| Sujet: Save me from the ghosts and shadows| EZIO&RUTH Sam 11 Juil - 3:24 | |
| Save me from the ghosts and shadows Ezio Luciani & Ruth Aldine
Plusieurs semaines après l’attaque à New-York, me voilà enfin plus libre. Ororo n’était plus sur mon dos et, pour fêter cet évènement (car oui, c’en était toute une célébration), moi, Santo, Dani et Alisa allions nous rendre au jardin botanique au Bronx. Heureusement pour nous, il n’y avait pas de cours cette semaine vu que les profs étaient en réunion. Nous en avons profité pour sortir plus tôt et ainsi manger un bon gros déjeuner en dehors de l’institut. Alors là, ce fut non seulement un vrai régal pour mes papilles gustatives, salivant simplement à l’odeur des différents plats préparés, mais également un régal pour les oreilles, d’entendre mes amis parler librement. Après tout, on ne s’était pas beaucoup parlé avant la catastrophe d’il y a quelques semaines. C’était l’occasion parfaite pour me faire bombarder de questions. Comme la plupart des élèves en classe, ils me demandèrent d’abord ce qui s’était produit dans la tour. Je leur expliquais donc l’attaque mentale d’une ennemie tout aussi forte que le professeur Xavier, sinon plus. Ils me questionnèrent ensuite sur l’effondrement. Malencontreusement, les évènements s’étaient suivis les uns les autres, et il ne me restait que des bribes. À les entendre s’extasier devant ma bravoure, j’en vins à comprendre les réprimandes de la doyenne. J’avais voulu jouer les héros, et je n’aurais pas dû. Oui, j’ai appris un peu plus sur les auteurs de l’attaque, mais il n’en demeurait pas moins que j’avais failli mourir, ainsi que plusieurs autres mutants. Mes amis m’appelaient ‘courageuse’, mais je ne l’étais pas vraiment. Après le resto, on parcouru les rues du Bronx. À écouter les conversations des passants, il était flagrant que cette partie de New-York n’était pas des plus sécuritaire, surtout pas pour des étudiants en mode touriste comme nous l’étions. Toutefois, en plein milieu de la journée, il y avait moins de risque. On se rendit au jardin botanique en très peu de temps. Bien sûr, je n’y voyais rien, mais grâce à Dani, qui m’avait si gentiment offert se voir à travers son esprit, je pus admirer la beauté de cet endroit. S’en était presque magique, toutes ces fleurs, ces lacs, et ces arbres. On aurait dit que toute la mauvaise énergie émanant du Bronx s’était évaporé pour qu’il ne reste que la pureté des choses. De plus, le soleil brillait haut dans le ciel, ce qui rendait le tout très … joyeux. Si seulement Cesare était là. Vu que je gardais notre relation secrète, je ne pouvais m’exprimer ainsi devant mes amis. Je gardais donc ce commentaire pour moi. Néanmoins, lorsqu’on se dirigea vers le jardin japonais, je demandais à mes amis de me laisser près des toilettes. Ils me dirent vouloir continuer à visiter, ce à quoi je répondis : « J’attendrais près de la boutique souvenir. » Dani me donna la permission de regarder, une fois de plus, à travers ses yeux afin de voir à quelle distance étaient les toilettes de la boutique souvenir, puis me laissa, en m’assurant qu’ils seraient de retour rapidement. Mon passage éclair aux toilettes me permit de faire le tour de la boutique souvenir par la suite. L’homme à la caisse, remarquant mon handicap, me proposa de m’aider. Il me demanda alors ce que je cherchais. Je lui dis, sur un ton incertain : « Un cadeau pour homme. » Il se mit à rigoler et me proposa ses ‘meilleurs vendeurs’. Je choisis les verres à shooter, car je savais que Cesare aimait boire. Ça serait toujours plus utile qu’une casquette de la place. Je me dirigeais donc vers la caisse, un sourire collé sur le visage maintenant, simplement en pensant à la réaction de mon Don Juan. Mais c’est à ce moment que je sentis comme une mauvaise énergie derrière moi. Je n’étais plus seule dans la boutique, car j’entendis au même moment le caissier souhaiter la bienvenue à quelqu’un. Qui était-ce? Je cherchais dans la tête de la personne, mais ne voyais qu’un néant noir. Dans quelle situation m’étais-je mis, maintenant?
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