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 Broken souls looking for redemption | EZIO&MARCIA

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MessageSujet: Broken souls looking for redemption | EZIO&MARCIA   Broken souls looking for redemption | EZIO&MARCIA EmptyVen 8 Avr - 3:33

Broken souls
J’avais passé la nuit à errer, encore blessée, sans oser me pointer vers l’hôpital. Je devinais déjà que ma simple présence ne serait pas apprécier, la police cernait les lieux public, les agents prêt à tout pour recenser quiconque refusait de se nommer. Avec mes blessures on m’aurait incarcéré directement dans les facilités du SHIELD, personne n’aurait cru à l’histoire de la pauvre innocente tombée dans l’escalier, je tenais donc mon ventre difficilement en me rendant vers l’énorme building qui nous servait d’appartement au dernier étage. Le matin était vite arrivé, comme si la confrontation n’était jamais réellement été présente, le temps continuait de tourner de son côté. Les oiseaux chantaient, les gens vivaient, c’était New York après tout. On aurait crut que les Chitauris auraient calmé les new yorkais dans leur bonne humeur, l’effondrement de la tour ou même les attaque d’Ultron, mais au final ils étaient inépuisable. Mes pieds sonnaient très doucement sur le marbre alors que j’entrais dans le Hall, mes talons ne suivaient plus mes chevilles, j’étais brisée. Cette rencontre avec James avait tellement mal terminé, qu’en était-il en plus de la présence d’Ezio? Je ne savais toujours pas si je devais le remercier ou si je devais m’effondrer en sachant qu’il pouvait me retrouver quand je ne voulais pas l’être. En plus les deux hommes avaient semblés se connaître, lors d’une seconde du moins, cette nouvelle ne m’enchantait pas du tout. J’avançais vers l’ascenseur, d’une main lasse et sans aucune énergie j’appuyais sur le bouton doré. Ma tête contre le mur, j’avais les yeux vidés, j’étais au bout de mon énergie. Les portes s’ouvraient, j’entrais dans une lenteur extrémiste, la tête complètement basse. Je m’effondrais dès que les portes se refermaient sur moi, le dos contre le mur froid, le tête toujours aussi basse. Mon corps suivait mon cœur, j’étais démolie, ce que j’avais tentée je l’avais échouée. On s’attendait de moi à ce que je sois forte, quoi qu’il advienne j’étais Marcia, je bravais des tempêtes de sable sans même cligner des yeux une seule fois. Les gens ignoraient dont qui j’étais réellement? Je pouvais aussi tomber, je pouvais aussi perdre la tête et juste abandonner mes combats.

Ma famille avec qui je n’arrivais pas à m’entendre, ma meilleure amie dont je me méfiais désormais, ma mère adoptive qui jouais entre la mort et la vie, cela n’était que la pointe de mes problèmes. Profondément je me sentais si faible, incapable, moi qui n’avait jamais eu de problème de mémoire je n’aurais pu vous décrire la voix de mon frère tant aimé. Celui pour qui je me battais avait disparut comme tous les autres. Celui qui m’avait sauvé, je ne pouvais lui rendre, celui qui semblait me détester, je ne pouvais lui prouver que ma méfiance ne naissait que de l’ignorance. Moi aussi je pouvais pleurer alors que sur mes joues se noyait la peine de mes échecs. Moi aussi je pouvais tomber, mais de mon tremplin la chute était plus grande, une fois au sol j’avais de la difficulté à me relever. Les portes s’ouvraient à nouveau, j’ouvris mes yeux marrons avec celles-ci, le regard rempli de tristesse. Ce matin j’étais brisée. Je tentais de me relever, mais c’était si compliqué, mon corps me faisait tellement mal et très sincèrement je n’avais plus l’énergie nécessaire pour me battre avec celui-ci. C’était donc à quatre patte que je sortais de l’ascenseur avant de m’effondrer sur le dos dans le petit entrée du Penthouse.

Aucun bruit ambiant, mon regard se tournait sur le contenu de la pièce, Cesare devait avoir quitté comme à son habitude très tard hier soir pour rejoindre sa belle Ruth. Il ne manquait que mon cher Ezio, mais rien ne prouvait sa présence ni son absence, je redoutais presque son affrontement. Il m’avait sauvé la vie, ce même si nous étions en très mauvais terme depuis notre dernier affrontement, mais dans mon état je ne voulais plus me battre. Me relevant, tel un pantin qu’on lève avec des cordes, j’enlevais délicatement mes souliers puis mon manteau. J’ignorais l’ampleur de mes dégâts physique pour le moment, j’ignorais que mon corps nécessitais beaucoup plus qu’un bain et une tisane pour se remettre sur pied. Mes pieds nues contre le sol frais, je marchais doucement vers les marche menant au second étage de la maison. Doucement, avec la grâce d’une plume, je grimpais les marches une à une vers une porte très précise. La main sur le levier, je vis que miraculeusement il n’avait pas verrouiller sa serrure, me permettant d’entrer dans cette si sombre pièce qui pour le moment me semblait tellement éclairer d’une douce lumière. Je ne sais pas s’il m’avait entendu, mais sans un bruit je rejoignais son lit et me glissait sous sa couette, rapidement j’enlaçais son bras contre moi et laissais ma tête se reposer sur son épaule en le regardant si tristement.

Pendant cette seconde j’avais de nouveau quinze ans, pendant cette seconde nous n’avions aucune méfiance, aucune haine. Juste une seconde pour que mes larmes coulent sur son épaule et que mon regard admire son visage si paisible. Une seconde unique dans laquelle nous étions de nouveau cousins, de nouveau unis, de nouveau une famille à nous deux. Un petit rictus se formait sur mes lèvres, la réalité revenait, déformant se rire en un anéantissement de douleur. Bien que le silence était maitre, les gestes parlaient pour eux-mêmes, une seconde c’était tout ce que nous pourrions obtenir dans ce monde qui nous avaient tout deux transformés en être incapable d’aimer ou d’être aimés.

(c) AMIANTE
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MessageSujet: Re: Broken souls looking for redemption | EZIO&MARCIA   Broken souls looking for redemption | EZIO&MARCIA EmptySam 9 Avr - 20:44

La journée qui venait de se terminer avait été complexe et particulièrement désagréable. Ezio avait dû suivre sa propre cousine, et ce contre son propre gré simplement, car il avait eu l’étrange sensation qu’elle aurait besoin éventuellement de son aide. Le jeune homme n’avait pas ressenti ce genre de sentiment envers Marcia depuis de nombre année. La toute dernière fois, c’était un peu avant que la famille soit capturée. Le jeune homme se souvenait de ce moment comme si la vie avait été arrêtée sur cet instant précis. La jeune femme l’avait un peu forcé à sortir de sa chambre pour le faire découvrir un chemin boisé qui se trouvait derrière le manoir ou Ezio habitait encore à l’époque avait son traitre de père. Leur promenade allait bon train puis soudainement Marcia lui avait dit de rester immobile, car elle avait oublié quelque chose au manoir. Elle lui avait même fait promettre de ne pas bouger, car elle ne voulait pas qu’il la laisse finir sa promenade seule. Les minutes avaient passé puis soudainement le jeune homme avait ressenti une boule à l’estomac. Il avait tenté d’ignorer ce drôle de sentiment pour respecter ce que sa cousine lui avait demandé, mais au bout d’un temps il décida qu’il devait absolument aller la rejoindre. Il avait cette impression désagréable qu’elle était en danger. Ezio s’était alors mis à courir dans le sentier. Il ne savait pas vraiment ou il se dirigeait, mais il savait que son instinct l’enverrait au bon endroit. Après un court moment de course qui avait semblé être une éternité, le jeune homme sortit enfin du bois et ce fut à ce moment bien précis qu’il put comprendre qu’il avait bien fait de suivre sa cousine. Son père avait décidé de libérer les chiens qui protégeaient la demeure, et les six énormes chiens se dirigeaient tous crocs sortis vers Marcia qui courait en direction du manoir. Sans plus attendre, le jeune homme s’était remis à courir en direction non pas de sa cousine, mais des chiens. Les bestiaux le connaissaient très bien considérant le fait que c’était lui et non son père qui les nourrissait depuis longtemps. Il avait attiré leur attention et ainsi les bêtes étaient venues le voir oubliant complètement la présence de Marcia. Le jeune homme avait remis les chiens dans leur enclos avant de retourner dans le boisé là ou Marcia lui avait clairement demandé de demeurer. Encore aujourd’hui elle ignorait complètement ce qui s’était passé ce jour-là.

Ezio marchait en silence dans le salon de leur grande demeure. Il y avait maintenant plusieurs heures qu’il avait croisé James et Marcia dans cet hôtel miteux. Le jeune homme savait parfaitement que même s’il avait demandé à sa cousine d’aller à l’hôpital avant de revenir à la maison elle n’y serait pas allée. Pour le moment il ignorait complètement où elle se trouvait et considérant l’état dans lequel il l’avait laissé … Il pouvait lui arriver pas mal de choses. Le mutant se trouvait au Penthouse depuis longtemps, en fait dès qu’il avait disparu par la fenêtre de la petite pièce il avait mis moins de vingt minutes à revenir sur le toit de la demeure. Le jeune homme cessa ses mouvements quelques secondes pour jeter un bref regard à l’horloge qui se trouvait près du foyer. Il était maintenant trois heures passé. Un léger soupir se fit entendre puis le jeune homme décida qu’il était plus que temps qu’il aille se coucher. Il ramassa donc sa veste qui avait été lancée sur le divan lors de son arrivée puis en silence il se dirigea vers les énormes escaliers de l’endroit. Ce fut dans un silence complet qu’il les gravit et puis tout aussi calmement il sortit de l’une de ses poches une petite clé pour pouvoir déverrouiller la porte de sa chambre. Le mouvement fut rapide, le son de verrou se fit entendre dans presque toute la demeure, mais heureusement, étant complètement seul il ne risquait rien pour ce soir. Ezio prit tout de même la décision de faire disparaitre ce qui pouvait porter les autres à confusion. Il ouvrit donc des trappes secrètes pour y cacher de nombreux plans et autres articles du genre.

Ezio bougeait lentement, il faisait le moins de bruit possible pour réussir à entendre l’ascenseur en cas de besoin. Marcia aurait très certainement besoin de lui lorsqu’elle arriverait enfin à la maison et puisque maintenant elle savait pour le pouvoir de guérison, il aurait certainement la possibilité de lui venir en aide. En fait soit elle accepterait d’être guérie par lui ou elle le trouverait encore plus louche. Mais bon le jeune homme savait parfaitement qu’elle ne risquait pas d’être réellement dangereuse ce soir. C’était un point positif dans un certain sens. Il ne risquait pas de recevoir des trucs par la tête et elle finirait par être tellement épuisée mentalement et physiquement qu’elle accepterait qu’ils parlent calmement. Ce fut cependant sans aucune apparition de la jeune femme qu’Ezio termina de ranger toutes ses choses. Il prit ensuite la peine de prendre une rapide douche. Il aimait être seul par moment, mais ce soir il s’agissait de quelque chose de désagréable pour le jeune homme. Malgré leur relation très souvent complexe et même parfois dangereuse, le mutant avait toujours ressenti pour sa cousine un attachement spécial. C’était même normal considérant que sans sa présence dans leur jeunesse Ezio n’aurait probablement pas survécu à son père.

L’eau coulait sur sa personne, la vapeur montait vers le plafond, mais tout restait immobile. Le jeune homme était là, sous le jet d’eau, complètement silencieux. Son regard était dirigé vers le plancher de la cabine. Il était rare que le jeune homme soit aussi préoccupé, mais il sentait que quelque chose n’allait pas, mais il ne pouvait absolument rien faire cette fois. Il ne pouvait pas simplement se lancer à sa recherche il risquait d’attirer l’attention des recenseurs et il ne fallait aucunement attirer leur attention. Quoique pour le jeune mutant ce genre de personnes n’était aucunement dangereux. Il avait sous ses ordres des hommes beaucoup plus dangereux qu’eux, mais il préférait tout de même ne prendre aucune chance de plus. Le jeune homme finit tout de même par se remettre en mouvement. Il prit le temps de se laver puis sans plus de cérémonie il fit taire le son de l’eau et il ouvrit la porte de la cabine. Malgré le pouvoir de régénération du jeune homme, on pouvait tout de même voir sur la peau du torse d’Ezio plusieurs cicatrices. Elles lui venaient pour la plupart de son enfance, dans le temps où son profiteur de père pouvait encore le battre sans risque de réponse. D’autre cependant avait une teinte plus foncée, elle semblait vieille, mais moins que les plus pale. Les marques étaient en fait celles qu’avaient laissées les machines lors des tests pour augmenter sa capacité de pouvoir et sa force. Le jeune homme n’en parlait jamais et même s’il les voyait dans le miroir il ne s’en préoccupait pas plus que cela. Il avait pris l’habitude de les ignorer. Elle ne disparaitrait jamais donc aussi bien les oublier par lui-même.

Il devait être tout près de quatre heures du matin lorsque le mutant prit enfin la décision de se coucher pour vrai. Il était torse nu, mais portait tout de même un pantalon de pyjama. Pour avoir déjà croisé Cesare en pleine nuit qui était complètement nu, il avait mis le règlement de mettre un vêtement lorsqu’on se levait la nuit. Tirant rapidement les draps, Ezio se glissa sous les draps puis il étira sa main droite vers la table de chevet pour appuyer sur le bouton qui fermait la lumière. Le noir était total, la nuit était encore reine pour quelques heures. Le jeune homme se mit confortable puis il eut une dernière pensée pour sa cousine avant de sombrer lentement dans le sommeil.

Ce fut un léger craquement qui fit en sorte que le jeune homme sortit de son sommeil. Il n’ouvrit cependant pas les yeux immédiatement, tentant en premier lieu de savoir la provenance du bruit en premier lieu. Presque instantanément, Ezio décela une présence autre que la sienne dans la pièce où il se trouvait à ce moment bien précis. Qui donc pouvait vouloir mourir au point d’entrée dans sa chambre ? Quoiqu’il n’avait pas non plus été prudent, normalement il verrouillait sa porte, mais cette fois-ci, le verrou était demeuré immobile, il ne l’avait pas enclenché. Le silence demeurait présent malgré les mouvements de l’intrus dans la pièce. Le mutant attendait toujours de savoir qui avait réellement eu le culot de pénétrer ainsi dans la pièce jusqu’au moment où les draps furent bougés. Une odeur légère et parfumée vint aux narines du jeune homme et immédiatement il put savoir qu’il s’agissait de Marcia. Que faisait-elle là ? Elle qui normalement agissait de manière si distante envers lui, elle s’invitait soudainement dans son lit alors que la toute dernière fois qu’il avait été aussi proche était il y a très longtemps ? Le jeune homme demeura tout de même immobile, il attendait de voir ce que le comportement de sa cousine voulait dire, mais elle ne prit même pas la parole, elle se contenta de s’envelopper avec les bras du jeune homme puis, quelques instants plus tard, Ezio pu sentir les larmes de la jeune mutante sur son épaule. Ce fut à ce moment qu’il ouvrit lentement les yeux. Tournant la tête en direction de sa cousine.

Son regard était plongé dans celui de la jeune femme, le silence était presque total. Ezio pouvait sentir que la jeune femme ne se sentait pas bien. Son pouvoir de guérison lui permettait de plus en plus ce genre de chose. Il pouvait même guérir certaines douleur ou plaie chez les autres, mais il ne pouvait pas encore guérir de fracture ou autres blessures plus prononcées. Sans un mot à sa jeune cousine, le jeune homme fit descendre les draps puis doucement il prit sa cousine dans ses bras pour ensuite sortir du lit toujours en la tenant contre lui. Il avait un bras au niveau des épaules et son autre bras tenait entre les genoux et les fesses de la demoiselle. Il se mit en mouvement dans le penthouse en silence. Sortant de sa chambre, il tourna à droite pour se diriger vers la porte qui portait un magnifique ``M`` en or. Sans problème il fit pivoter la poignée de ladite pièce et il y pénétra. Ezio parcourut les quelques mètres le séparant du lit puis il y déposa la jeune femme doucement. Une fois ce mouvement fait il prit la peine de s’assoir à ses côtés. Le reflet de la lune faisait brillé les cicatrices au niveau de son torse, mais comme d’habitude il fit comme si de rien était. Ce fut à ce moment que le jeune mutant ouvrit les lèvres.

- Je t’avais demandé d’aller à l’hôpital Marcia …
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MessageSujet: Re: Broken souls looking for redemption | EZIO&MARCIA   Broken souls looking for redemption | EZIO&MARCIA EmptyMar 12 Avr - 18:05

Broken souls
Les quelques secondes furent brève avant qu’Ezio n’ouvre ses yeux. À mon étonnement je ne fus pas reçu d’une colère inné, il eut même l’air presque doux pendant quelques secondes, cela me déstabilisa au point de ne pouvoir parler. J’étais juste là, les yeux rivés dans les siens, perdu dans l’océan qui l’habitait. J’oubliais presque le temps qui passait alors que nous étions là, simplement silencieux, dans cet instant si rare de paix qui régnait. Plus de guerre, plus de méfiance, plus de haine. C’était si rare, si précieux, il me semblait presque que nous en profitions tous les deux pendant ce si petit moment. Il y avait si longtemps que je n’avais pas ressentie le besoin d’aller vers lui, le besoin de le savoir près de moi, prêt à me protéger s’il en venait l’occasion. Ne me demandez pas d’où me naissait cette flamme, car je ne pourrais vous répondre que de mensonges, je ne savais pas la réponse. J’oubliais tout de ma soirée, de mon échec, pour ce simple moment auquel j’avais rejoint le paradis. Mon paradis, un silence éternel, mes démons qui se noieraient dans mon ombre tendis que j’ignorais ce qui m’avait mener à être aussi enragée. Ce silence, cette ectasie de bonheur , cette drogue que je ne pouvais prendre qu’une fois qu’on m’avait complètement vidé d’énergie. Je soupirais, incapable de même essuyer mes propres larmes, j’étais au bout cette fois. Je sentie qu’on me soulevait, mais ne réagissait pas, je n’avais plus la force de le faire. Si Ezio l’avait voulu il aurait pu me jeter du balcon que je l’aurais laissé faire. Un échec de plus, je fermais mes yeux en y repensant, moi qui prônait la mort des humains me voilà a en défendre un sans pouvoir expliquer pourquoi j’étais aussi passionnée à le faire. Une douleur similaire, une peine, une perte de soit? Oui nous l’avions en commun, mais c’était si différent, alors pourquoi me tuais-je ainsi pour un simple humain. Ezio qui apparaissait, les hommes qui se connaissaient et moi impuissante qui voyait les balles voler sans pouvoir agir. J’avais perdu en fierté, j’avais perdu en puissance, ce soir là je n’avais été que l’ombre de la mutante que j’étais. J’aurais pu aider Ezio, entrer dans la tête de James et le bousiller, mais je l’avais laisser attaquer mon cousin. J’aurais pu le perdre, la balle aurait pu le tuer, elle devait le faire souffrir d’ailleurs. Je ne pensais pas trop à cela, contrairement à moi il devait être aller à l’hôpital, moi j’avais beaucoup trop peur de me pointer dans cet état et de tomber sur des agents du gouvernement. Je refusais d’être recenser, quoi qu’il en coutait, si je l’étais je condamnais tout mes mouvements au sein du Villain Squad.

Ezio me déposait sur mon lit avec une grande aise, comme s’il n’avait pas été blessé de son côté, ce qui me fit réfléchir. Il parlait, de sa voix toujours aussi arrogante, ce qui remis un rictus sur le coin de mes lèvres alors que je passais ma main sur mes côtes douloureuse. Maintenant que le silence était brisé, l’amour s’en allait avec celui-ci, c’était toujours la même histoire. « Ça t’aurais trop fait plaisir, admets le, moi qui me rend à l’hôpital et qui doit expliquer mes blessures. » dans ma douleur je tentais de suivre avec mon arrogance habituelle. « Toi aussi tu aurais dû y aller, mais tu semble bien te porter. » dis-je en regardant l’emplacement exact où il avait été tiré hier. Sa blessure disparu comme un souvenir, je plissais des yeux, puis me retournais dans mon lit pour lui faire dos. La douleur me traversait violement ce même si je tentais de l’ignorer, il n’y avait rien a faire elle restait bien présente.

Je ne voulais pas me battre, croyez moi, je n’en avais plus la force. C’était comme une musique, un refrain que nous connaissions par cœur, j’étais devenu folle et il était celui qui me rendait cinglé. Des secrets, de la méfiance, je n’arrivais pas à savoir ce qu’il en était de notre relation à ce point. Depuis le début j’avais respecté sa mémoire, tout comme celle de Cesare, n’entrant jamais dans sa tête pour voir ce que je voulais savoir. C’était presque une torture, toutes les voix de ma tête me criaient de le faire, mais je me refusais de violer ainsi l’intimité de ma famille autant puis-je détester Ezio à l’instant actuel. Oui, lui ne c’était pas gêné pour creuser, pour retrouver ce qu’il voulait sur Adamo. Moi je n’étais pas lui, je ne jouais pas à ses jeux, je vivais seulement de haine pour survivre. Aurais-je pu vivre sans méfiance, sans haine, même lors d’une seconde? Nous savions désormais que oui, mais je n’étais pas assez naïve pour rester sur cet élan de stupidité pour le restant de mes jours. Ces secondes elles resteraient gravés à tout jamais dans ma mémoire, mais je ne pouvais me tuer à les faire vivre des minutes supplémentaire.

« Comment tu le connais? » osais-je toujours dos à lui. Je l’avais laissé parler, les minutes passant, le regard fixé sur la grande fenêtre de ma chambre. La lune allait bientôt quitter pour laisser place à l’aube, mais pour le moment c’était d’une grande clarté qu’était éclairé ma chambre. Ma main encore sur ma côte, je sentais que cette blessure n’allait pas s’améliorer sans aide médicale, il faut croire que j’avais vraiment pris James au mauvais moment. Le prochain sera le bon Marcia…ou du moins j’aimais me mentir de la sorte. Ce qui était sûr c’est que je ne le ferais plus suivre par mes mercenaires, d’ailleurs mon dit mercenaire allait se faire tuer dès que je reviendrais, je ne permettrais pas à Ezio d’infiltrer les mercenaires du Villain Squad. Nous n’allions pas tout abandonné nos plans pour une stupidité de la sorte. Des années de boulot pour une seconde de mon temps? Non. J’avais promis à Adamo de finir ce que nous avions débuté, je le ferais, pour Percy, pour Vael, pour Cesare, pour tous ceux qui méritaient une meilleure vie que celle qui nous avait été offert par le monde.

« Ezio…Tu n’auras pas des excuses de ma pars, j’espère que tu t’en rend compte. »


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