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 What? I ain't no alien you know! | PV RUTH&MARCIA

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MessageSujet: What? I ain't no alien you know! | PV RUTH&MARCIA   What? I ain't no alien you know! | PV RUTH&MARCIA EmptySam 5 Mar - 0:42


What?!


Ruth&Marcia


Je me tournais les pouces depuis des heures déjà. Ces derniers jours avaient été compliqué si vous voulez vraiment mon avis. Je m’attendais à avoir quelques réactions négative face à mon retour, mais pas autant que ce que j’avais reçu. Ezio était en colère, quoi que cela ne changeait pas de ses habitudes, le contraire m’aurait vraiment étonné. Cesare était toujours aussi généreux avec son argent envers Ruth, encore une fois le contraire m’aurait foudroyé d’étonnement, ce n’est pas comme ci j’avais déjà pensée lui faire oublier l’existence même de l’aveugle pour qu’il cesse de toucher aux coffres de la maison Luciani. Elle avait de la chance la belle brune, beaucoup de chance, que je tienne assez à elle pour ne pas aller en mon sens. Si j’avais été légèrement égoïste cette histoire aurait terminé comme elle avait commencée, grâce à moi, quoi que je n’en prend aucunement les mérites quand mes yeux tombent sur le restant de l’argent. J’avais des mercenaires à payer, des locaux à louer, des armes à acheter pour mon organisation et le trou que Cesare avait fait faisait véritablement mal. S’il m’arrivait avec une bague de mariage de confection italienne, donc les plus chers sur le marché, j’allais officiellement lui faire bouffer tout crue. La rougeur s’installait sur mes joues à cette même pensée alors que je restais dans le taxi en direction du manoir de la secte de Ruth.

Comment diable avais-je pu laisser cet imbécile avec Ezio en pensant que l’héritage se porterait bien? Un soupire ce fit entendre alors que je fermais l’application bancaire de mon téléphone. J’avais reçu quelques messages du déplacement du soldat de l’hiver, rien de concret encore pour le retrouver, mais cela ne saurait attendre. À cause de Ruth et de lui mon cœur penchait entre ma fidélité envers Percy ou ce monde d’inconnu qui se pointait le bout du nez. Là où Ezio et Cesare me convainquait que notre place était dans l’ombre, le contraste était presque effrayant quand on y pensait, je savais qu’au bout du compte la seule personne me permettant de venger Adamo serait Percy. Vous pensez vraiment que les mutants de l’institut Xavier permettrait à quelqu’un comme moi de se repentir? Ah! J’aimerais bien voir ça, car ça n’arriverait jamais, tout au plus ils m’enfermeraient dans une prison sans possibilité de liberté. Ces gens ne me respecteraient jamais comme étant entière pour les crimes que j’avais commis, pour les gens que j’avais tués, pour le sang qui avait coulé le long de mon visage jusqu’à ce qu’il se dépose sur mes lèvres. Pour eux je n’étais qu’une seule chose, une meurtrière, quoi que Ruth en dise je savais très bien ce que le simple écho de mon nom de famille signifiait pour ceux qui se disaient bon. Pauvre elle, si les disciples de Xavier apprenait qu’on étaient de grandes amies il est certain qu’elle n’aurait même plus le droit de mettre un pied dehors. C’était peut-être exactement la raison qui me poussait à ne pas les rejoindre.

Sauf aujourd’hui. Aujourd’hui j’étais impulsive et après six mois d’absence je voulais faire une entrée remarquée. Dans le pire des cas Ruth serait enfermée quelques mois dans sa chambre, peut-être que cela lui ouvrirait l’esprit face aux siens qui ne valent certainement pas la peine d’endurer. Je sortais du petit taxi jaune après avoir payé le chauffeur, rangeait mon cellulaire dans ma veste de cuir et rejoignait l’immense porte qui servait d’entrée. Après c’est les Luciani qui se font traiter de matérialiste? Vous avez vu la baraque? Ruth non. Je toquais trois coup, sourire aux lèvres, replaçant ma crinière ondulé dans mon dos pour dégager mon visage et mes épaules. Je me tenais droite, fière, tentant le plus possible de montrer ma bonne volonté. Un élève vint ouvrir la porte, pas plus haut que six pommes, il devait être terriblement jeune. Il me dévisageait, timide et rougissant à ma simple vue ce qui me fit sourire de pleine dent. « Bonjour toi. » dis-je de ma voix la plus douce en me penchant vers le gamin. « Je cherche Ruth Aldine. Tu l’aurais croisé dernièrement? »

Il hochait de la tête en me faisant signe de rentrer. J’avais envie de pleurer de rire. Est-ce qu’ils avaient même des défenses contre quiconque voudrait envahir la place? Oups, vaut mieux ne pas penser à cela, les télépathes sont aussi nombreux qu’une portée de lapin. Je rentrais doucement, entendant mes talons cogner sur le marbre du hall, je restais un peu immobile devant la porte. J’étais dévisagée de tout les côtés, certains adulte se précipitaient presque vers moi, le petit s’éloignait. « Quoi? » dis-je effrontément. « J’ai oublié mon drapeau blanc à la maison, on devra faire avec ma parole, je viens en paix afin de me repentir de mes péchés. »
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MessageSujet: Re: What? I ain't no alien you know! | PV RUTH&MARCIA   What? I ain't no alien you know! | PV RUTH&MARCIA EmptySam 12 Mar - 4:45

Marcia L. & Ruth A.

Quoi faire lorsque les cours sont annulés pour ceux de dernière année, comme c’était mon cas? Tout d’abord,  rien de mieux que de prendre le temps de savourer une matinée sans course. Pas de réveil brutal, je peux doucement me remettre en contact avec le monde réel grâce aux premiers rayons de soleil que je sentis sur ma peau. Tel un paresseux, je me levais très lentement du lit, m’étirant ici et là. Puis, je fis un scan mental des alentours de l’école. Pas de trouble à première vue, je respirais profondément. Mes mains se promenèrent sur le matelas, à la recherche de mon cellulaire que je ne trouvais pas. Tant pis, je n’écouterais pas mes messages. Je fis mon chemin jusqu’à ma salle de bain et y passa la prochaine heure et demi à simplement apprécier les petits plaisirs d’une journée tranquille. Fraîche et satisfaite de ma session de relaxation complète, je vins faire un peu de rangement car, même si je ne voyais pas, je réussissais tout de même à m’enfarger dans des livres que j’ai laissé traîner par terre depuis trop longtemps. Me voilà donc à tâtons à la recherche de ces pestes, alors que j’entendis la sonnerie de mon cellulaire. Je me précipitais alors sur le lit, encore une fois, en proie à une certaine hystérie car je croyais l’avoir perdu. Je fis usage de mes pouvoirs afin de trouver l’appareil et répondu à l’appel sur le champ, question de ne pas le perdre.

- « Oui allo.»
- « Amour, c’est moi. »
- « Cesare. » Son nom glissait sur mes lèvres comme un péché. Je savais que dans l’institut, les murs avaient des oreilles, et vu qu’aux yeux de la doyenne, je n’avais que Marcia comme contact avec les Luciani, je ne voulais pas qu’elle sache que j’étais dans une relation sérieuse avec l’un d’eux. D’après son ton, il avait aussi connaissance de ma peur qu’on soit découvert.
- « Je suis désolée de ne t’appeler que maintenant, mais je veux t’aviser que ma cousine va bientôt débarquer à l’institut. Question qu’il n’y ait pas de bain de sang, il faudrait mieux que tu ailles l’accueillir toi-même. »

Marcia, ici? Non mais elle voulait signer son arrêt de mort, peut-être? Les choses entre moi et les profs étaient déjà tendues en ce moment, surtout à cause de mes entraînements avec Wanda. Là, elle venait se présenter aux portes de l’institut et causera tout un émoi devant les élèves. Merde! Je mis le cellulaire sur haut-parleur avant de me précipiter avant de me changer pendant que je répondis à Cesare.

- « Je m’en occupe. Je ne te promets pas qu’il n’y ait pas de cris de guerre, mais je vais essayer d’étouffer un peu l’affaire. Merci amour! »
- « Est-ce qu’on se voit toujours demain? » me demanda-t-il.
- « Mais qu’elle question, bien sûr! » lui rétorquais-je, sur un ton jovial.

Sur des ‘je t’aime’ qui n’en finissaient pas, il finit par raccrocher, et je pus finir de m’habiller avant de sortir d’un pas précipité de ma chambre. Je n’avais qu’une seule envie maintenant; arriver au hall avant qu’Ororo n’y soit convoquée. J’osais à peine penser ce qui se produirait. Bref, je bousculais des gens par-ci par-là, m’excusant parfois. Un groupe de jeunes qui jouaient un peu trop les mecs cool me lançaient au passage des « eh, l’aveugle, ou est ta canne? » ou encore « achète-toi un couloir pour toi toute seule! ». Mais je n’en fis rien. À la place, je leur envoyais un petit message télépathique assez graphique afin qu’ils comprennent que je n’avais pas de temps à perdre avec eux. Deviendrais-je aussi impolie que Cesare? Mon dieu! Il est vrai que ces jours-ci, je ne cesse de rétorque et de répondre trop vivement aux profs et élèves de mes cours. Non, je ne pouvais prendre ces exceptions en exemple. Il fallait que j’aille rejoindre Marcia. Tout de suite. Cette pensée me poussa à marcher encore plus vite. Une fois que je sentis m’approcher de plus en plus de l’énergie de Marcia, je ressentis de la détresse venant de quelqu’un près d’elle. Oh non. Marcia, ne fait pas de connerie. Pas ici. J’haletais maintenant, courant presque dans les couloirs qu’il me restait avant d’atteindre le hall. Puis, soudainement, dès que je franchis l’embrasure, j’entendis sa voix. J’ai oublié mon drapeau blanc à la maison, on devra faire avec ma parole, je viens en paix afin de me repentir de mes péchés. Est-ce qu’elle disait vrai? Probablement pas. Je descendis les escaliers et me retrouvais face à mon amie et, bien qu’à bout de souffle, lui sourit avant de lui dire : « Marcia, mais quel bon vent t’amène ici? » Je ne lui laissais toutefois pas le temps de répondre avant de la prendre par le bras et la tirer plus loin. « Viens, on va prendre un café dans le jardin de l’institut. » Je ne voulais surtout pas qu’Ororo se mette à nous engueuler ici. Mieux valait le jardin, loin des regards curieux de toute l’école.


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MessageSujet: Re: What? I ain't no alien you know! | PV RUTH&MARCIA   What? I ain't no alien you know! | PV RUTH&MARCIA EmptyMer 16 Mar - 1:32


What?!


Ruth&Marcia


Un sourire s’étirait sur mon visage en voyant ma belle brune débarqué en trombe dans le hall, dans toute sa panique, presque de la frayeur. J’étais amplement satisfaite de sa réaction, c’était tout ce que je nécessitais pour le moment, pas besoin non plus de causer une plus grande panique que celle qui débattait dans la poitrine de ma petite aveugle. La voilà qui me prenait par le bras, quasi avec force, pour s’assurer qu’on sortirait à l’extérieur. Avait-elle peur que j’attaque? Voyons, je pensais qu’elle me prenait plus en estime que ça, je ne serais pas assez stupide pour attaquer seule. Quoi que…le défi était tentant. Je ricanais en marchant pas à pas avec la jolie brune, juste l’idée de la frousse qu’elle devait avoir présentement à scruter ma tête, même si elle risquait de tomber sur des mémoires plus que des pensées. Ce n’était pas compliqué de briser mes murs, mais si je le voulais, je pouvais perdre la télépathe quelque pars dans ma tête. Personne n’avait accès à ma tête sauf moi, bien que je ne doutais pas de la puissance de mon amie, j’espérais qu’elle soit tout de même prudente quand cela revenait à ma personne. J’avais tellement accumulé de souvenirs, je me savais apte à perdre les télépathes au fond de mon esprit, un s’était déjà tenté à me scruter et il n’en était pas ressortie le même. Je défendais ma tête aussi bien qu’un chien de garde défend sa maison.

« Le jardin? » pensais-je à haute voix en suivant la brune au pas afin que les autres membres de sa secte se calme un peu et descende de leurs grands chevaux. « Tu ne peux pas être sérieuse…Aurais-tu peur de moi par hasard ma très belle Ruth? Où devrais-je dire….enfaite oui, c’est exactement ça, de ce que je pourrais dire. » marmonnais-je près de son oreille en ricanant de plus belle. Nous voilà de nouveau à l’extérieur du grand manoir, mon amie semblait déterminée à ce que je ne sois pas en contact avec personne, cela m’exaspérait presque. Presque, au fond je n’en avais que faire de ses mutants et de leurs petits sentiments, j’avais d’autres chats à fouetter que ceux là. Le soleil plongeait droit sur nous, j’avais déjà de la sueur qui perlait mon front, nous n’avions pas choisi la meilleure journée pour se trouver là au milieu de nulle part sans arbres pour s’ombrager. Je peux parier que si j’approchais les serres ou tout endroit comportant un minimum de valeur un des x-men allait débarquer en trombe pour m’arrêter. Aller, j’allais pas voler le set de patio tout de même, faut se calmer.

« Qu’es-ce qui te stress autant? » brisais-je le silence qui s’était installé de ma voix, en observant le grand terrain qu’ils détenaient. Bel endroit, certes, mais pas mon genre d’oasis de paix du tout. « Tu sais, ça aurait pu être très différent si j’avais rejoint ton groupe six mois plutôt. Faut croire que je ne suis pas fait pour marcher à l’intérieur avec toi… » continuais-je, le regard qui s’arrêta sur le beau visage de mon amie. J’étirais un large sourire en la voyant, même si je ne l’admettrait pas à haute voix, elle m’avait terriblement manquée. Son calme, sa façon d’être si sereine alors qu’elle ne faisait rien, elle avait le don inné pour calmer mes ardeurs sans même prononcer une parole. J’enroulais mes doigts dans sa main, la tenant fermement, avouant presque de ce geste que je ne voulais pas la perdre. Même si elle l’ignorait je ne la lâchais plus du regard, j’étais calme, ça ne pouvait pas me faire de tord.

« Je suis désolé. » dis-je d’une voix plus douce. « J’aurais dû au moins te prévenir de mon départ, Cesare s’en est sûrement chargé, mais je suis de retour maintenant. J’ai fais ce que j’avais à faire… » oui, j’avais ramené la raison de mon départ à la vie. Au lieu de véritablement me repentir, j’avais choisi de croiser Vael et de ramener Percy d’entre les morts. Si j’avais été comme Ruth, calme et gentille, j’aurais pu rejoindre les x-men et véritablement reprendre mes erreurs pour devenir quelqu’un de bon. Mais j’étais moi, j’étais une impulsive, agressive, dépendante enfant gâtée qui était prêt à tout pour obtenir ce qu’elle voulait. « Je t’ai ramené un cadeau! » m’exprimais-je en glissant la main dans mon manteau de cuir, lâchant ma prise sur sa main, pour sortir un petit livre. « J’ai demandé un truc mignon au vendeur, que les gens comme toi peuvent …enfin…voir. » ce que j’ignorais, c’était le contenu, ne sachant pas lire le braille. J’avais achetée non sans plus un livre érotique mal traduit en anglais par les russe. C’est l’intention qui compte non? Je déposais le livre dans sa main afin qu’elle puisse y voir la couverture de cuir, afin qu’elle puisse le lire, je soupirais d’être enfin débarrassé de ce très faible moment de ma personne. Voilà qui était fini.

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MessageSujet: Re: What? I ain't no alien you know! | PV RUTH&MARCIA   What? I ain't no alien you know! | PV RUTH&MARCIA EmptyDim 20 Mar - 3:41

Marcia L. & Ruth A.

Je ne traînais pas Marcia vers le jardin parce que j’avais une réputation à garder, loin de là. En même temps, si je me souciais vraiment de l’opinion des autres, je me serais comporté avec un peu plus de calme. M’enfin, ce n’étais pas le temps pour les politesses, il fallait partir du hall d’entrée au plus vite. Pendant que je cherchais mon chemin, dans les nombreux couloirs, je l’entendis ricaner. Avais-je dis quelque chose de drôle? Non, sûrement pas. Elle devait trouver ma réaction excessive, c’est tout. Mais ça me laissait curieuse. J’étais à deux doigts de scruter un peu dans sa tête, mais étant amie avec Marcia depuis un certain temps, je n’osais pas franchir certaines barrières, et surtout pas celle de l’esprit. Sa vie personnelle, quoique pas toujours des plus roses, n’était que la sienne. Le jardin? Bah ouais, l’endroit le plus calme de l’école. Qu’est-ce qu’elle voulait de mieux? Une scène, peut-être, pour se donner en spectacle? Tu ne peux pas être sérieuse…Aurais-tu peur de moi par hasard ma très belle Ruth? Où devrais-je dire….enfaite oui, c’est exactement ça, de ce que je pourrais dire. Peur? Peur de ce qu’elle pouvait faire, oui. Peur qu’elle ne crée une tension irrespirable dans l’école et que ça cause des frictions. Donc oui, peut-être qu’elle me faisait peur, finalement. Cependant, je me gardais de lui part de mon opinion.

À pas plutôt rapide, on arriva dans le jardin quelques minutes plus tard, le soleil à son zénith qui nous percuta les yeux de plein fouet. Je n’avais pas encore mis le nez dehors de la journée et je regrettais maintenant ma subite décision de venir prendre le grand air. On allait suer … beaucoup. Assises non loin d’une fontaine, la chaleur était déjà étouffante. Je n’osais même pas imaginer ce que ça deviendrait au fur et à mesure qu’on passerait le temps. Perdu dans mes pensées, ce fut la protestation soudaine de ma très chère amie qui me réveilla. Qu’es-ce qui te stress autant? En fait, ce qui me rendait aussi nerveuse, c’était l’ambiance générale qui régnait non seulement dans l’institut, mais dans l’ensemble du monde. Je pouvais facilement voir l’esprit de certains passants et lors de mes nombreuses promenades, j’avais entendu leurs soucis, leur frayeur quant à l’existence d’êtres si puissants. Il fallait trouver un moyen de retrouver l’équilibre, de retrouver un peu de paix. Bon, je sais, c’est une vision plutôt idéale du monde, mais que voulez-vous, je suis une éternelle romantique … en tout cas, c’est ce que dit Cesare. Tu sais, ça aurait pu être très différent si j’avais rejoint ton groupe six mois plutôt. Faut croire que je ne suis pas fait pour marcher à l’intérieur avec toi… Je lâchais un soupir et lui répondis d’un ton calme : « Ça aurait été au combien différent, autant pour toi que pour moi. Dans ton cas, ça t’aurais fait un grand bien, car moi aussi, j’étais du genre solitaire avant d’être forcée au travail en équipe. Je supporte un peu mieux maintenant. Mais surtout, j’aurais quelqu’un avec qui parler. Ces temps-ci, on dirait que j’ai les regards de tout le monde qui me mitraillent, et ça ne me rend que plus nerveuse. » Les choses auraient été si différentes … mais bon, rien ne sert de critiquer le destin, il est fait ainsi, on peut rien y faire (à part ceux qui ont le pouvoir de remonter le temps, et même là, c’est impossible de changer le passé, donc). Je sentis, alors qu’on appréciait le paysage, sa main dans la mienne, ferme, comme si elle me retenait là. Voilà la Marcia que je connaissais. Je souris, contente de pouvoir passer du temps avec celle que je voyais comme une sœur de cœur, celle qui faisait partie du rare groupe de personnes qui ne me jugeaient pas pour mes erreurs et décisions. Je suis désolé. Pourquoi s’excusait-elle? J’étais un peu perdue. J’aurais dû au moins te prévenir de mon départ, Cesare s’en est sûrement chargé, mais je suis de retour maintenant. J’ai fais ce que j’avais à faire… Ah oui, je comprenais la nature de ses excuses. C’est vrai que son départ m’avait terriblement choqué, en plus au moment où j’avais le plus besoin de lui parler. Cesare était là, il m’avait dit qu’elle reviendrait, et je crois que c’est à ce moment-là qu’on s’est rapproché. Je t’ai ramené un cadeau! Mais voyons, je ne lui avais rien demandé. De la voir ici, d’être là avec moi, c’était le plus beau cadeau qu’elle ne pouvait m’offrir. J’ai demandé un truc mignon au vendeur, que les gens comme toi peuvent …enfin…voir. Mais quelle attention! Je souris, la laissant me déposer le livre dans les mains et je parcourus alors la couverture. Je traçais le relief de l’écriture braille avec mes doigts et me mit à rougir. Contes érotiques russes. Mon dieu, mais qu’est-ce qu’elle m’avait ramené là? « Dois-je prendre cela comme un signe que tu t’intéresses à ma relation avec Cesare? » lui demandais-je, d’un ton moqueur.

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MessageSujet: Re: What? I ain't no alien you know! | PV RUTH&MARCIA   What? I ain't no alien you know! | PV RUTH&MARCIA EmptyVen 8 Avr - 2:33

I am family
Des émotions, encore des émotions, j’en vomirais presque si ce ne serait du fait que celle-là était la personne qui méritait de m’avoir dans toutes mes émotions. Beau, bon, pas cher, comme on le dit si bien. J’avais plus de défaut que de qualité, mais Ruth savait sortir les qualités de moi, même quand j’ignorais les posséder. C’était son petit super pouvoir, ça et son don pour la télékinésie ainsi que la télépathie, han. Je sourirais de pleine dent, comme libérer pour la première fois en plusieurs mois, tellement heureuse d’être enfin de retour à la maison même loin de celle-ci. Ma maison n’était pas physique, si vous me connaissez minimalement vous savez que je ne suis aucunement matérialiste, ma maison au contraire est une ou des personnes. C’est là où je suis chez moi, autrefois c’était Adamo et au fil des années c’était étrangement devenu ma petite aveugle. Peut-être que j’aurais du rejoindre les x-men au final, porter le bel habit de cuir moulant sur mes fesses, ça aurait pu attirer Barnes comme la lumière attire la mouche. Je n’aurais pas été si mal, logé, nourrie, aimée…J’étais pourtant encore une Luciani, nous ne connaissions pas l’amour et la bonne volonté des gens sans qu’ils veulent en retour. Même Ruth était tombée dans ce panneau de friandise gratuite en nous connaissant, elle avait fini selon ce que je pouvais voir par bien aimer profiter de l’héritage en vêtements et bijoux hors de prix. Tout le monde finissait par nous tourner le dos, sauf nous même, c’était la notre devise entant que famille. Malgré tout ce qui pouvait se produire entre nous, nous étions les seuls à qui nous pourrions faire confiance. Me voilà pourtant avec elle, je tenais à voir de mes propre yeux ce qu’elle ne pourrait voir, si vraiment elle était devenu comme tous les autres. À en voir ses habits, j’étais déçu, je cherchais pourtant le réconfort dans ses paroles.

« Toi nerveuse? C’est peut-être le manteau qui n’aide pas les regards plus que la réputation que tu t’es forgée » dis-je frénétiquement en croisant mes bras. La voilà qui disait que je devrais peut-être me forcée à travailler en équipe, du moins c’était ce que je comprenais de ses paroles, aussi douce soient elles à mes oreilles. Oh ma belle brune, si seulement tu savais à quel point je travaille en équipe, peut-être serais tu au contraire entrain de m’encourager à redevenir une personne solitaire et renfermée. « Ne parlons plus de cela, ce qui est fait est fait, je ne rejoindrai jamais ta secte. »

Nous oublions lors de quelques secondes la situation après un peu de tension entre nous et je lui offrait un cadeau de la Russie. J’ignorais du moins le contenu du livre, ne sachant lire comme Ruth le savait, mais vu sa réaction j’avais fais le meilleur choix possible en boutique. « Hey bien, si cela peux t’encourager avec lui, pourquoi pas. Il faudra bien que tu quitte un jour tes x-machins pour devenir une véritable Luciani. » commencais-je en lâchant sa main et marchant quelques pas devant elle. « Tu sais que Cesare ne te permettra pas de rester ici, non? » dis-je d’une voix plus sérieuse en regardant la grande cours de l’institut. « Il est un mercenaire, un criminel, il ne pourra pas risquer ta peau indéfiniment pour tes choix égoïste. Tu le dis toi-même que tu es malheureuse ici. » J’avais ma langue de vipère, oubliant presque que c’était avec Ruth que je parlais et non mon cher Ezio. Ma voix se faisait sombre, grave, ma voix devenait froide tout comme je l’étais.

« Je t’aime Ruth, tu le sais, tu es comme une sœur pour moi. Tu sais au fond de toi que tu auras un choix à faire, il n’y a pas d’option éviter la situation, c’est le bien ou le mal. C’est Cesare ou ceux qui te juge parce que tu as bon cœur…Ironique pour des gens qui se disent si bon. »


(c) AMIANTE
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