Sujet: Tête de Poney ! FT : ALEXANDRA H. STANDFORD Mer 6 Mai - 1:07
Le silence finit par se préciser par les ronflements d’étranger. Giggles s’éveilla doucement. On aurait du que sa tête était devenu un morceau de gruyère. Il ne se souvenait de rien, ce n’était pas la première fois mais là, c’était vraiment le gros trou noir. L’alcool aurait pu se mêler à un parfum quelconque. Sa langue pâteuse se remua plusieurs fois dans la bouche. « Oh bordel de merde. » Grommela Giggles en mettant sa main sur son front. Sa vision, précédemment flou, se concrétisa petit à petit qu’il observait l’appartement. Couché au sol, une maquette bleutée se dessinait sur la pièce, ainsi qu’une dizaine de bouteille d’alcool, de toutes les sortes, pour tous les goûts. « Foutue gueule de bois… Foutue expression… »
Il passa un autre coup d’œil sur la pièce. Il était dans le salon, les murs… « Oh putain de merde… » S’annonça t-il en relevant la tête du sol. Les murs avaient été troués comme des passoires, un marteau logeait près d’un des murs. Giggles comprit qu’il n’était pas chez lui, la disposition des meubles n’étaient pas les mêmes, ainsi que la taille de la pièce et le nombre de chambre. C’est à ce moment là qu’il se releva. Un cliquetis le fit regarder sa main, des menottes en fourrure rose. « Originale. Alors je n’étais pas seul…Mais putain je n’arrive pas à me rappeler de quoique ce soit…Pourquoi j’ai une voix aussi rauque ? Je me sens lourd d’ailleurs. » Sa tête était lourde, la cause était peut-être l’alcool. Oui peut-être. Mais qu’avait-il bien pu se passer la soirée d’y hier. Il ne savait pas où il était allé, ou avec qui ! Le mercenaire finit par se décider à découvrir l’appartement défoncé, il lâcha un rire forcé quand il fit un homme longé dans une armoire, entre-ouverte, un god planté. « Quand tu vas te réveiller toi…Tu risques d’avoir sacrément mal… ». Il referma l’armoire pour se rappeler de cet évènement.
Flashback Giggles sautillait dans l’appartement. La musique aurait pu assourdir un taureau. Le logement était rempli de monde, bondé. Il semblait danser mais sautiller convenait à décrire ce qu’il faisait. Quelque chose bouger nerveusement dans sa main, bien sûr, et sans surprise devrais-je dire, c’était le god ; allez savoir comment il s’est retrouvé dans la main de Giggles. Plus loin se trouver la victime du déjanté, celui-ci tripoter une jolie nana, ce qui semblait faire râler un Giggles bourré et dans un état des plus…Critiques. Les pas vacillant du mercenaire finir par aboutir jusqu’à l’homme. Il s’est baissé, enlevant le pantalon de la future victime et à crier tout en l’enfonçant. « Technique ! Des milles et unes souffrances !! ». Le cri déchirant de l’homme fit rire Giggles, regardant soudainement une armoire, la vision floue et déglingué par la Vodka-Whisky qu’il avait prit. L’homme s’étant écrasé par la surprise et…la douleur, Giggles n’eût aucune hésitation à le rentrer de force dans l’armoire pour dire, en se tortillant pour danser. « Tu ! Hic.. Tu restes rà…Non là ! » Fin du Flashback.
« Oh j’adore regarder mes flashbacks ! » S’écria Giggles, un pot de pop-corn à la main, qu’il reposa pour explorer cet étrange endroit. « Cet homme a crié comme une fillette. » S’annonça t-il joyeusement en ouvrant une porte, celle de la cuisine semblait-il, mais bizarrement il n’y avait rien. Rien du tout, que dalle, nada. « C’est bon ! On avait comprit ! » Aucune chaise, aucune table, aucune meubles quelconque, juste… Une fenêtre ouverte sur l’extérieur. « C’est une fenêtre ! C’est normal que sa jette sur l’extérieur ! » Hum, hum. Le mercenaire se dirigea non sans détour jusqu’à la fenêtre. Eh bien sûr, la trouvaille fut pour les moins surprenants, le mobilier tant chercher était juste en bas, en mauvais état. Et la voiture qui s’était garé avait finit par se prendre le frigo. « L’ironie du sort. J’adore ! »
Flashback Giggles s’était acheminé jusqu’à la petite cuisine, pas si petite que ça, les bouteilles régnaient en maître et, espérant avoir une goûte d’un de ces somptueux alcools, il dévalisa les dernières bouteilles, vide. « Quoi !? Borteille videuh… ! BOUTEILLE VIDE !!! » Finit par dire Giggles en jetant la bouteille contre le mur. Il ouvrit soigneusement la fenêtre. Une femme sortait ses poubelles, râlant sur les personnes qui ne triaient pas bien leur déchet. Elle l’avait énervé, il défonça le frigo en question et le porta pour le faire passer stupidement par la fenêtre. Le frigo s’écrasa juste devant la femme. Fin du Flashback
« Ah ouais ! Je m’en rappelle maintenant. Oh bordel ! T’aurais du voir la tête de la femme quand elle a vu le frigo s’écrasa pile poil devant elle. Enfin jusqu’à qu’elle fasse une crise cardiaque et que les urgences viennent mais c’était marrant ! Hahaha ! » La suite était telle que Giggles avait tout jeté par la fenêtre. Ce dernier finit par se gratter la tête pour savoir la suite. Quelque chose n’allait pas, il était doux…Poilu. Il sentait une petite crinière entre ses deux oreilles…Des oreilles extrêmement pointues ! « Une vitre…Il me faut une vitre !! » Commença Giggles à crier, en panique. Il fit le tour de l’appartement et tomba dans la salle de bain, deux femmes dormaient dans la baignoire, enlacées comme de vraies amoureuses.
Flashback « Ne me fous pas un flashback maintenant ! Je ne sais même pas ce que j’ai sur ma foutu ganache de beau gosse !! » Fin du flashback (Quel connard…)
Il eût un moment de silence. Avant qu’il ne comprenne qu’il fallait impérativement qu’il se voit dans ce foutu miroir. « Dis-moi que je n’ai rien sur la ganache. » Annonça t-il en allant vers la vitre. L’hurlement réveilla l’ensemble de la maison. « OLLY SHIT !!!! OH PUTAIN DE BORDEL DE PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!!! J’ai une foutue tête de cheval… Qui parle en plus !! ». Les deux intruses se réveillèrent de leur long sommeil de belle au bois dormant. « Que ce passe t-il ? Oh… Hahahaha. Pourquoi t’as une tête de cheval ? » Rigola sottement la blonde ce qui semblait énerver Giggles, et ô combien il détestait qu’on se foute de sa gueule quand il était de mauvais humeur. Il chopa la blonde par le cou pour la jeter hors de la sale de bain « Casse-toi la blonde ! T’as pas vu ta tête de singe ! ». Elle l’injuria de plusieurs façons avant de prendre ces clics et ces clacs. La brunette continua perpétuellement à le regarder. « T’as un problème avec ma ganache. » Apeuré, elle quitta sur le champ la pièce pour rejoindre son amie. Comment c’est arrivé ? Comment tout ça est devenu comme ça !? « Cherche bordel ! Cherche ! Où dis moi comment j’ai une foutu tête de poney ! ». Un mouvement se fit sentir dans l’appartement, il sortit de la pièce pour voir sa congénère.
« HAAAAAAAA !!! OLLY ! SHIT ! »
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Sujet: Re: Tête de Poney ! FT : ALEXANDRA H. STANDFORD Jeu 28 Mai - 21:06
Tête de Poney !
Il fallait que je me lève. Il fallait aussi que je me passe la tête sous l'eau. J'avais un de ces maux de tête. Je croyais qu'elle pouvait exploser à tout moment tellement j'avais mal. Mais la seule question qui me venait à l'esprit était : où est-ce que je suis ? Oui, je n'avais aucun souvenir de la veille. Je me demandais ce qu'il s'était passé et qui m'avait ramené ici. Rien était très clair dans ma tête. Il me fallait de l'eau. Mais il fallait d'abord que j'ouvre enfin mes yeux pour savoir où est-ce que je me trouvais.
Tout en me redressant, j'ouvris mes yeux et découvris deux hommes entièrement nus allongés juste à côté de moi. Effrayée, je me regardais et découvris, pour mon plus grand bonheur, que j'étais encore habillée. Bon, la tâche de vomis qui se trouvait sur mon t-shirt et qui dégageait une sale odeur était un peu de trop, mais j'étais rassurée de savoir que je n'avais pas couché avec un, même pire, deux inconnus. Mes yeux parcoururent l'ensemble de la pièce. Je me trouvais dans une chambre qui, de toute évidence, n'était pas la mienne. Je n'étais donc pas chez moi. Mais, où est-ce que j'étais alors ? D'autant que je m'en souvienne, je déteste les soirées de ce genre.Tout en me redressant, j'ouvris mes yeux et découvris deux hommes entièrement nus allongés juste à côté de moi. Et c'est ce qui était entrain de m'arriver. J'avais oublié ce que j'avais fait la veille.
C'est à ce moment que mon début de soirée me revient en tête. J'étais à mon bar habituel. Là, un homme, qui se trouvait d'ailleurs être l'un des deux qui se trouvaient nus sur le lit, m'avait payé plusieurs verres. Ce mec m'avait complètement saoulé avant même que je n'arrive ici. Je me souvenais aussi qu'il m'avait parlé d'une super soirée qui avait lieu le soir même. Je n'avais pas pu refuser. Je ne sais pas pourquoi, mais hier, j'avais envie de m'amuser. Je me souviens aussi être arrivée devant l'immeuble. Un mec avait jeté un frigo devant une pauvre dame qui fit une crise cardiaque. Ma seule réaction fut de rire aux grands éclats. Qu'est-ce que j'avais pu être débile. Qu'est-ce qui m'avait pris de rire du malheur de cette pauvre femme ? Puis, j'avais passé les portes de l'appartement. Je n'avais pas fait attention au désordre déjà présent. J'avais commencé à danser lorsque j'avais entendu la musique. Puis, un marteau se trouva dans ma main. Dans une impulsion étrange, je commençais à détruire le mur qui se trouvait face à moi tout en riant.
« Ce n'est pas vrai ! »
Je me précipitais dans la pièce en question. Je n'avais pas troué qu'un seul mur, mais tous les murs de la pièce. J'étais une véritable idiote. J'avais saccagé l'appartement de quelqu'un que je ne connaissais pas. Et, pour tout dire, je n'en étais pas fière. Que cette soirée me serve de leçon.
« OLLY SHIT !!!! OH PUTAIN DE BORDEL DE PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!!! »
Je sursautais. Apparemment, quelqu'un venait de découvrir, tout comme moi, l'état de l'appartement. À moins que … Je blêmis. Peut-être était-ce le propriétaire qui venait de rentrer. Je n'avais qu'une seule envie, disparaître d'ici. J'avais juste envie de remonter le temps pour changer le cours des choses. J'avais envie de remonter le temps pour éviter d'aller à ce bar, là où tout a commencé. J'aurais payé très cher pour revenir au point de départ, avant que tout cela n'arrive. Mais il fallait que j'assume ce que j'avais fait. Prenant mon courage à deux mains, je me dirigeais vers là d'où venait le cri. Au passage, je croisais deux filles qui pouffaient de rire quand elles me virent.
« Elle aussi. Elle a une tête de cheval. », chuchota l'une d'entre elle.
Une tête de … Je passais mes mains sur ma tête pour découvrir deux oreilles pointues, une crinière, un museau … Et merde ! Dites-moi que c'est un cauchemar ! Dites-moi que je suis en plein cauchemar, que ce n'est pas réel ! Je courais vers la salle de bains et, au même moment un homme en sortit.
« HAAAAAAAA !!! OLLY ! SHIT ! »
Alors c'était de lui dont ces filles parlaient. Sans chercher à comprendre, je le poussais pour entrer dans la salle de bains et me mettre face au miroir.
« AAAAAAAAAAAAAAHHHHHH !!! Ce n'est pas vrai ! C'est un cauchemar ! Dites-moi que c'est un cauchemar ! »
Je me retournais vers celui qui, lui aussi, possédait une tête de cheval. Je regardais attentivement comment il était habillé. Il me semblait l'avoir déjà vu quelque part, mais où... J'avais peur, j'étais complètement terrifiée. Je me demandais comment on pourrait s'en sortir, se débarrasser de ces têtes de chevaux horribles. Mais, pourquoi nous ? Pourquoi il n'y avait que nous qui avions une tête en forme de cheval ?
« Hey ! Mais c'est vous le type qui a jeté le frigo de la cuisine par la fenêtre ! »
Bravo Alex', quelle belle conclusion. Ça ne t'aiderait sûrement pas à résoudre le problème tête de cheval.