu ne préférais pas parler, garder tes forces. Tu frissonnas, mais remercias ton ami lorsqu'il déposa la couverture sur tes épaules, avec le drap. Tu t'y emmitouflas, ressemblant à un gamin étant tombé dans une marre gelée.

Levant les yeux vers Bruce, tu plongeas ton regard dans le sien, tentant de le rassurer sans parler. Tu n'avais pas peur, tu savais que tu ne mourrais pas. Pas comme ça. Cependant lorsqu'il pris place à tes côtés, tu n'hésita pas à poser ta tête au creux de son épaule, fermant les yeux. Tu souris à ces questions.

- "Elle donne sur la mer. Je préfère une vue naturelle que sur une forêt de métal. Aussi, pour éviter qu'en cas d'attaque, la demeure ne tombe sur des innocents. Je me suis déjà fait explosé une villa, pourquoi pas une autre ?" tu rigolas. "J'ai un plafond de verre dans un salon, pour regarder les étoiles. Parfois, j'aime m'allongé sur le divan et regarder le ciel nocturne, tenter de me convaincre qu'il n'y aura pas une invasion dans la seconde ou les minutes à venir." Tu ouvris un instant, juste un instant les yeux pour le regarder. "Tu adoreras, je me suis refais un labo. Je m'en suis pas beaucoup servis, du coup il est presque neuf."

Tu te blottis un peu plus contre lui lorsqu'il parla de l'hôpital.

- "Je déteste les hôpitaux. Je préfère prendre du repos chez moi. Je serais facilement accessible à l'hôpital si l'on veut me descendre et ça sera dans tous les journaux. Je ne veux pas que des innocents soit en danger Bruce, juste parce que mon identité est connu et que tous mes ennemis sauront que je suis en position de faiblesse avec l'adresse..." tu soupiras. "N'appelles pas Pepper, je t'en pris. Elle va faire une crise digne de réveiller Hulk et après elle va m'engueuler comme ma mère, puis bouder, puis me faire la morale, puis me réengueuler... Tu vois ce que je veux dire ?"

Tu ne pus retenir un sourire lorsque ton ami porta une main affectueuse à ta chevelure, te permettant de te détendre d'avantage. Tu étais bien la seule personne avec qui Bruce agissait de façon si familière et cela t'emplissait de fierté. Parce que tu avais un vrai ami et que tu arrivais à être familier avec l'alter-ego d'Hulk.

Toi, tu étais si tactile. Cela faisait partie de ta personnalité, ta façon de communiquer. Comme tes gestes théâtraux, ton énergie, tes enfantillages et jamais tu ne changerais, pour personne au monde. Que l'on t'aime ou que l'on te déteste, ça serait pour qui tu étais vraiment. Tu commençais à t'endormir lorsque les urgentistes arrivèrent.

Tu ne fus pas ravis, mais te laissas faire. Tu aurais préféré rester appuyé sur Bruce, il était confortable, chaleureux malgré le froid de l'hiver. Tu t'endormis dans l'ambulance, ou peut-être perdis-tu connaissance ? Quoi qu'il en fut, les ténèbres furent froides, mesquines.

Rien de reposant. Tu courrais, courrais, fuyais quelque chose qui se cachait dans les ombres, qui te poursuivait. Tu entendais des rires et plus tu avançais, plus ta course se faisait dure, compliquée. Tes jambes s'engouffraient dans un liquide poisseux, mal odorant. Des mains frôlaient tes habits, s'agrippaient à toi et plus tu avançais, plus tu avais de la difficulté à te débattre convenablement.

Soudainement, deux mains t'agrippèrent les chevilles et t'entraînèrent dans le liquide.

Tes yeux s'ouvrirent d'un seul coup avant de se refermer sous la lumière du jour. Aucun son ne sortit de tes lèvres closes, de ta bouche pâteuse. Tu pris le temps de t'éveiller, reconnaissant une chambre d'hôpital à son odeur. Un doux poids reposait à côté de toi. Tu rouvris les yeux et ne pus que sourire en reconnaissant Bruce, endormit, la tête sur ton matelas.

Levant doucement une main, tu la posas sur sa nuque, caressant doucement sa tête, enroulant ses cheveux autour de tes doigts.

Tu étais heureux qu'il soit resté à tes côtés, veillant sur toi, sans devenir Hulk d'ailleurs. Tu souris, innocemment pour une fois. Tu ne dis rien, n'osant pas réveiller l'homme endormis. Pas par peur de réveiller Hulk, simplement parce que tu jugeais que Bruce avait le droit à son repos.

Tu refermas les yeux, continuant ta douce caresse silencieuse.
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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyMer 16 Mar - 2:53




We do what we must because we can.

Tony Stark
Bruce Banner




La nuit, les lucioles s'envolaient, scintillantes, au bord d'un lac près de la maison de ma tante, chez laquelle j'avais grandi. Chaque soir, en été, je me faufilais hors de ma chambre pour les observer.
Ce soir-là, je n'étais cependant plus un enfant, mais l'adulte que j'étais devenu. Je me sentais libéré tandis que je marchai sur le chemin. Libéré d'un poids, soulagé de quelque chose, plus que je ne l'avais jamais été auparavant. Quelque chose en moins n'oppressait plus mon esprit. J'étais moi-même. Uniquement moi-même, et seul. Seul pour la première fois depuis longtemps. Cela avait un côté rassurant... Pourtant, malgré la légèreté que cela occasionnait, je me sentais vulnérable. Vulnérable alors que je cherchais à être normal depuis des années. Pourtant, malgré cette sensation de bonheur, un nouveau poids vint enserrer mon cœur. Que faire ? Comment me protéger ? Je n'avais jamais vraiment eu à le faire. Je ne savais tenir une arme à feu, et mes poings n'étaient pas très solide. Tout au plus, je saurais rendre un crochet du droit...

Je m'assis devant le lac et posai une main sous mon menton. De lointaines silhouettes se dessinaient à la surface des flots. Effrayantes. Et j'étais seul. Soucieux, je fronçai les sourcils, tentant de déterminer la menace. Les ombres grandissaient. Grandissaient sans cesse, formant ténèbres au-dessus de l'eau, engloutissant tout sur leurs passages. Ne rependant que la nuit, une noirceur terrible. Je me redressai brusquement, le cœur battant. Que devais-je faire ?
Une main se posa sur ma tête. Je tournai les yeux. Tony. Il souriait, confiant. Je le regardai un long moment, silencieux.
Je n'étais pas seul.


Lentement, j'ouvris les yeux. L'odeur irritante de l'hôpital emplit tout d'abord mes narines et je plissai le front, soucieux, avant que les événements récents ne me reviennent en mémoire. Le bip bip régulier des machines me rassurèrent quant à l'état de santé et de tranquillité de mon ami. La main, cependant, que je sentis posée dans ma chevelure me surprit. Je ne bougeai pas. Pas tout de suite, me contentant de me ressourcer quelques minutes ainsi, sans bouger, presque apaisé. Je ressentais peu de moment de parfaite harmonie, et de paix intérieure. Cet instant en faisait parti. J'étais encore fatigué, et inquiet, pourtant je me sentais bien et cela me rassura, l'espace de quelques secondes, avant que, lentement, je ne redresse la tête pour venir rencontrer le regard de mon ami.

« Comment te sens-tu ? »

Demandais-je aussitôt avant d'attraper le dossier médical accroché au pied de son lit. Je n'en avais techniquement pas le droit, mais j'étais médecin, et tant que personne ne me voyait faire, je n'avais pas envie de me priver. Je lus les quelques notes imposées par les infirmières pendant mon repos et hochai la tête. Tout était en ordre. Je frottai légèrement mes yeux, constatant que mes lunettes avaient du rester dans le labo' de Tony, dans la tour des Avengers. J'espérais que personne ne me tiendrais rigueur de ce trou monstrueux dans le mur... Je poussai un soupir silencieux. Je n'avais plus envie de faire face à l'équipe, embarrassé, comme toujours, ils me regarderaient avec compréhension sans pourtant savoir quoi me dire. Je passai un main dans mes cheveux et tapotai le genou de mon ami, en guise de sympathie et de soutien, pu familier des contacts physiques en règle générale, et reposai le dossier.

« En tant que Tony Stark, tu devrais pouvoir négocier ta sortie très prochainement, mais... S'il te plaît, reposes-toi au moins une nuit ici. » le priai-je. Je ne voulais pas qu'il se blesse inutilement d'avantage. Et, au moins, il pourrait entamer son sevrage sans tentation externes plus facilement. D'une pierre, deux coups.  « Sinon, j'appelle Pepper sur le champ. » le menaçai-je. Je doutais, cependant, que j'aurais mis ma menace à exécution. Quoique... Je le regardai avec sérieux et réprobation. « Je resterai ici, si c'est la compagnie qui te fait défaut.... Et ça évitera aux pauvres infirmières de se faire harceler. » je levai les yeux au ciel et reposai le magazine à peine entamé sur la table de chevet.

Je lui souris malgré tout, très légèrement, et me permis de reposer ma tête sur le matelas, éreinté mais rassuré que tout se passe bien. Mon torse se souleva en une longue inspiration que je relâchai quelques secondes plus tard, les yeux rivés sur le pan du mur.

« Je pense que je ne supporterai pas l'absence de l'Autre, s'il venait à disparaître. J'ai passé des années à vouloir l'éradiquer, mais je vis avec depuis si longtemps. C'est une menace, et je me hais pour tout ce qu'Il peut faire, commettre et engendrer... Mais il me rassure, m'empêche d'avoir peur de la mort, ou de la mort de ceux qui me sont le plus proches. Je sais qu'il est là, malgré tout. » Je savais que seul Tony pouvait comprendre toutes les contradictions qui se bousculaient dans ma tête, je lui en faisais donc part. Je me redressai, cependant. « Laissons ça de côté, reposes-toi avant toute chose et vois ça comme des vacances. Ça ne sera pas la même chose, une fois que tu seras rentré chez toi, j'imagine. »

Je faisais référence à sa compagne qui allait certainement lui crier dessus – NOUS crier dessus, car j'étais responsable moi aussi. Je me levai et attrapai une carafe d'eau pour lui en servir un verre que je posai sur la petite tablette de son lit avant de m'étirer et de m'asseoir sur le rebord du matelas.

« Retour à la civilisation réussie, pas vrai ? » lançai-je avec ironie. C'était rhétorique, je n'attendais aucune réponse.

CSS par Gaelle

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MessageSujet: Re: We do what we must because we can. | Tony. [TERMINE]    We do what we must because we can. | Tony.  [TERMINE]  EmptyMer 16 Mar - 5:11




We do what we must because we can
feat. Tony & Bruce
Le bip régulier du cardiogramme raisonnait dans ta tête comme le tic tac d'une horloge, marquant des secondes imaginaires, les grains du sable du temps qui ne remonteraient jamais. Tes doigts, toujours emmêlés dans la chevelure légèrement poivre et sel de ton ami, continuaient leur jeu, leurs caresses. Un geste intime, familier, mais qui avait quelque chose de réconfortant pour toi.

Toucher Bruce te permettait de savoir que tu ne rêvais pas, qu'il était réellement là. Une présence qui chassait ta solitude, une présence rassurante sur laquelle t'appuyer. Les yeux clos, tu les rouvris néanmoins pour le regarder. Il semblait épuisé et quelques tics sur son visage te laissaient croire que ses rêves ne devaient pas êtres des plus agréable.

Tu étais en plein débat intérieur quant à savoir si tu devais le réveiller ou non lorsque le scientifique à la double personnalité ouvris les yeux, votre regard se croisant. Tu ne dis aucun mot, ne fis qu'offrir un sourire à ton ami. Tu avais bien envie de faire une plaisanterie douteuse, néanmoins ton cerveau ne semblait pas du même avis.

Loin d'être comateux, tu sortais difficilement du cirage d'après opération. Tu n'avais pas besoin d'anti-douleur, mais tu sentais clairement les endroits où se trouvaient actuellement tes côtes précédemment brisées et flottantes. Or, tu n'en fis pas mansion, cela n'était qu'un léger désagrément. Ce qui était inconfortable; le manque d'alcool. Clairement. Qu'est-ce que tu ne donnerais pas pour un verre ! Peut-être que cela t'éclaircirait les idées ? Bien que la question ne méritait pas de réponse.

Le silence aurait pu perduré, vous laissant vous contemplez dans les yeux éternellement et cela ne t'aurais absolument pas dérangé. Regarder Bruce dans les yeux était ton calmant. L'homme en lui-même en était l'incarnation. Au vus de sa double nature, cela se trouvait à être naturel. Son aura dépeignait sans doute sur toi aussi. Néanmoins Bruce fut celui qui brisa le silence.

- "Je vais bien Bruce, ne t'inquiète pas. Je ne sais pas dans quel état j'étais en arrivant, mais là je vais bien !"

Tu laissas ta main se reposer à tes côtés, ne quittant pas des yeux le docteur qui s'empara de ton dossier. Un doux sourire fleurit sur tes lèvres.

- "Que quelqu'un te prenne en photo. Bruce Banner qui transgresse une loi ! " Tu rigolas doucement.

Cependant, d'autres soucis que ta santé te vinrent en tête. Par exemple, les réparations. Naturellement, tu payerais pour celles de la ville et aussi pour ta tour des Avengers. Steve Rogers vivait dans le manoir, n'aillant apparemment rien dans le pantalon pour vivre dans la tour. Ça se dit super-héros et ça craint de se prendre un plafond sur la tête...

Cette image t'arracha un doux rire.

Tu ne tenais pas rigueur à Hulk du trou, de toute façon tu t'en fichais.

Tu regardas Bruce, curieux en le voyant passer une main dans ses cheveux avant de te tapoter le genoux. Tu frôlas sa main de la tienne pour lui montrer ton soutient.

- "Bruce, ne te tracasse pas pour les dégâts. Je vais payer et puis au moins le bureau aura eut le temps d'être aéré pendant notre absence. Ces fichues fenêtres ne s'ouvraient pas à cause de ce truc contre le suicide tu sais ? Jamais compris la logique puisque les gens parviennent quand même à sauter..." tu lui souris. "Et puis je les emmerdes s'ils aiment pas la nouvelle déco."

Tu soupiras cependant à sa demande. Rester une nuit ici ? Ton regard disait clairement que tu voulais foutre le camp, aller très loin de cet endroit. Et Bruce, il allait partir non ? Te laisser seul dans cette chambre, avec tes cauchemars, son manque d'alcool... mais tu soupiras de soulagement lorsque le scientifique te proposa de rester. Tu lui souris, reconnaissant. Naturellement, tu n'avais pas réagis à sa menace, que l'on te faisait trop souvent. Pepper n'était pas ta mère ! Elle n'avait aucun contrôle sur toi pour son plus grand malheur... ou l'un d'eux...

- "C'est d'accord, je reste si tu restes..."

Aussi naturellement que cela pouvait être, tu reposas de nouveau ta main sur sa tête, lui jouant dans les cheveux. Cela semblait l'apaiser, en plus de toi, et peut-être Hulk.

- "Tu sais que tu peux me rejoindre dans le lit. On n'est plus à ça prêt de toute façon..."

Tu écoutas néanmoins ton ami, ton meilleur ami. Tu comprenais parfaitement la contradiction dans ses propos, parvenais à te mettre à sa place. De toute façon, tu ne voyais pas Bruce vivre sans Hulk, ni Hulk vivre sans Bruce. Ils étaient une partie de l'autre, devenu vitale. Ils avaient une relation symbiotique où, si l'un mourrait, l'autre ne tiendrait pas très longtemps, tu en étais sûr.

- "Hulk sera toujours là, Bruce. Jamais tu ne pourras t'en débarrasser et personne ne pourra jamais le retirer d'en toi. Vous êtes comme des siamois, d'une certaine façon. Deux personnes différentes liés au même corps et impossible à séparer."

Ta main glissa sur sa nuque avant de retomber sur le lit lorsqu'il se redressa.

- "Toi aussi tu as besoin de repos Bruce. Prend un lit, prend le mien. Comme je te l'ai dit, on est plus à ça près de toute façon..."

Tu l'avais vu à poil, l'avais tenu dans tes bras dans cet état alors partager un lit...

- "Parce qu'une fois à la maison, je sens que l'orage va éclater..."

Tu souris néanmoins avant de t'exclamer;

- "Faut fêter ça avec du champagne !"

On ne te referais jamais...


THE END
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